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Polisario-Maroc: nouveau round de négociations début novembre
Publié dans Algérie Presse Service le 22 - 10 - 2010

CHAHID EL HAFED - L'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, a annoncé jeudi qu'un nouveau round de négociations entre le Front polisario et le Maroc est prévu début novembre, sous les auspices de l'ONU, a indiqué l'Agence de presse sahraouie (SPS). Dans une déclaration à la presse avant son départ pour Nouakchott (Mauritanie) dans le cadre de sa tournée dans la région, M. Ross a indiqué que le Front Polisario avait souligné "sa disponibilité à prendre part à ce prochain round de pourparlers prévu début novembre". M. Ross a indiqué avoir eu, mercredi, des discussions avec "les hauts responsables du Front Polisario" avant de s'entretenir avec le Secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz". Les discussions, a-t-il indiqué, ont porté sur "la nécessité d'alléger les tensions et éviter tout incident pouvant aggraver la situation ou entraver les discussions".
Les entretiens ont également porté sur "la nécessité de transcender la situation qui prévaut et les exigences du processus de négociations", a-t-il précisé.
Après avoir effectué dans el courant de la semaine une visite en Algérie, M. Ross s'est rendu, jeudi à Nouakchott (Mauritanie), où il devrait rencontrer les hauts responsables de ce pays voisin du Sahara occidental, avant d'achever sa visite au Maroc, conclut SPS.
Sahara occidental: la nouvelle dynamique des négociations "contrariée" par la position du Maroc (Medelci)
ALGER - La nouvelle dynamique des négociations entre le Front Polisario et le Maroc, menée par Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, est "contrariée" par la position du Maroc qui "bloque" les négociations sur toute solution autre que la sienne, a déclaré jeudi le ministre de Affaires étrangères, Mourad Medelci. "Cette dynamique est contrariée par la position de l'une des parties, en l'occurrence le Maroc, qui bloque les négociations sur toute solution autre que la sienne et qui ne veut pas entrer en matière de l'autre solution qui est celle du référendum d'autodétermination", a indiqué M. Medelci sur les ondes de la radio Chaîne III. Il a rappelé que l'Assemblée générale de l'ONU, qui se réunit tous les ans sur cette question, s'est "clairement" exprimée sur la nécessité de ce référendum d'autodétermination et confirmé qu'il s'agit-là d'un cas de "décolonisation". M. Medelci a affirmé que l'Algérie souhaite que "chacun des acteurs (Front Polisario et Maroc) puisse engager une vraie négociation qui tienne compte des préoccupations des uns et des autres".
Sur la question des droits de l'Homme au Sahara occidental, le ministre a constaté que le Front Polisario "ne cesse de demander au Haut commissaire de l'Onu pour les droits de l'Homme, Navanethem Pillay, d'envoyer dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires occupés une mission d'évaluation et d'enquête", regrettant qu'"il n'y ait pas eu jusqu'à présent de réponse claire".
M. Medelci met en garde contre les conséquences d'une éventuelle sécession au Soudan
ALGER - Une éventuelle sécession au Soudan, suite au prochain référendum, pourrait avoir un effet de contagion et provoquer des situations de même nature dans d'autres pays du continent, a prévenu jeudi à Alger le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. "L'Algérie et la plupart des autres pays sont préoccupés par les risques d'un référendum qui pourrait diviser le Soudan en deux parties", a affirmé M. Medelci qui intervenait sur les ondes de radio Chaîne III. Il a estimé que cette situation pourrait introduire un élément d'"exacerbation" de l'instabilité que connaît cette sous-région sur une période plus longue et établir un précédent grave. Le ministre a rappelé que l'Algérie a exprimé sa solidarité au Soudan et œuvré pour que le gouvernement soudanais ait les moyens d'organiser le référendum dans les meilleures conditions possibles.
Interrogé sur la situation au Sahel, M. Medelci l'a qualifiée de "préoccupante", réaffirmant que la solution à ce problème ne peut venir que des pays de la région. M. Medelci a rappelé que la position algérienne sur le Sahel a été de regrouper les pays de la région et "proposer un cadre de travail qui rend plus cohérentes les actions de lutte contre le terrorisme sur tous les plans". Il a souligné que les autres pays qui "souhaiteraient apporter une contribution, notamment en terme de développement, sont les bienvenus".
M. Medelci a, par ailleurs, indiqué que l'Algérie continue à œuvrer pour que l'utilisation des images satellitaires à des fins criminelles soit "encadrée dans le droit international", rappelant que la conférence de l'Union internationale des télécommunications qui se tient à Guadalajara (Mexique) a accepté un projet de résolution algérien dans ce sens. Ce projet pose pour la première fois le principe de la nécessité d'un encadrement juridique international dans l'utilisation des images satellitaires à des fins criminelles.
La majorité des députés satisfaits des progrès réalisés dans le développement
ALGER - La majorité des intervenants à l'Assemblée populaire nationale (APN) lors du débat jeudi sur la Déclaration de politique générale du gouvernement ont exprimé leur satisfaction quant aux progrès réalisés par le gouvernement dans les différents domaines de développement. Les députés ont souligné que ces progrès ont eu lieu grâce au retour de la sécurité et la stabilité qui sont essentielles dans tout processus de développement socio-économique. Ils ont salué, à cet effet, la politique de concorde civile et de la réconciliation nationale initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui ont permis au pays de relancer le processus d'édification nationale. Durant l'exercice 2009 et le premier semestre de l'année 2010, des progrès importants ont été réalisés par le gouvernement dans les différents secteurs de développement humain, ont indiqué les intervenants.
Concernant l'emploi et la lutte contre le chômage, la majorité des représentants des partis politiques ont insisté sur la nécessité de créer des postes d'emploi permanents qui assurent la stabilité de l'économie nationale et l'amélioration du cadre de vie du citoyen. Ils ont déploré dans ce contexte la manière dont a été géré le projet de cent magasins pour chaque commune destiné à l'emploi des jeunes, ces magasins ayant été réalisés "sans études" et situés en dehors des centres urbains.
Concernant l'habitat, les députés ont appelé à promouvoir le logement rural, qui, ont-ils souligné, joue un rôle dans la résorption de la crise du logement et le développement économique de ces régions. S'agissant des secteurs de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, et celui de la Formation et de l'enseignement professionnels, ils ont relevé que "malgré les résultats positifs réalisés, il demeure nécessaire de revoir notamment le volume des programmes pédagogiques, parfois trop chargés, et d'élever le niveau de la formation et de l'encadrement".
En ce qui concerne le secteur de la Santé, les députés ont plaidé en particulier pour la mise en place d'un programme d'urgence dans la lutte contre le cancer et l'ouverture de centres médicaux à travers les quatre coins du pays afin de rapprocher les soins du citoyen. Quant à l'environnement, ils ont appelé à la création d'un organisme spécial pour la gestion des déchets ménagers, mettant en exergue dans ce cadre le fait que la majorité des communes soient devenues incapables de faire face à ce problème des ordures ménagères qui nuisent à l'image des villes.
Concernant le tourisme, les députés ont appelé à développer davantage ce secteur à travers une politique mettant en valeur les richesses touristiques que recèlent le pays. Les intervenants ont relevé, en outre, que pour mener à bien les actions de développement, il est important de veiller à la transparence et de lutter avec rigueur contre la corruption, les détournements des biens publics, et la bureaucratie.
En matière de lutte contre les fléaux sociaux, ils ont appelés à intensifier les actions de lutte, de sensibilisation et d'éducation notamment contre la toxicomanie et la violence.
Energies renouvelables: un ambitieux programme présenté au gouvernement avant fin 2010 (M.Yousfi)
ALGER - Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a annoncé, jeudi à Alger, qu'un ''ambitieux programme'' pour le développement des énergies renouvelables sera présenté au gouvernement avant la fin de l'année. "Nous allons présenter avant la fin de l'année un programme ambitieux en matière de développement des énergies renouvelables", a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière à l'APN consacrée au débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement. ''C'est un programme qui comprend un certain nombre de projets que nous allons réaliser en Algérie'', a-t-il précisé. Le ministre a expliqué que parmi ces projets certains seront réalisés en partenariat, soulignant que ''nous allons demander trois choses à nos partenaires étrangers : l'acquisition de technologies en ce qui concerne les laboratoires de recherche et l'expertise, la fabrication des équipements nécessaires au développement des énergies renouvelables en Algérie, car le coût de leur importation serait excessif, et (enfin) l'exportation des excédents d'électricité produite à partir de ces énergies vers des marchés extérieurs, notamment européens''.
''Si les partenaires sont d'accord pour ces conditions, nous sommes prêts à y aller. S'ils ne le sont pas, nous n'allons pas y aller'', a-t-il ajouté.
Interrogé sur le lancement du projet Medgaz, le ministre a répondu que ''j'espère qu'il sera mis en route avant la fin de l'année''. Le lancement de ce projet, réalisé en partenariat avec des compagnies espagnoles et françaises, a été reporté à plusieurs reprises.
Concernant les activités de Sonatrach à l'international, M. Yousfi a indiqué qu'aucune révision des activités de la compagnie nationale des hydrocarbures n'est envisagée. ''Il n'y a pas de révision de la politique de Sonatrach pour le développement de ses activités à l'international'', a-t-il dit, avant de préciser que des discussions sont en cours entre Sonatrach et BP pour la cession des actifs en Algérie du groupe pétrolier britannique.
Par ailleurs, M. Yousfi a annoncé que des investissements seront consentis par l'Etat pour développer l'activité raffinerie en Algérie. ''Il va y avoir des investissements dans le domaine du raffinage. Nous allons rénover et accroître les capacités des raffineries existantes. Et nous allons très certainement construire de nouvelles raffineries pour satisfaire les besoins du pays à très long terme'', a-t-il expliqué.
Enfin, sur les prix du brut et les efforts de l'OPEP pour maintenir les cours à un niveau avantageux pour les pays producteurs, M. Yousfi a affirmé que ''je crois qu'il y a un consensus entre les membres de l'Organisation à ce que les prix du pétrole ne descendent pas au-dessous d'un certain niveau, entre 70 et 80 dollars (à) Je souhaite que les prix du pétrole soient à ce niveau là pour valoriser nos exportations''.
