Le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté nationale à l'étranger au Conseil de la nation, Omar Dadi Adoun, chargé par le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, a reçu, mardi, le chargé d'affaires par intérim de l'ambassade de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) en Algérie, indique un communiqué du Conseil. La rencontre a permis de réaffirmer "la profondeur des relations historiques unissant les deux pays et de rappeler les positions honorables de la République de Corée aux côtés de l'Algérie durant la Glorieuse guerre de libération nationale, puisqu'elle fut parmi les premiers pays à avoir reconnu le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA)", précise le communiqué. A cette occasion, les deux parties ont souligné "la volonté commune des dirigeants et responsables des deux pays de poursuivre les efforts en vue de diversifier les domaines de coopération et de renforcer la concertation permanente, tant au niveau bilatéral que dans les fora régionaux et internationaux". Dans ce cadre, l'accent a été mis sur "l'importance de la coordination face aux défis actuels sur la scène internationale, notamment le développement de la situation au Moyen Orient, à leur tête la cause palestinienne, ainsi que le rejet de la politique des deux poids deux mesures et de l'ingérence dans les affaires internes des Etats, tout en appelant au renforcement de la solidarité internationale au service de la paix, de la sécurité et du développement, tel que prôné par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune dans de nombreux discours". Les deux parties ont également insisté sur "l'importance de renforcer les relations parlementaires, à travers l'échange de délégations et la réflexion sur la création d'un groupe parlementaire d'amitié entre les deux pays". La partie coréenne a, pour sa part, réaffirmé "sa position ferme à l'égard de la question du Sahara occidental, appelant à aboutir à une solution définitive dans le cadre de la légalité internationale et du processus de décolonisation garantissant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination", conclut le communiqué.