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Entre mode et nécessité, la robe blanche se loue bien
Publié dans Algérie Presse Service le 13 - 07 - 2010

Le commerce de la location de robes de mariage et de tenues de fête progresse rapidement et s'étend au fur à mesure que cette nouvelle tendance s'impose comme une nécessité économique absolue après avoir été la représentation festive d'un simple effet de mode.
Elles sont de plus en plus nombreuses, en effet, ces invitées d'un jour pour célébrer l'union d'amis ou de proches, à opter volontiers pour la formule de location d'une ou plusieurs robes de soirée, tandis que la mariée elle-même défilera, le plus souvent, avec des robes fraîchement louées y compris la fameuse et si convoitée robe blanche. "Le côté pratique et économique de la chose n'est pas à démontrer tant il est superflu de s'encombrer de tenues que l'on n'utilise que rarement et, surtout, parce que le prix de la location est souvent sans commune mesure avec ce que doit débourser celui ou celle qui choisit d'acheter ces indispensables tenues d'apparat", commente Achour, 27 ans, nouvellement versé dans ce genre de business et content de l'être.
Fériel, qui se prépare à marier son petit dernier, approuve et confirme: "contrairement à ce qui a toujours prévalu lorsque seule la robe blanche était éventuellement louée, toutes sortes de boutiques exposent à la location toutes les tenues de parade possibles et imaginables, sans oublier les bijoux et autres accessoires de fête".
Les prix? Cela varie d'une ville à l'autre, d'un quartier à l'autre, d'un commerçant à l'autre mais aussi selon la qualité du tissu et de la confection, ainsi que l'origine et la nature (traditionnelle ou moderne) de la marchandise, mais les tarifs demeurent "raisonnables" surtout lorsqu'ils sont comparés à la redoutable perspective de devoir acheter ces accessoires, de l'avis d'une majorité de consommateurs.
Tout pour le plaisir de l'heureuse élue
Fatima, une ménagère approchée dans un des magasins spécialisés dans la location de robes de mariage à El Biar, sur les hauteurs d'Alger, pense cependant
que ces tenues, même louées, reviennent cher quand on sait que toute mariée digne de ce statut "se doit, pour être dans la tradition, de parader avec une multitude de robes et tout ce qui va avec".
"Et puis il n'y a pas que les vêtements dans une fête, il y a une foule d'autres besoins qui demande du temps, de l'effort et de l'argent. Les anciens n'ont-ils pas averti qu'une cérémonie de mariage ne dure qu'un jour mais sa préparation prend toute une année", soupire Fatima.
Sur ce, elle avoue avoir réalisé de "sacrées économies" en louant cinq robes de soirée pour les besoins de sa fille aînée, qui doit convoler en justes noces cet été, au tarif de 60.000 DA au lieu de 40.000 DA/pièce au minimum, s'il fallait les acquérir.
Les formalités de location sont plutôt simples et Amal, commerçante ayant pignon sur rue... Larbi Ben M'hidi (Alger) et nouvellement engagée dans ce créneau porteur, s'en félicite et se prête volontiers au jeu: contre présentation d'une pièce d'identité, soit on verse une avance en attendant de prendre possession de tel ou tel objet de son choix, soit on règle la totalité de la somme due si l'on préfère emporter immédiatement la tenue de ses rêves.
Le "règlement" n'omet cependant pas de prévoir de véritables pénalités, financières s'entend, en cas de non restitution de la marchandise dans les délais prévus, généralement 24 à 48 heures, le temps de la fête.
Assia, jeune fonctionnaire toujours dans l'attente du "prince charmant", regrette seulement que la mariée, en procédant à la location de ses parures nuptiales, ne puisse plus garder, comme jadis, des souvenirs importants du plus beau jour de sa vie.
"La robe de mariée et les autres effets de la nuit de noces ne font plus partie de l'arsenal vestimentaire que les femmes gardent en souvenir toute leur vie. Ce n'est pas normal et c'est bien dommage. Personnellement, je préfèrerais me confectionner une seule robe au lieu d'en louer trois ou quatre", dit-elle avec dans les yeux une lueur d'amertume mêlée d'espoir.
Et la Limousine entra en scène
En attendant, la recherche de l'originalité à tout prix gagne les cortèges nuptiaux avec des voitures de plus en plus cossues entraînées des fois par... une limousine dont la location dépasse allègrement les 40.000 DA pour un seul parcours. Là aussi, un commerce, celui de la location de véhicules de luxe, s'organise
et prend de l'ampleur dès lors que malgré la cherté de la prestation, la demande ne manque pas, à en croire certains agents versés dans ce commerce, qui se nourrit,
selon les psychologues, du "snobisme ambiant" puisqu'il toucherait aussi les bas revenus.
"Beaucoup de nos clients n'ont pas, dans l'absolu, les moyens de se payer une Limousine pour conduire leur cortège mais le font quand même, souvent par snobisme, parfois par amour authentique pour la fille ou le garçon qui s'en va pour une nouvelle vie", confirme F. Talbi, propriétaire d'une agence de location de voitures de luxe à Hydra, sur les hauteurs d'Alger.
Avant de négocier le prix de location de la Limousine qui l'emmènera dans son nouveau foyer, Chahinez l'apostrophe par ces mots: "je sais bien que c'est du gaspillage d'argent dont on a si besoin en ces circonstances, mais on ne se marie qu'une une fois et on veut en garder le meilleur souvenir possible..."


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