L'Algérie et la France "ne peuvent que regarder vers l'avenir" (Medelci)
ALGER - L'Algérie et la France "ne peuvent faire autrement que de regarder vers l'avenir", mais cela ne signifie pas pour autant "dire n'importe quoi sur le passé", a affirmé jeudi le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le ministre a souligné sur les ondes de la radio Chaîne III que les relations avec la France "sont en train de prendre une nouvelle tournure souhaitée par les deux parties", rappelant l'existence entre les deux pays d'une relation "stratégique". "Les situations tendues, mais relativement bien précises, que nous avons vécues au cours des derniers mois, ont laissé place à plus d'ouverture", a-t-il dit. M. Medelci a rappelé, dans ce sens, les récentes visites de plusieurs responsables français en Algérie, dont celle de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice, qu'il a qualifiée de "grande personnalité politique" et "amie de l'Algérie". "Nous sommes prêts à recevoir, prochainement, Jean-Pierre Raffarin qui va, avec le ministre de l'Industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, examiner les questions économiques", a-t-il ajouté.
Cet examen sera effectué "non pas sous l'angle du contentieux, parce qu'il n'y en a pas, mais sous celui de savoir comment faire en sorte pour que le potentiel existant entre les deux pays puisse se transformer en projets concrets, plus nombreux et utiles", a-t-il précisé.
Après s'être interrogé si pour autant tous les problèmes seront réglés, il a affirmé: "Je ne crois pas que nous ayons cette prétention, mais nous voulons nous inscrire dans une dynamique qui mette en avant le sens de la responsabilité".
Le Front Polisario réitère son soutien aux démarches de l'envoyé des Nations unies pour le Sahara Occidental
CHAHID EL HAFED - Le Front Polisario a réitéré jeudi sa confiance et son soutien aux démarches de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross pour l'application des résolutions de l'ONU concernant le Sahara occidental, a rapporté l'agence de presse sahraouie (SPS). "Nous avons été satisfaits de la visite de Christopher Ross et nous lui avons réitéré notre confiance et notre soutien à ses démarches visant l'application des résolutions de l'ONU sur le Sahara occidental", a déclaré Mohamed Kheddad, membre du Front Polisario chargé du dossier du référendum, à l'issue de la visite de M. Ross au Sahara occidental, a précisé la même source. Lors de sa rencontre avec M. Ross, le Front Polisario avait souligné que "l'ONU ne peut se contenter du rôle de médiateur, car elle a des responsabilités envers le peuple sahraoui afin de finaliser le processus de décolonisation au Sahara occidental".
"La seule revendication du peuple sahraoui est l'indépendance pour laquelle il a consenti tant de sacrifices et versé tant de larmes. Il croit que les voies démocratiques peuvent l'aider à atteindre cet objectif à travers l'autodétermination", a ajouté le Front Polisario.
S'agissant de la rencontre prévue entre les deux parties au conflit, en l'occurrence le Maroc et le Front Polisario, M. Kheddad a affirmé que "les négociations doivent se dérouler dans un climat de confiance. De ce fait, les violations des droits de l'homme dans les territoires occupés doivent cesser, et la question des milliers de sahraouis sortis des villes occupées pour protester contre leurs conditions sociales et économiques doit être réglée".
Lors de sa visite, M. Ross a été reçu par le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a indiqué SPS rappelant qu'il a également visité des institutions sahraouies.
Les députés appellent à développer davantage le secteur de l'agriculture
ALGER - Des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont souligné, jeudi à Alger, la nécessité de développer davantage le secteur de l'agriculture, le qualifiant d'"unique" moyen de réaliser la sécurité alimentaire et d'atteindre une économie diversifiée. S'exprimant lors d'une séance plénière dédiée au débat sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, présentée le matin par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, des députés ont affirmé que "seul le développement du secteur agricole permettra à l'Algérie d'atteindre une autosuffisance alimentaire et de réduire l'énorme facture des importations alimentaires". "L'Algérie ne peut plus continuer d'avoir une économie basée essentiellement sur les exportations des hydrocarbures en raison de l'instabilité que connaît le marché international du pétrole et l'émergence d'un nouveau type de gaz non-conventionnel", ont-ils estimé lors de cette séance présidée par Abdelaziz Ziari, président de l'APN, en présence du Premier ministre et de membres du gouvernement.
Mettant l'accent sur la nécessité de l'amélioration des conditions sociales des agriculteurs, ils ont appelé à encourager davantage la construction de logements ruraux dans le but de fixer les populations dans leurs régions agricoles et de réduire l'exode vers les grandes villes du Nord. D'autres membres ont, sur un autre registre, recommandé au gouvernement de créer de nouveaux laboratoires algériens de la qualité et de développer ceux qui existent déjà dans le but, à la fois, de contrôler les différents produits importés et de réduire les "énormes" frais que l'Algérie dépense annuellement en faisant appel aux services de laboratoires étrangers.
Qualifiant de "positives" les réalisations de l'Algérie dans des secteurs comme les travaux publics ou le transport au cours des dernières années, les députés ont estimé qu'il était nécessaire de consacrer plus d'efforts au développement d'autres domaines comme ceux des services et des énergies renouvelables.
Par ailleurs, les représentants du peuple se sont félicités de l'important budget consacré par l'Etat au programme quinquennal 2010-2014 (plus de 21.000 milliards de DA), mettant en garde contre toutes les formes de "détournement et de dilapidation qui viendront mettre en échec les efforts du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du gouvernement pour le développement du pays". "Il est nécessaire de passer à une meilleure gestion des biens publics et d'éviter les impacts négatifs générés par des scandales comme ceux de Khalifa, de la Sonatrach ou du projet de l'autoroute est-ouest", ont-ils ajouté.
Le débat autour de la Déclaration de politique générale du gouvernement se poursuivra dimanche et lundi à l'APN alors que la réponse du Premier ministre est attendue pour jeudi.
Les perspectives de coopération maritime entre les pays de l'UMA examinée à Rabat (Maroc)
ALGER - La commission maghrébine chargée de la relance de la coopération maritime entre les pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA) a examiné mercredi au siège du secrétariat général de l'Union à Rabat (Maroc) les voies et moyens du renforcement des flottes commerciales maritimes maghrébines, ainsi que le projet de connexion des ports de ces pays par un réseau informatique, a-t-on indiqué jeudi dans un communiqué du secrétariat général de l'UMA dont une copie est parvenue à l'APS. La commission a également examiné les moyens d'établir des liaisons entre les marines marchandes maghrébines, a précisé le communiqué. Elle a, en outre, souligné l'importance pour les parties en charge des ports commerciaux maghrébins de procéder à l'élaboration d'un programme d'action commun comprenant l'échange d'expériences dans le domaine du développement des services de logistique au niveau des ports maghrébins et la réalisation de ports nouvelle génération.
La commission a, à cet effet, noté la proposition tunisienne relative à l'organisation de la première session des journées maghrébines de la mer à Tunis en 2011, avec la participation d'hommes d'affaires, de délégués d'armateurs et de transporteurs et de spécialistes des marines marchandes maghrébine, euro-méditerranéenne et internationale, a souligné la même source.
Ces journées maghrébines de la mer visent à examiner les voies et moyens du développement du secteur maritime, notamment la fluidité de la circulation des personnes et des marchandises dans l'espace maghrébin et euro-méditerranéen ainsi que les perspectives de l'intégration maghrébine dans les domaines prometteurs de la marine marchande notamment des industries maritimes, de la construction navale, de la logistique maritime, des activités de pêche et des activités de loisirs et de tourisme maritime.
Le conseil ministériel des transports de l'UMA qui supervise les activités de la commission maritime maghrébine avait souligné, lors de sa 12e session tenue à Syrte (Libye) en juillet 2009, la nécessite de renforcer la coopération maritime maghrébine et de définir les principaux volets des activités de la commission maritime maghrébine.
Lutte anti-drogue: consolider les relations de coopération entre les pays arabes
TUNIS - La 24e conférence arabe des responsables des organes de lutte anti-drogue a adopté au terme de ses travaux, mercredi à Tunis (Tunisie), une série de recommandations visant à soutenir les efforts arabes en matière de lutte anti-drogue et à consolider les relations de coopération entre les pays arabes dans ce domaine. Les conférenciers ont appelé les pays membres à renforcer les mesures de prévention contre l'utilisation de drogues et de psychotropes, à travers l'élaboration de programmes nationaux coordonnés et le renforcement du contrôle sur les médicaments et produits pharmaceutiques, outre le durcissement des sanctions prévues contre les trafiquants.
Les recommandations ont, également, souligné l'importance de tirer profit des expériences internationales en matière de prévention et de lutte anti-drogue et d'intensifier les soins prodigués aux toxicomanes, à travers la création de centres de désintoxication pour favoriser leur réinsertion dans la société.
L'accent a, d'autre part, été mis sur la nécessité d'intensifier le contrôle en matière de lutte anti-drogue et de renforcer la coopération sur le terrain entre les différents organes de lutte anti-drogue, outre l'activation des accords déjà signés et la signature davantage d'accords bilatéraux en vue de venir à bout de ce phénomène.
Compte tenu de la recrudescence du trafic de stupéfiants par voie maritime, les participants ont appelé à la formation de cadre spécialisés dans ce domaine et au soutien des équipements et techniques de pointe. Un appel a, par ailleurs, été lancé aux pays membres pour œuvrer à la consolidation des relations de coopération et à l'échange d'information et d'expertise nécessaire en matière de trafic de drogue par voie maritime. Les recommandations issues de la conférence seront soumises à l'examen et à l'adoption lors de la prochaine session du conseil des ministres arabes de l'Intérieur.
Les travaux de la conférence avaient débuté mercredi en présence de délégations arabes, dont la délégation algérienne et une délégation d'Interpol.
Le Département d'Etat relève le grand intérêt des entreprises américaines pour le marché algérien
WASHINGTON - Le sous-secrétaire d'Etat américain chargé des affaires économiques, de l'énergie et des affaires commerciales, Robert D. Hormats, a indiqué jeudi au ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, que les compagnies américaines se montraient très intéressées par le marché algérien. M. Sellal, qui effectue une visite de travail à Washington du 21 au 22 octobre, a été longuement reçu au Département d'Etat par M. Hormats qui a relevé également les opportunités qui existent dans le cadre du plan quinquennal de développement lancé par l'Algérie sur la période 2010-2014. Ce programme est doté d'une enveloppe budgétaire de 286 milliards de dollars. Les deux parties ont abordé l'état des relations entre les deux pays et se sont félicités de l'évolution positive de ces relations. S'agissant du secteur de 1'eau, les deux responsables ont discuté des opportunités d'investissements et de coopération dans le cadre du partenariat entre les compagnies algériennes et américaines.
M. Sellal a entamé sa visite aux Etats-Unis par une série d'entretiens avec de hauts responsables américains des Départements d'Etat, de 1'Agriculture et du Commerce. Le ministre poursuivra ses entretiens jeudi et vendredi et doit également rencontrer, lors d'un séminaire consacré au secteur des eaux, les responsables d'une centaine de compagnies américaines, au cours duquel M. Sellal présentera un exposé sur le secteur national des ressources en eau et les projets retenus par l'Algérie dans le domaine de l'hydraulique, dans le cadre du programme quinquennal des investissements publics 2010-2014.
Par ailleurs, le programme d'activités du ministre prévoit également la visite vendredi d'un site de traitement des eaux usées dans les environs de Washington DC, et la signature de plusieurs instruments de coopération dans le secteur des ressources en eau, préalables à la conclusion d'accords de partenariat.
Il s'agira essentiellement de la signature de documents de coopération avec respectivement ''Agriculture Research Service'' (ARS), qui est le principal département de recherche dans le secteur de l'hydraulique au niveau du ministère américain de l'Agriculture, et avec les universités du ''Colorado State University'' et ''University of District of Columbia'' (UDC).
Ecriture de l'histoire: plaidoyer pour l'utilisation de tous les outils scientifiques
ALGER - Les participants à la conférence internationale sur l'écriture de l'histoire nationale ont souligné jeudi à Alger la nécessité d'utiliser tous les outils scientifiques disponibles dans l'écriture l'histoire, en particulier celle de la période coloniale et de la Révolution. C'est dans ce cadre que le chercheur Mohand Arezki Ferad, spécialisé dans l'héritage culturel en Kabylie, a insisté, dans une conférence intitulée "La lecture colonialiste de la société Zouaouie", sur la nécessité d'étudier tout ce qui a été écrit par les historiens français sur l'Algérie et qui depuis le début de la colonisation allait dans le sens, a-t-il dit, de "consacrer le projet colonialiste" et semer la division parmi les enfants de ce pays.
Il a cité parmi ces historiens français, qui ont manifesté un intérêt pour la Kabylie, l'anthropologue Adolph Hanonteau qui a réalisé des études approfondies, dès le 19ème siècle, sur les traditions et les coutumes des habitants de la Kabylie. Cet anthropologue, a ajouté Mohand Arezki Ferad, s'est particulièrement intéressé au mode de vie des Kabyles et à leur langue Amazighe afin, de comprendre leurs règles et normes sociales et assimiler leur culture dans le but de les maintenir sous la domination colonialiste.
C'est dans ce sens qu'il a souligné que Hanonteau "considérait dans ces écrits que les Kabyles étaient différents du reste des habitants de l'Algérie, ce qui faciliterait leur assimilation à la culture européenne". "Ce genre d'écrits constitue un danger pour les lecteurs et pour les générations actuelles d'Algériens, surtout après leur réédition ces dernières années", a-t-il averti. Il a conclu son intervention en relevant que "les écrits de Hanonteau comporte des vérités mais, aussi, du venin, en déformant les coutumes des habitants de la Kabylie et l'histoire de plusieurs personnalités héroïques de la région, à l'instar de Lala Fadhma N'Soumer", appelant, à ce sujet, les chercheurs algériens à réécrire l'histoire de cette héroïne nationale.
De son côté, Nadhira Chetouane, du département Histoire de l'université d'Alger, a souligné "le rôle de la source orale dans l'écriture de l'histoire nationale". Elle a estimé, à ce propos, que le récit oral est "une source principale devant l'absence de documents écrits relatifs aux événements". Elle a affirmé, dans ce cadre, que "de nombreux événements survenus durant la guerre de Libération nationale sont retenus dans le récit oral, eu égard à la nature de l'action révolutionnaire et l'activité clandestine". Reconnaissant les limites scientifiques du récit oral dans l'écriture de l'histoire, au regard des considérations subjectives du témoin ou de l'acteur ayant une relation avec l'événement étudié, Mme Chetouane a insisté sur "l'importance" de cette source dans l'écriture de l'histoire de l'Algérie.
Le président du Conseil scientifique de la faculté des Sciences humaines de l'université d'Oran, le Dr Abdelmadjid Benaima, a mis l'accent, dans son intervention intitulée "Les manuscrits comme source dans l'écriture de l'histoire", sur le rôle de cet outil dans l'enregistrement des événements historiques et leur archivage. C'est, ainsi, qu'il a estimé que "les manuscrits sont une source importante dans l'écriture de l'histoire culturelle, sociale et politique de l'Algérie durant la période médiévale ou contemporaine".
Le Dr Mohamed Salah Bouchakour de l'université de Chlef a évoqué, dans une intervention au sujet des sources de l'histoire coloniale en Algérie, la question des archives des banques, à partir de 1849, pour comprendre comment le colonialisme avait pu asseoir son emprise économique dans le pays.
Le recteur de l'université Emir Abdelkader de Constantine, Abdallah Boukhelkhal, a, de son côté, appelé à la création d'un Haut conseil de la mémoire, estimant que la question de l'histoire est l'affaire de tous les secteurs et institutions de la République.
Infrastructures en Afrique: plaidoyer pour un partenariat public et privé
DAKAR - Le développement de l'Afrique est "étroitement" lié à la disponibilité des fonds destinés au financement du secteur des infrastructures, qui nécessite la mise en place d'"un partenariat public et privé" et son accompagnement par le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), ont affirmé les participants à un forum ouvert jeudi à Dakar. Le partenariat public et privé est le meilleur moyen pour faire face aux conditions de financement et le montage de grands projets d'infrastructures en Afrique, tels les transports, les télécoms, l'électricité ou encore la gestion des villes, ont indiqué des intervenants lors des panels de discussions engagés à cette occasion.
Placé sous le thème "Le partenariat public et privé, instrument des infrastructures en Afrique", le forum se veut, selon ses initiateurs, un espace pour "étudier les projets en profondeur et d'échanger sur les meilleurs pratiques en matière de financement sur la base du partenariat".
S'exprimant à cette occasion, Madeleine Yo, conseillère auprès du ministère ivoirien de l'économie et des finances, a souligné l'"impératif de l'existence d'un tel partenariat pour surmonter l'handicap engendré par la rareté des ressources". "Notre continent fait face au manque de ressources, et il est plus que jamais important de relever les défis qui s'imposent en matière de réalisation d'infrastructures adéquates", a constaté Mme Yo, énumérant, dans le même sens, le genre d'infrastructures dont l'Afrique a besoin pour son développement socio-économique.
Evoquant l'"important potentiel" sur lequel peuvent compter les pays du continent dans leurs politiques respectives de développement, l'experte ivoirienne a exprimé sa conviction quant à l'efficacité du NEPAD dans l'accompagnement des projets d'infrastructures. "Le NEPAD est porteur d'espoir pour l'Afrique, il faut qu'il soit, en tant que +relais+, impliqué dans les programmes d'infrastructures et permettre à nos pays d'être les premiers bénéficières", a notamment déclaré à la presse Mme Yo, en marge de ce forum.
Soulignant le caractère "stratégique" des routes, des télécommunications, de l'hydraulique et des aéroports, la conseillère ivoirienne a, par ailleurs, appelé à l'appui de partenaires, citant notamment la Banque africaine de développement (BAD). "L'infrastructure est le creuset du développement, d'où la nécessité de mettre en place un partenariat public et privé pour accompagner nos Etats, en mettant également à contribution les organisations sous-régionales ainsi que les partenaires au développement (les Assureurs, la BAD, la Banque mondiale)".
De son côté, le représentant résident régional de la BAD au Sénégal, Mohamed H'midouche, a indiqué que le principe du partenariat entre le public et le privé pour financer les infrastructures constitue "une solution appropriée". Le secteur des infrastructures, a-t-il également rappelé, représente 40,9% des 3417 prêts et dons octroyés par la BAD de 1967 à 2008. En 2009, les approbations de la même Banque en faveur des infrastructures avaient atteint 3,91 milliards Unités de compte (1 Unité de compte = 1 euro).
Il est à rappeler que le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) a été lancé en juillet dernier en marge du 15e Sommet de l'Union africaine (UA). Chargé de "fusionner toutes les initiatives continentales portant sur les infrastructures en un seul programme cohérent pour tout le continent", le PIDA est une initiative conjointe de la Commission de l'UA, du secrétariat du NEPAD et du Groupe de la BAD.
Plus de 200 spécialistes à un Congrès méditerranéen de chirurgie réparatrice à Oran
ORAN - Plus de 200 spécialistes en chirurgie plastique et des brûlés participeront à un congrès méditerranéen prévu les 30 et 31 octobre prochains à Aïn El-Turck (Oran), a-t-on appris jeudi des organisateurs. Cette manifestation scientifique internationale est initiée par le Mediterranean Burns Club (MBC, basé en Italie) en partenariat avec le Centre hospitalo-universitaire (CHUO) et la faculté de médecine d'Oran. "La mise en relief des dernières avancées enregistrées dans le domaine de la chirurgie réparatrice constitue l'objectif principal de cette rencontre", a indiqué à l'APS le professeur Kaïd Slimane qui préside le comité d'organisation. "Le congrès vise en outre à la vulgarisation de cette spécialité en Algérie où l'on compte seulement 4 services, dont deux à Alger et un à Annaba", a souligné le Pr Kaïd qui est responsable du pavillon des brûlés du CHU d'Oran.
Le spécialiste a précisé dans ce contexte que sur les 58 services de chirurgie opérationnels à Oran, son pavillon est le seul à être dédié à la branche réparatrice, prenant en charge chaque année pas moins de 3.000 patients. "L'opération chirurgicale dans ce domaine est souvent longue et complexe, nécessitant parfois des dizaines d'interventions, notamment pour les sujets gravement atteints au visage et aux mains", a-t-il expliqué.
Le Pr Kaïd s'est félicité à cet égard de la mise en place par la tutelle d'un résidanat en chirurgie plastique dès 2011, ainsi que du projet de réalisation d'un Centre régional des grands brûlés à Oran.
Plusieurs conférences sont au menu du prochain congrès, qui seront données par des spécialistes algériens et étrangers venus de France, d'Italie, du Liban, du Maroc et de la Tunisie. Parmi les thèmes retenus, les brûlures électriques, les brûlures en situation de catastrophe, les brûlures des enfants, les recouvrements cutanés, la réduction mammaire, et la prise en charge du vieillissement du visage.
L'UA appelle au respect du délai du second tour de la présidentielle en Guinée
DAKAR - L'Union africaine (UA) a appelé au respect du délai du deuxième tour des élections présidentielles prévu dimanche prochain en Guinée, se félicitant de la nomination d'un nouveau président de la Commission électorale indépendante (CENI), dans un communiqué reçu jeudi à Dakar. "Cette nomination permettra de sortir la transition du blocage occasionné par la crise au niveau de la CENI et de relancer les préparatifs en vue de la tenue, à la date prévue, du second tour de l'élection présidentielle en Guinée", a précisé le communiqué. Demandant aux deux candidats et aux alliances qui les soutiennent de créer "les conditions favorables à la tenue d'un scrutin apaisé", M. Ping, s'est, en outre, félicité de la nomination du Général Siaka Toumani Sangaré comme président de la CENI ainsi que de l'accueil "favorable réservé à cette nomination par les deux candidats du second tour".
L'UA a également demandé aux autorités de la transition de tout mettre en œuvre pour que le second tour de l'élection présidentielle se tienne comme prévu "dans les conditions de régularité, d'équité et de transparence requises, indispensables à l'acceptation, par tous, des résultats du scrutin", lit-on dans le texte.
Par ailleurs, l'organisation panafricaine a invité les autorités guinéennes à faciliter les activités des missions d'observation électorale, et encouragé les Guinéens à accomplir "massivement" leur devoir électoral et à rendre ainsi "irréversible" les avancées de la démocratie pluraliste dans leur pays. Il est à souligner que le nouveau président de la CENI a prévu de discuter avec les deux candidats, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, sur le maintien ou le report de la date du deuxième tour de la présidentielle prévu le 24 octobre.
De son côté, le Comité de suivi des préparatifs des élections a enregistré la veille "quelques obstacles" qui pourraient mener au report, pour la deuxième fois, de ce scrutin, censé sortir la Guinée de sa crise politique. Le Comité présidé par le Général Ali Traoré, représentant du président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise guinéenne, a notamment constaté "le retard dans la distribution des cartes de vote parmi les Guinéens à l'étranger, le gel de l'argent destiné au financement des élections et le conflit ayant paralysé la CENI".
Abdelkader Messahel reçu par le vice-président soudanais
KHARTOUM - Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a été reçu, jeudi à Khartoum, par le vice-président du Soudan M. Ali Osman Taha à qui il a transmis un message du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au président Omar El-Bachir. L'entretien a porté sur les relations bilatérales et les perspectives de leur développement ainsi que sur les résultats des travaux de la 3e session de la commission mixte de coopération qui se sont achevés en fin de matinée de jeudi dans la capitale soudanaise. L'accent a été mis au cours de cet entretien sur l'approche novatrice mise en œuvre par les deux pays pour la prise en charge de leurs préoccupations dans la construction d'un partenariat économique fécond et mutuellement avantageux.
Les deux responsables ont également évoqué les derniers développements intervenus au Soudan, notamment au sud du pays et au Darfour et les préparatifs des consultations populaires qui se tiendront, en janvier 2011, à Abyei et au sud Soudan, conformément à l'Accord de paix global de Naivasha, signé en 2005 entre le gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du peuple du Soudan (MPLS).
Le vice-président soudanais s'est félicité du rôle joué par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la promotion de la paix et du développement à l'échelle du continent africain. Il a également mis en relief le rôle de l'Algérie au sein des différents foras internationaux pour la défense des intérêts du continent et, dans le cas précis du Soudan, du rôle joué au sein du comité ministériel afro-arabe sur le Darfour et du comité ministériel de l'Union africaine pour la reconstruction post-conflit et le développement du Soudan.
M. Messahel prendra part, du 23 au 26 octobre 2010, à la visite qu'effectuera au Soudan le comité ministériel de l'Union africaine pour la reconstruction post-conflit et le développement du Soudan, rappelle-t-on. Durant cette visite, le comité ministériel aura des entretiens avec les autorités centrales soudanaises et se déplacera à Juba (sud Soudan) où il rencontrera les responsables de la région pour un échange de vues sur les voies et moyens à même de revitaliser les efforts déployés, notamment par l'Union africaine en vue de la reconstruction et le développement post-conflit au Soudan.
Conférence à Dakar pour renforcer les capacités des archivistes africains
DAKAR- Une conférence du Conseil international des archives (CIA) s'est ouverte jeudi à Dakar avec l'objectif d'aboutir à des recommandations susceptibles de renforcer les capacités des archivistes africains. Malgré ses moyens et ses ressources financières "limités", le CIA, initiateur de cette rencontre, entend vulgariser et exploiter son réseau pour aider les archivistes à travers le continent à mieux accomplir leurs missions, ont indiqué les organisateurs. Cité par des médias, Reinder Van der Herde, représentant du président du CIA, a soutenu que cette institution possède "une expertise, un réseau mondial, des produits et outils important pour venir en aide au profit des archivistes". Soulignant l'importance d'établir des "partenariats" et d'identifier de "nouvelles voies", M. Herde a rappelé l'apport et l'aide apportés par le CIA à plusieurs régions et pays, en matière d'utilisation et de gestion des archives.
C'est pourquoi, a-t-il justifié, il faut accentuer les efforts sur "le développement des principes de gestion des archives numériques et l'accès aux logiciels", rappelant que des "logiciels ouverts sont disponibles" et peuvent profiter aux archivistes du continent.
En vue de valoriser les archives et leur donne "un rôle plus important" dans la société, d'autres intervenants ont plaidé pour "un égal accès à la mémoire", en accentuant "le partage, et l'échange des informations ainsi que des expériences" entre les services d'archives nationaux.
Plus d'une soixantaine de participants, parmi eux des parlementaires, prennent part à cette conférence prévue sur deux jours, sous le thème : "Modernité et durabilité : appui législatif pour le 21e siècle". Le CIA est une organisation chargée de "promouvoir la gestion et l'utilisation des documents et des archives, de même que la préservation du patrimoine archivistique de l'humanité dans le monde".
Salim Fergani et les "Azifet" pour étrenner le 4e festival international du Malouf de Constantine
CONSTANTINE - Le chanteur constantinois Salim Fergani et la formation féminine tunisienne "Azifet" animeront samedi le concert d'ouverture du 4ème festival international du malouf de Constantine, a indiqué, jeudi, le commissaire de la manifestation. "La soirée inaugurale prévue au théâtre de la ville sera marquée également par un hommage posthume à une grande figure du malouf constantinois, Abdelkader Toumi, disparu récemment et auquel est dédiée l'édition 2010 de la manifestation", a ajouté Djamel Foughali, également directeur de wilaya de la culture, lors d'un point de presse. La cérémonie d'ouverture donnera également lieu à des hommages à d'autres grandes figures de la musique andalouse, comme les Cheikhs Hadj Mohamed-Tahar Fergani, Abdelkader Darsouni, Ahmed Serri, Hamdi Bennani et Dib Layachi.
Outre les "Azifet" de Tunisie, la manifestation qui fait la part belle aux troupes et chanteurs du Malouf constantinois, sera rehaussée par la participation de quatre autres formations internationales, à savoir les troupes de Hacène Laribi de Libye, de Abdelfattah Bennis du Maroc, la formation syrienne "El Andalous pour le renouveau du patrimoine", et celle de la cantatrice espagnole de Séville Begona Olivida.
La 4e édition de ce festival sera également marquée par trois conférences ayant trait à l'histoire de la musique andalouse qui seront données les lundi, mardi et mercredi à 14 heures à la salle de conférence de la Maison de la culture Mohamed Laïd Al Khalifa. Des masters classes de violon sont également prévus au conservatoire communal sous la conduite des maîtres Samir Boukredira et Djamel Bensemmar, en plus d'une exposition d'instruments de musique traditionnels, a encore fait savoir le commissaire du festival.
G20: outre les politiques de changes, les Etats-Unis veulent des concessions sur le commerce extérieur
WASHINGTON - La réunion des ministres des Finances du G20, prévue les 22 et 23 octobre à Séoul (Corée du sud), promet d'être houleuse avec les propositions jugées quelque peu ''audacieuses'' du Secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, dans une interview publiée jeudi par le Wall Street Journal. Outre les pressions exercées sur les grands pays émergents, particulièrement la Chine, pour tenter de les persuader à assouplir leur politique de change, M. Geithner avance un autre pas de plus pour obtenir d'autres concessions de ces pays en leur demandant de s'engager pour des objectifs chiffrés sur les excédents commerciaux qu'ils réalisent, comme un ''moyen de contribuer à rééquilibrer l'économie mondiale''. ''Nous encourageons nos partenaires à mettre un peu de chair sur le squelette pour rééquilibrer les engagements", a déclaré M. Geithner au quotidien financier new-yorkais .
Ces ''normes'' chiffrées que Washington propose signifieraient que les pays devraient s'appliquer à limiter leur surplus des échanges de biens et services à un taux de 4 pc de leur produit intérieur brut, une façon pour les Américains ''de mesurer les progrès accomplis vers l'objectif d'une croissance mondiale plus équilibrée''.
Dans son entretien au WSJ, M. Geithner souligne que le monde avait grandement besoin de s'entendre sur les orientations de la politique de taux de change: '' A l'heure actuelle, il n'existe pas de sens établi de ce qui est juste''. Cependant, ajoute-t-il, une économie mondiale plus saine exige des efforts pour empêcher les gros excédents commerciaux dans les pays dont l'économie est axée sur l'exportation comme la Chine, et de réduire les déficits commerciaux dans les pays d'importation comme les Etats-Unis. A ce propos, M. Geithner divise les monnaies mondiales en trois groupes: dans l'un, il met les pays à monnaie "sous-évaluée par des mesures'', comme pour la Chine, soulignant, cependant, que si le rythme d'appréciation a été soutenu en septembre, cela aiderait à corriger la sous-évaluation.
Dans le deuxième groupe, il cite les ''économies émergentes avec des taux de change flexibles qui interviennent ou imposent des taxes pour tenter de réduire les risques de surévaluation importante qui découleraient des bulles et des pressions inflationnistes". Quant au troisième groupe, il s'agit "des principales devises, qui sont à peu près dans l'alignement maintenant", souligne l'argentier américain, qui estime que le dollar n'avait pas besoin de s'enfoncer davantage face à l'euro et au yen, tout en prétendant que les Etats-Unis ne poursuivaient pas une politique délibérée de dévaluation du dollar. Mais pour la Chine, la crise économique et financière des Etats-Unis est due à la politique ultra-accommodante de la réserve fédérale américaine (FED) qu'elle accuse d'avoir déstabilisé les changes au cours des années précédentes.
Quant à la question des excédents de balance commerciale, le ministère chinois du Commerce avait déjà émis un refus, la semaine dernière, considérant qu'un pays n'avait pas le droit de juger de ce qui est un niveau raisonnable de l'excédent commercial d'un autre pays.
Selon des analystes, les Etats-Unis vont encore tenter à la réunion du G20 d'amener les grands pays industrialisés à constituer un front uni au sein du G7 pour appeler la Chine et d'autres pays émergents à laisser leurs monnaies s'apprécier.
Sur la question du taux de change, même si certains responsables américains reconnaissent que les conditions n'étaient pas mûres pour un accord global sur les monnaies comme l'Accord du Plaza de 1985, ils considèrent que les discussions du G20 doivent se poursuivre dans une approche coopérative même sans promesses explicites de la Chine et des autres pays émergents.
Au cours de cette réunion, les ministres des Finances vont essayer de résoudre les différends sur les politiques de taux de change, où les Etats-Unis vont faire pression pour que ce groupe de pays industrialisés et de grands pays émergents s'entendent sur une déclaration de coopération sur les questions de taux de change, soit au cours de cette rencontre, soit lors du sommet des dirigeants prévu en novembre prochain à Séoul. Mais l'on avance qu'il est très peu probable que cette réunion sorte avec un important communiqué, les Coréens préférant réserver les annonces importantes lors du sommet du G20 de novembre à Séoul.
En somme, observent les analystes, la ''recette'' du gouvernement américain pour ''booster'' son économie et renforcer celle de la croissance économique mondiale se résume ainsi: les pays à gros excédent commercial, notamment la Chine, devraient exporter moins, compter davantage sur leur consommation intérieure et dévaluer leurs monnaies, tandis que les gros pays importateurs, tels les Etats-Unis, devraient exporter plus et compter moins sur leurs consommateurs, à travers une baisse du dollar.
La forêt de Tlemcen choisie pilote
TLEMCEN - La forêt de Tlemcen a été choisie "forêt pilote" par une délégation représentant un réseau international des forêts pilotes au monde, présidée par un expert canadien, a indiqué jeudi le responsable de la conservation des forêts de la wilaya. Ce choix, qui entrera en vigueur au mois de novembre, est intervenu au terme de la visite de trois jours de cette délégation dans la wilaya de Tlemcen, où elle a étudié la richesse et la variété forestière et faunistique que recèle la région ainsi que la bande côtière et les zones steppiques, a souligné Zoubeiri Mohamed. La même source a ajouté que la délégation a tenu des séances de travail avec les différentes parties concernées dont des responsables du secteur forestier et des représentants de la société civile et des collectivités locales riveraines de la forêt, avant d'effectuer une visite sur le terrain dans divers sites naturels et forêts de la wilaya comme "Tazarifet", plateau "Lalla Setti" et le Centre cynégétique.
Selon la même source, ce choix pour lequel trois autres wilayas du pays ont été candidates (El Tarf, Béjaïa et Khenchela) permet l'intégration de la forêt de Tlemcen au sein du "Réseau de forêts pilotes du monde" afin de bénéficier d'une variété de programmes visant à protéger et à améliorer le patrimoine forestier et investir dans le potentiel humain et naturel de la forêt dans des activités qui s'adaptent avec l'environnement et contribuent au développement durable.
Le patrimoine forestier à Tlemcen occupe une superficie totale d'environ 217.000 hectares, soit 24 pour cent de la superficie totale de la wilaya et recèle plusieurs variétés d'arbres dont le pin d'Alep et le chêne. La wilaya dispose d'un parc national couvrant une superficie de 8.225 hectares et comprend sept communes dont notamment Tlemcen, Mansourah, Ain Fezza. Elles sont caractérisées par un nombre important de monuments de valeur historique tels que le complexe religieux d'El Eubbad, constitué principalement de la mosquée "Sidi Boumediene" et sa coupole, Dar-Es-Sultan, ainsi que les vestiges de Mansourah qui datent de l'ère mérinide, les monuments des zianides au haï antique "Agadir".
En plus de ces sites historiques, le parc de Tlemcen, créé en 1993 comprend d'autres naturels attrayants tels que les cascades d'El Ourit, les grottes de Béni Add dans la commune de Ain Fezza, les zones humides telles que "Dhayet El Ferd" classée par la Convention "Ramsar" et qui accueille, à des saisons différentes, un nombre d'oiseaux migrateurs, notamment les espèces rares ou menacées d'extinction, en plus de paysages pittoresques de plaines et de vallées.
D'autre part, la wilaya dispose, sur le plan scientifique, d'un institut dédié aux sciences forestières et des laboratoires à l'université "Abou Bekr Belkaid" versée dans l'environnement et sa protection, ainsi que de multiples associations écologiques, ce qui a valu à la wilaya de mériter ce choix, a-t-on expliqué.
L'APN établit son calendrier pour la période du 21 octobre au 14 novembre
ALGER - Le Bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN) a établi son calendrier pour la période du 21 octobre au 14 novembre, a indiqué jeudi un communiqué de l'Assemblée. La séance de la matinée de jeudi a été consacrée à la présentation de la déclaration de politique générale par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et s'est poursuivie dans l'après-midi par le débat de ce document, a précisé le communiqué. Les travaux de l'APN se poursuivront dimanche et lundi prochains par le débat de ce document et les interventions des présidents des groupes parlementaires, a ajouté la même source. La séance de jeudi 28 octobre sera consacrée aux réponses du Premier ministre, Ahmed Ouyahia aux questions des députés.
Les travaux de mardi 2 novembre seront consacrés à la présentation du projet de loi de finances et de budget pour l'année 2011, des communications sur les budgets sectoriels des ministres de l'Intérieur et des Collectivités locales, des Ressources en eau, de l'Agriculture et du Développement local, et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière outre la présentation du rapport préliminaire de la Commission des finances et du budget sur ce projet qui sera suivi par un débat général. Le débat général du projet de loi de finances se poursuivra mercredi 3 novembre et jeudi 4 novembre.
La séance de dimanche 7 novembre sera consacrée à la poursuite du débat général de la loi de finances, aux interventions des présidents des groupes parlementaires et aux réponses des ministres aux questions des députés. Le vote du projet de loi de finances 2011 est prévu pour dimanche 14 novembre, a indique la même source qui ajouté que le bureau de l'APN peut modifier ce calendrier, en cas de nécessité, et tenir des séances nocturnes selon le nombre des députés devant faire des interventions.
11e congrès de l'ONM en novembre 2011 (M. Abadou)
ALGER - Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a annoncé jeudi que l'organisation tiendra son 11e congrès en novembre 2011. Dans une allocution prononcée à l'issue des travaux de la 4e session du conseil national des moudjahidine, M. Abadou a indiqué que le congrès portera sur l'adaptation du statut et du règlement intérieur de l'ONM aux développements qui surviennent dans le pays, afin qu'"elle puisse poursuivre sa mission conformément aux principes de la glorieuse guerre de novembre". Le responsable a mis l'accent sur l'importance de "régler les dossiers gelés des moudjahidine et de mener des enquêtes sur les concernés", soulignant que certains moudjahidine ne souhaitent que bénéficier des "avantages matériels".
S'agissant de la criminalisation du colonialisme, M. Abadou a réaffirmé la position de l'ONM qui appelle à la promulgation d'une loi criminalisant le colonialisme, affirmant que cette position est "inaliénable et ne cède sous aucun prétexte au chantage". "Le peuple algérien, a-t-il dit, ne peut oublier les actes criminels commis par le colonialisme à son encontre". Cette position, a-t-il indiqué, "n'est pas une surenchère mais une autodéfense et une réaction contre la loi glorifiant le colonialisme".
Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONM a exhorté les moudjahidine à "accélérer l'écriture de l'histoire de la guerre de libération, en s'appuyant sur les mémoires collectives". Les historiens, a-t-il ajouté, se chargeront du reste. Par la suite, les membres du conseil national ont adopté trois résolutions, à savoir : la résolution sur l'histoire et l'information, celle relative aux affaires sociales et la résolution de politique générale.
Dans la résolution de politique générale, les moudjahidine ont appelé les membres de l'APN à l'adoption du document sur la criminalisation du colonialisme, soulignant qu'ils continueront à revendiquer la reconnaissance par la France de ses crimes et l'indemnisation du peuple algérien.
Sur un autre registre, les moudjahidine ont exprimé leur soutien total à la position de l'Algérie qui rejette toute ingérence dans les affaires intérieures des pays du Sahel, car cela constitue une atteinte à la stabilité de la région. Ils ont par la même occasion appelé le Maroc à entrer en négociations directes avec les représentants du peuple sahraoui. Les membres du conseil ont dénoncé la position de certains pays, notamment la France qui soutiennent l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc.
Le FNA continuera à œuvrer au "renforcement de l'Etat de droit" (Moussa Touati)
KHENCHELA - Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a affirmé, jeudi à Khenchela, que son parti œuvrera au "renforcement de l'Etat de droit, de justice et d'égalité entre tous les Algériens". M. Touati qui animait un meeting des militants et sympathisants du FNA, à la maison de la culture Ali-Souaï, a assuré que son parti s'était engagé dans la compétition électorale par "conviction politique", et exhorté les militants du parti à resserrer les rangs et à se préparer pour affronter la prochaine échéance électorale de 2012 avec "plus de conscience et de sérieux". Il a affirmé, dans ce contexte, que les portes du parti seront cette fois-ci "fermées aux opportunistes et aux parasites qui s'étaient portés candidats aux assemblées locales et même nationale au nom du FNA qu'il ont ensuite quitté pour servir leurs propres intérêts personnels".
Une rencontre similaire avait été présidée par M. Touati dans la matinée à Tébessa, où il a plaidé pour "l'élargissement des prérogatives des élus locaux dans la gestion des communes et des wilayas". Pour le président du FNA, les "1.874 élus" de son parti dans les assemblées élues, APN, APW et APC, "lui ont permis de devenir la 3e force politique du pays".
L'Algérie aux journées cinématographiques de Carthage
TUNIS - La 23e édition des journées cinématographiques de Carthage (JCC) sera ouverte samedi à Tunis, et verra la projection de 250 films représentant 67 pays dont l'Algérie. Des films documentaires ainsi que des longs et courts-métrages seront projetés pour la première fois au cours de ce festival. En marge du festival, l'Union internationale des journalistes organisera des séances-débats autour de plusieurs thèmes, dont l'organisation de stages au profit des journalistes du 7ème art pour approfondir leurs connaissances cinématographiques. A cette occasion, une conférence arabo-africaine sur le cinéma sera organisée avec à son programme la présentation d'une série de projets de production cinématographique arabo-africaine.
Le secteur privé algérien a toutes les conditions pour émerger durablement
CONSTANTINE - Le secteur privé algérien "a toutes les chances d'émerger durablement pour peu qu'il ait de l'ambition et accepte un changement de statut pour dépasser le niveau embryonnaire de l'entreprise familiale", a estimé, jeudi à Constantine, Mustapha Mekidèche, économiste. Invité par le bureau de wilaya de la Confédération algérienne du patronat (CAP), cet expert international, vice-président du Conseil national économique et social (CNES), a animé, devant des opérateurs économiques de la wilaya de Constantine, une conférence qu'il a intitulée "Où en est l'entreprise algérienne en 2010 ? Entre potentiel réel et contraintes persistantes : quelles marges de manœuvres pour les parties prenantes ?". Analysant "les pesanteurs qui entravent le décollage de l'entreprise algérienne et continuent de contrarier son émergence", le conférencier s'est attardé sur les caractéristiques de la structure statutaire des entreprises privées qui sont à 95,73 % des affaires familiales (Sarl notamment), ne pouvant de ce fait envisager des fusions, des acquisitions et des regroupements, "une perspective incontournable pour asseoir des fondements solides à la compétitivité de l'économie et à la production de biens hors hydrocarbures".
M. Mekidèche a qualifié d'"enjeu majeur", la mise en place d'un ensemble de PME "nombreuses et compétitives", dotées d'une "élite de managers et de champions" invités à dialoguer avec l'ensemble des partenaires pour assainir l'environnement et créer les conditions d'une émergence plus forte, à la faveur d'un rythme d'investissement public élevé, avec 286 milliards de dollars pour le plan quinquennal 2010-2014, dont 50 % sont orientés pour améliorer le capital humain, garant du développement durable (formation, santé..).
"Avec 40 milliards de dollars d'importations et 2 milliards d'exportations hors hydrocarbures, les défis que doit relever l'entreprise algérienne sont-ils à sa portée ?", s'est interrogé cet économiste qui oppose au "pessimisme des analyses", "l'optimisme de l'action", en constatant que pour certaines filières "le bout du tunnel est quasiment atteint", citant notamment les progrès enregistrés par la céréaliculture (60 millions de quintaux en 2009, 40 millions en 2010) la plasturgie (150.000 tonnes), la tomate industrielle, etc.
Evoquant "la centralité de l'Etat dans l'économie" qui revient dans le sillage de la crise de l'économie mondiale, le conférencier à appelé à investir dans l'innovation, l'économie du savoir et la maîtrise des nouvelles technologies, et à opter résolument pour la protection de la production locale "face à ce qui est convenu d'appeler l'économie de comptoir".
La femme, clé de voûte d'un monde sans faim et pauvreté (PAM)
ROME - La femme est la clé de voute d'un monde sans faim et sans pauvreté a affirmé jeudi le Programme alimentaire mondial (PAM), estimant que le Fonds d'émancipation mis à la disposition des femmes, leur permet d'avoir accès à l'éducation, à la formation professionnelle et aux outils agricoles ainsi qu'un appui en cas d'urgence. L'organisme onusien basé à Rome, rappelle les actions réalisées dans beaucoup de pays d'Afrique, grâce à ce Fonds, en citant le lancement d'une entreprise en Ethiopie par les femmes, la poursuite d'une éducation en Côte d'Ivoire, l'augmentation de la production agricole en Mauritanie, soulignant que ce sont là "quelques défis auxquels des millions de femmes se trouvent confrontées dans les pays en développement". Pour cet organisme, en tant que mères, agricultrices, professeurs et entrepreneuses, "beaucoup dépend du succès des femmes".
Ainsi, les études révèlent que les femmes "pourraient améliorer le niveau de vie de leur famille" et "dynamiser les économies locales et nationales si elles avaient un meilleur accès à l'éducation et à la formation", affirme le PAM, qui dit faire "de son mieux" pour assurer le succès des femmes.
S'adressant à l'élément féminin, l'organisme explique que ce fonds leur "permet de choisir une façon sur quatre de soutenir les femmes et de changer leurs vies ainsi que celles de leur famille et de leur communauté", en rappelant que "les études montrent que la plupart des femmes en Afrique utilise 90% de leur revenu pour les dépenses ménagères pour 30 à 40% pour les hommes". C'est pourquoi, il estime que "donner aux femmes le savoir-faire et les atouts nécessaires pour diriger une entreprise est un moyen efficace de soutenir les familles démunies".
Le Fonds vise aussi, ajoute l'organisme onusien a aider les femmes à mieux produire, en citant l'exemple de femmes qui " produisent 60% à 80% de la nourriture dans les pays en développement malgré un accès limité aux terres et au crédit bancaire". Aussi, la "meilleure façon" d'améliorer la production agricole dans des pays menacés par la faim consiste-t-il à donner aux femmes "un meilleur accès" aux outils et à la formation agricole", juge le PAM, qui ajoute que l'accès à l'Education des femmes et de leurs filles leur permet d'avoir des enfants en bonne santé avec un meilleur accès à l'école et une meilleure espérance de vie. "L'éducation des femmes est donc essentielle pour combattre la faim et la pauvreté", déduit l'organisme onusien.
Un émissaire onusien dénonce l'"intensification" des constructions juives dans les territoires occupés
EL-QODS occupée - Le coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient Robert Serry a estimé jeudi que la situation dans les territoires palestiniens était "alarmante" du fait de l'"intensification" des constructions juives notamment en Cisjordanie occupée. L'émissaire onusien réagissait ainsi aux informations données jeudi par le mouvement israélien anti-colonisation +La Paix Maintenant+ selon lesquelles la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée a connu une "forte impulsion" avec la mise en chantier de plus de 600 logements en moins d'un mois. M. Robert Serry, a jugé les informations de +La Paix Maintenant+ "alarmantes", soulignant dans un communiqué que "la reprise de la construction dans les implantations, qui est contraire au droit international, ne va faire que miner la confiance" nécessaire pour parvenir à la paix.
Plus tôt, l'Autorité palestinienne a appelé les Etats-Unis à réagir au "défi flagrant" représenté par l'intensification de la construction. "Ce défi flagrant aux Palestiniens, aux Arabes et à l'administration américaine exige une réplique arabe et internationale, en particulier américaine", a déclaré à la presse Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Mahmoud Abbas.
Les Palestiniens exigent un nouveau moratoire pour poursuivre les négociations de paix directes avec Israël relancées le 2 septembre à Washington, après 20 mois d'interruption mais suspendues une nouvelle fois après le refus d'Israël de renouveler le moratoire sur le gel de la colonisation.
Hadj 2010: départ d'Oran du premier groupe de hadjis
ORAN - Le premier groupe composé de 237 hadjis s'est envolé jeudi en fin d'après-midi de l'aéroport international d'Es-Sénia (Oran) à bord d'un avion de la compagnie Air Algérie, à destination des Lieux Saints de l'Islam. Les hadjis de la région nord ouest du pays étaient accompagnés d'une équipe de médecins et d'encadreurs afin de leur assurer les meilleures prestations possibles, a souligné le coordinateur régional d'Air Algérie, Said Benadjadi. Pour sa part, le directeur de l'entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA) d'Oran, Miloud Djemaï a souligné que toutes les conditions ont été réunies pour réussir cette opération. Lakhdar Mécheri et Khatir Abdelkaderde, deux hadjis de Tiaret et Oran, qui font partie de ce voyage, ont affirmé que l'accueil et la prise en charge des passagers se sont déroulés dans les meilleures conditions.
Un deuxième vol est programmé pour vendredi pour transporter à partir du même aéroport quelque 250 hadjis de la région nord ouest, a précisé Said Benabadji. Il a ajouté que les vols pour les hadjis des wilayas de Béchar et Tindouf sont programmés pour les 2 et 4 novembre au départ d'Oran, et les 7, 9 et 10 du même mois pour les hadjis les wilayas d'Adrar et Timimoun.
34 vols sont programmés cette année pour les Lieux Saints de l'Islam (18 assurés par Air Algérie et 16 par la compagnie saoudienne), à partir d'Oran pour prendre en charge un total de 9.130 pèlerins de 15 wilayas de l'ouest et du sud-ouest du pays, a rappelé le représentant d'Air Algérie. Le transport des pèlerins des wilayas du sud du pays (Adrar, Timimoun, Béchar) vers Oran est pris en charge gratuitement par Air Algérie, a-t-il assuré en indiquant que le dernier vol à partir d'Oran est prévu le 11 novembre.
Festival international de la miniature et de l'enluminure: remise de prix aux lauréats
ALGE - Le 3e Festival international de la miniature et de l'enluminure d'Alger, organisé du 16 au 21 octobre au Musée national de l'enluminure, de la miniature et de la calligraphie (Palais Mustapha Pacha), a été clôturé jeudi soir par une cérémonie de remise de prix aux lauréats du concours. Lors de cette cérémonie, qui a eu lieu en présence de Khalida Toumi, ministre de la Culture, huit prix ont été décernés. Le premier prix de la miniature a été attribué à Réda Abu Badr Samai Abu El Kacem (Iran), le second prix à Ashvazashki (Iran) et le troisième prix à Meriem Hossein (Pakistan). Dans la discipline enluminure, les lauréats du premier et deuxième prix sont successivement Akimiri Amir et Akimiri Mostefa (Iran), tandis que le troisième prix est revenu à Imin Meliha Norma (Turquie). Les œuvres primées seront versées au fonds du Musée national de l'enluminure, de la miniature et de la calligraphie.
Quelque quatre-vingt miniaturistes et enlumineurs, dont une quarantaine venus de plusieurs pays (notamment les Emirats arabes unis, la France, l'Inde, l'Iran, le Liban, la Palestine, la Tunisie, la Syrie et le Pakistan), ont participé à cette manifestation.
Au programme de cet événement culturel figuraient, outre l'exposition regroupant plus de soixante-dix œuvres, des ateliers animés par de grands artistes ainsi que des conférences autour de la miniature.
Pour l'uniformisation du lexique des termes du théâtre
ALGER - Les journées d'étude organisées du 18 au 21 octobre dans le cadre du 2e Festival international du théâtre d'Alger (FITA) et consacrées aux récits et aux arts d'interprétation, ont été clôturées par une série de recommandations. Les participants recommandent notamment l'uniformisation du lexique des termes du théâtre, l'établissement d'une bibliographie des travaux de recherches menés sur le théâtre, l'établissement de relations entre le commissariat des festivals du théâtre et l'université et l'organisation, durant le festival, d'expositions de livres sur le théâtre. Il a été proposé aussi que la 3e édition du FITA ait pour thème "Théâtre et rituels". Lors de la cérémonie de clôture des journées d'étude, le professeur Abdelhamid Bourayou de l'université d'Alger et le professeur béninois Honorat Aguessi ont été honorés.
Les journées d'études ont été organisées autour de trois axes: "Le chant épique et la poésie narrative", "Théâtre et histoire" et "Théâtre et société". Les thèmes des communications, données par des universitaires et des spécialistes, traitent notamment de: "l'approche cinématographique sur le langage audiovisuel dans le traitement des questions de la mémoire collective", "la particularité du récit et sa fonction sur le théâtre", "la relation entre le conteur et le comédien", "le récit arabe d'antan" et "le théâtre et les études sur le divertissement".
Clôture à Tamanrasset du salon international ERA 2010
TAMANRASSET - Le salon international des énergies renouvelables ERA 2010, a pris fin jeudi à Tamanrasset avec une note d'optimisme quant au marché du développement durable, ses promesses et sa durabilité. Au troisième et dernier jour du salon, à la faveur d'un emploi du temps plus libre et à l'initiative de certains de leurs enseignants, des centaines d'écoliers, de collégiens, de lycéens et d'étudiants ont insufflé à cette rencontre professionnelle, une ambiance particulière, donnant du coup, le sourire aux exposants. Une forte délégation de décideurs locaux était présente pour tenter d'obtenir l'ouverture de représentations de producteurs ou d'importateurs des différents équipements. Quelques contrats ont été signés sur place, alors que pour d'autres produits et/ou services, les négociations se poursuivront, ont indiqué des opérateurs économiques.
Des élus locaux des différentes wilayas limitrophes ont également visité le salon. L'intérêt de ces élus locaux portait sur la possibilité d'assurer l'éclairage public par l'énergie solaire ou sur les nouvelles techniques de production électrique et d'irrigation. Cependant, les produits et équipements stars du salon restaient les pompes à eau et les chauffe-eaux fonctionnant à l'énergie solaires. Les premiers sont destinés à l'agriculture et les seconds pour réduire la facture électrique car le gaz de ville n'est pas encore disponible. Les chauffe-eau solaires et les pompes à eau alimentés par panneaux solaire, présentés à l'extérieur du chapiteau d'exposition (près de 2000 m²), ont été sans conteste les équipements phares de l'exposition.
Par ailleurs, le cycle de conférence a continué à capter l'intérêt des présents, surtout avec la présence d'étudiants du centre universitaire de Tamanrasset. Les conférences de la dernière journée étaient consacrées à deux thématiques. La matinée a été consacré à "L'eau et le développement durable" et l'après-midi à "L'entreprise et le développement durable". La communication sur le transfert de savoir-faire a été suivie de manière attentive. L'Office national d'assainissement (ONA) a présenté, quant à lui, deux communications. La première portait sur la préservation des mégas projets de lutte contre la remontée des eaux de la nappe phréatique dans la vallée d'Ouargla et d'Oued Souf et la seconde sur l'expérience de l'ONA dans le management de l'environnement.
Une autre communication a été présentée par un responsable de l'Algérienne des eaux, Mahmoud Abdi, sur "L'économie d'énergie électrique : facteur de préservation de l'environnement".
Pour sa part, Nadia Kadri, représentante de l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable, a expliqué dans son intervention la mesure de la pollution et la surveillance des milieux naturels.
A la clôture du salon, les organisateurs et les participants ont tenu à exprimer leur "entière satisfaction" quant au "bon déroulement" de cette manifestation.
Lutte anti-drogue: l'expérience algérienne exposée à Tunis
TUNIS - Le directeur adjoint de la police des frontières maritimes à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Rabah Boussena, a présenté, jeudi à Tunis, l'expérience algérienne dans le domaine de la lutte anti-drogue. Intervenant lors des assises de la 24e conférence arabe des responsables des organes de lutte anti-drogue, M. Boussena a souligné que l'expérience algérienne dans le domaine de la lutte anti-drogue est basée sur trois principaux volets: législatif, réglementaire et préventif. Concernant le volet législatif, M. Boussena a précisé que le législateur algérien a amendé la loi n° 05-85, en vue de la moderniser et de la mettre au diapason des développements enregistrés en matière de lutte anti-drogue. Il a, d'autre part, souligné l'introduction de nouveaux concepts et formules précises dans cette loi, relatifs notamment à la définition des stupéfiants et des psychotropes et de leurs dangers, ainsi qu'à la définition du toxicomane et de la culture, la vente et la distribution des plantes hallucinogènes.
Il a ajouté que le législateur algérien ne s'est pas limité à définir les sanctions pénales, mais a également défini les mesures préventives et thérapeutiques de la lutte contre l'usage des stupéfiants.
Abordant le volet réglementaire, l'intervenant a souligné que les brigades chargées du suivi sur le terrain, sont déployés à travers l'ensemble du territoire national, ajoutant que l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), veille à assurer une coordination entre les différents services spécialisés dans la lutte anti-drogue, à savoir la police, la gendarmerie et les douanes et à l'élaboration de rapports et à la promotion de la coopération sur le double plan, régional et international.
Quant à la prévention, M. Boussena a précisé que l'expérience algérienne dans ce domaine est fondée sur la sensibilisation à l'impact des stupéfiants sur l'individu et la société, notamment au niveau des écoles, lycées, instituts et facultés, où des cours sont dispensés sur les dangers de la toxicomanie. Des journées d'études et des colloques sont également organisés dans ce sens, a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, rappelé les centres de désintoxication existants au niveau des différents wilayas, précisant que les autorités algériennes ont décidé de créer 15 nouveaux centres de désintoxication pour une meilleure prise en charge dans ce domaine.
Conseil de sécurité: M. Ramtane Lamamra exprime l'inquiétude de l'UA sur la dégradation de la situation en Somalie
NEW YORK - Le Commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA), Ramtane Lamamra, a exprimé jeudi à New York l'inquiétude de l'Union africaine sur la dégradation de la situation politique en Somalie, soutenant que l'UA veillera à mobiliser la communauté internationale pour qu'elle joue pleinement son rôle. M. Lamamra s'exprimait devant le Conseil de sécurité qui a examiné la situation en Somalie, une semaine après que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine l'eut invité à prendre une série de mesures visant à renforcer l'AMISOM et à garantir son financement, à imposer un blocus naval et une zone d'interdiction de survol et à prendre de nouvelles mesures de lutte contre la piraterie.
Dans son intervention, le diplomate algérien a décrit une situation politique qui s'est dégradée à la suite des tensions au sein du gouvernement fédéral de transition et de l'incapacité des institutions transitoires à s'acquitter de leurs obligations aux termes du Processus de Djibouti, entraînant la démission du Premier Ministre, Omar Abdirashid Sharmarke, le 21 septembre. Il a toutefois pris note de la nomination d'un nouveau Premier ministre et a dit attendre la formation d'un nouveau gouvernement représentatif et sa confirmation rapide par le Parlement.
Il a, par ailleurs, rappelé que la situation à Mogadiscio et dans le reste du pays restait inacceptable et qu'elle était marquée par des violences de toutes sortes, y compris des attaques contre la population, le Gouvernement fédéral de transition et l'AMISOM, qu'il a attribuées aux milices Al Chabaab et Hizbul al-Islam, ''avec le soutien actif d'éléments étrangers''. L'Union africaine est très préoccupée de l'extension du conflit par delà les frontières, illustré par l'attentat de Kampala du 11 juillet, a-t-il ajouté.
En outre, M. Lamamra a souligné que la situation humanitaire était particulièrement préoccupante, du fait des attaques des milices contre les institutions et les travailleurs humanitaires, des restrictions d'accès ainsi qu'un financement insuffisant. Il a également estimé que les propos du Secrétaire général sur la Somalie traduisaient un engagement renouvelé et sans faille en faveur d'une solution durable à deux décennies de souffrances du peuple somalien, rappelant que cette séance du Conseil de sécurité prenait place une semaine après la séance au niveau ministériel du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, à Addis-Abeba, le 15 octobre, qui avait permis de prendre des décisions à long terme dont la mise en œuvre dans les délais permettra de modifier la situation sur le terrain et d'aider le peuple somalien à ouvrir un nouveau chapitre, plus pacifique, de son histoire.
Les décisions que le Conseil de paix et de sécurité a jugé nécessaire de prendre se situent à plusieurs niveaux, a expliqué M. Lamamra. Le premier concerne les Somaliens eux-mêmes, dont les dirigeants ont la responsabilité première de restaurer la paix et la stabilité dans le pays.
Rappelant que la période de transition actuelle prendra fin le 20 août 2011, il a souligné que le Conseil de paix et de sécurité a exhorté les dirigeants à mettre de côté leurs intérêts égoïstes et à assurer la formation rapide d'un nouveau Gouvernement, à mettre en place une feuille de route pour le reste de la période de transition, à achever rapidement les mesures à prendre dans le cadre de la transition, y compris le processus constitutionnel, à continuer de tendre la main à tous les Somaliens épris de paix sur la base du Processus de Djibouti, seule base de paix pour le pays, et à accepter rapidement le projet de plan national de stabilisation et de sécurité. Le deuxième niveau concerne l'Union africaine, a poursuivi le Commissaire, affirmant que les efforts des Somaliens ne réussiront pas sans l'appui du continent africain et de la communauté internationale dans son ensemble.
L'Union africaine et l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) continueront d'apporter leur soutien aux Somaliens, a-t-il assuré. Dans les mois à venir, l'Union africaine assistera au processus de paix et renforcera l'AMISOM afin de porter ses effectifs militaires à 20.000 hommes et sa composante de police à 1.680 hommes. L'équipement de la force et sa composante civile, a-t-il ajouté, seront également renforcés, ajoutant que l'Union africaine veillera à mobiliser la communauté internationale pour qu'elle joue pleinement son rôle.
Le troisième niveau d'action concerne la communauté internationale, et plus précisément les Nations Unies, a déclaré M. Lamamra, expliquant que l'UA est fermement convaincue que la communauté internationale doit déployer davantage d'efforts pour faire face aux défis que représente la situation actuelle en Somalie, avant de rappeler les mesures que le Conseil de paix et de sécurité avait demandées au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre rapidement. Il s'agit d'approuver le renforcement de l'AMISOM, d'autoriser un paquet de soutien plus important fondé sur le recours aux contributions mises en recouvrement des Nations Unies qui tiennent compte du renforcement de l'AMISOM et des remboursements pour l'équipement des contingents, ainsi que le paiement des soldes des soldats au même taux que les Casques bleus, afin de garantir à la Mission un financement adéquat, prévisible et durable. Ce soutien devrait être accordé à l'AMISOM à la fois en Somalie et en dehors du pays, a-t-il précisé.
M. Lamamra a aussi rappelé que le Conseil de paix et de sécurité avait également demandé au Conseil de sécurité d'imposer un blocus naval et une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Somalie, de veiller à une pleine application des sanctions prises contre ceux qui entravent le processus de paix et de réconciliation, de traiter de manière holistique de la question de la piraterie au large des côtes somaliennes et des autres activités maritimes illégales, de réitérer sa volonté de déployer en temps voulu une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie et d'accorder à l'AMISOM une autre fonction.
Auparavant, M. Ban Ki-Moon a annoncé que son Représentant spécial se rendrait bientôt à Mogadiscio et dans les pays voisins afin d'y promouvoir la reprise du dialogue avec les entités ayant renoncé à la violence, indiquant que le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie (UNPOS) aiderait le Gouvernement à avancer dans l'élaboration des constitutions prévues par la Charte fédérale de transition et à renforcer les institutions étatiques. Le Secrétaire général n'a pas manqué de saluer les efforts d'assistance au Gouvernement fédéral de transition de l'Union africaine et de sa mission en Somalie, l'AMISOM.
Rappelant que la stratégie militaire de la Mission est d'aider le Gouvernement à se doter d'un secteur de la sécurité efficace, de créer un espace humanitaire et de faciliter la fourniture de services de base aux populations, M. Ban a ajouté que, pour qu'elle soit un partenaire plus performant encore, ''une aide internationale accrue est nécessaire''. A cet égard, le Secrétaire général a expliqué que des consultations intensives avaient lieu pour résoudre le problème du manque de prévisibilité et l'insuffisance des ressources allouées à l'AMISOM.
Constatant qu'au terme de ce processus, le rapport du Président de la Commission de l'Union africaine appelait à un appui additionnel significatif des Nations unies, financé par le biais des contributions mises en recouvrement des Etats membres, il a encouragé les membres du Conseil de sécurité à prendre ''les décisions courageuses nécessaires pour renforcer la capacité de l'AMISOM'' et lui permettre ainsi de remplir plus efficacement son mandat.
17 migrants tunisiens et leur passeur interpellés avant de prendre le large
TUNIS - Dix-sept jeunes Tunisiens ont été interpellés alors qu'ils s'apprêtaient à rallier illégalement l'Italie depuis le littoral sud de la Tunisie, a rapporté jeudi la presse tunisienne. Un passeur a été également arrêté avec les 17 migrants clandestins, qui ont été interceptés lors d'un contrôle de gendarmerie du camion à bord duquel ils se rendaient sur la côte de Boughrara, près de Médenine (480 km au sud de Tunis), a indiqué le journal arabophone Assarih. La police a aussi saisi chez le passeur l'équivalent de 26.000 euros comprenant les montants payés par les jeunes migrants en contrepartie du voyage clandestin, selon le journal.
Des membres de l'APN appellent au développement des énergies renouvelables en Algérie
ALGER - Des membres de l'Assemblée populaire nationales (APN) ont appelé jeudi soir le gouvernement à renforcer ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables, véritable levier économique. Poursuivant le débat entamé jeudi après-midi sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, présentée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, les députés de plusieurs formations politiques ont affirmé que le développement du secteur des énergies renouvelables, notamment le solaire, permettra de générer de la richesse et de créer de nouveaux emplois. Ils ont estimé, dans ce contexte, que la conjoncture actuelle est favorable au développement de ce type d'énergies, appelées également "énergies propres ou non-polluantes", car l'Algérie pourrait exporter de l'électricité produite à partir du soleil vers des pays du Nord qui sont très demandeurs dans ce domaine.
Les membres de l'APN ont souligné, par ailleurs, la nécessité de développer davantage le secteur de l'agriculture, le qualifiant d'"unique" moyen de réaliser la sécurité alimentaire et d'atteindre une économie diversifiée. "Seul le développement du secteur agricole permettra à l'Algérie d'atteindre une autosuffisance alimentaire et de réduire l'énorme facture des importations alimentaires", ont-ils estimé lors de cette séance de nuit présidée par Abdelaziz Ziari, président de l'APN, en présence du Premier ministre et de membres du gouvernement.
"L'Algérie ne peut plus continuer d'avoir une économie basée essentiellement sur les exportations des hydrocarbures en raison de l'instabilité que connaît le marché international du pétrole et l'émergence d'un nouveau type de gaz non-conventionnel", ont-ils ajouté.
D'autres ces parlementaires se sont félicités des décisions contenues dans la Loi de finances complémentaire 2009 et la Loi de finances 2010 et qui visent à protéger l'économie nationale à travers notamment l'encouragement de la préférence nationale dans l'acquisition des marchés publics et la régulation des importations.
Les représentants du peuple ont exprimé leur satisfaction quant à l'important budget consacré par l'Etat au programme quinquennal 2010-2014 (plus de 21.000 milliards de DA), mettant en garde contre toutes les formes de "détournement et de dilapidation qui viendront mettre en échec les efforts du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du gouvernement pour le développement du pays".
Le débat autour de la Déclaration de politique générale du gouvernement se poursuivra dimanche et lundi en séances plénières à l'APN.
Les députés appellent à la protection des biens publics
ALGER - Des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont plaidé jeudi soir pour la mise en place d'une législation en mesure de protéger les biens publics. S'exprimant lors d'une séance plénière consacrée au débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement, Slimane Gherfa, député indépendant, a appelé à l'instauration de mécanismes de contrôle susceptibles de "mettre un terme à la spoliation des biens publics". Pour sa part, un député du Rassemblement national démocratique (RND), Ouahid Fadel, a souligné la nécessité de prévoir "des sanctions strictes contre ceux qui dépouillent les caisses de l'Etat", ajoutant qu'il est temps d'instaurer "une lutte sans merci contre la corruption". Sur le volet sécuritaire, les députés des différentes formations politiques ont rendu hommage à l'efficacité de la réconciliation nationale qui "a réussi à vaincre le terrorisme".
Les députés des différentes tendances politiques ont, par ailleurs, déploré la situation du secteur de la Santé, appelant l'Etat à le réhabiliter.
Les observations formulées par les députés, dans ce contexte, concernent notamment "les ruptures de stocks de médicaments, la rareté des vaccins pour enfants et la défaillance de la prise en charge des cancéreux".
Concernant la promulgation d'une loi incriminant le colonialisme, certains députés ont estimé " que la réponse à la loi française glorifiant le colonialisme ne peut se faire que par une telle loi ".
M. Sellal s'entretient à Washington avec plusieurs responsables des Départements d'Etat et du Commerce
WASHINGTON - Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, s'est entretenu jeudi à Washington avec plusieurs responsables du Département d'Etat et du Département du Commerce pour le renforcement de la coopération et du partenariat entre les deux pays. Après sa rencontre avec le sous-secrétaire d'Etat américain chargé des affaires économiques, de l'énergie et des affaires commerciales, Robert D.Hormats, le ministre a eu également des entretiens au Département d'Etat avec la sous-secrétaire d'Etat chargée des Affaires environnementales et scientifiques internationales, Mme. Kerri-Ann Jones, qui ont porté sur les perspectives de coopération dans les domaines scientifiques et techniques entre les deux pays. Mme. Kerri-Jones a exprimé la disponibilité des Etats-Unis à accompagner et à soutenir les activités des instituts de recherche algériens dans le secteur des ressources en eau dans le cadre du partenariat bilatéral.
Au cours de sa visite dans la capitale fédérale, M. Sellal a rencontré la sous-secrétaire d'Etat adjoint chargée des affaires du Maghreb et du Golfe auprès du Département d'Etat, Janet A. Sanderson, qui a exprimé sa satisfaction de l'évolution des relations algéro-américaines, particulièrement dans le domaine économique. Mme Sanderson, qui avait été ambassadrice des Etats-Unis à Alger entre 2000 et 2003, a fait part au ministre de la volonté du gouvernement américain de développer davantage les relations entre les deux pays et de soutenir l'engagement des sociétés américaines en Algérie.
De son côté, M. Sellal a insisté sur l'importance qu'accorde l'Algérie à un partenariat mutuellement bénéfique entre les entreprises des deux pays.
Le ministre a rencontré, en outre, le Secrétaire adjoint au Commerce auprès du Département du Commerce, M. Francisco Sanchez, à qui il a présenté les opportunités offertes aux entreprises américaines dans le secteur des ressources en eau dans le cadre du programme des investissements publics 2010-2014. A ce propos, M. Sanchez a assuré le ministre de son engagement à encourager les firmes américaines à investir et à s'impliquer davantage en Algérie et s'est dit également disposé à renforcer plus les relations commerciales entre l'Algérie et les Etats-Unis.
Par ailleurs, deux accords de coopération scientifique et technique ont été signés avec l'Université du District of Columbia et l'Université du Colorado.
La Banque mondiale octroie une subvention de 3 millions de dollars à l'Autorité palestinienne
WASHINGTON - La Banque mondiale a approuvé jeudi l'octroi d'une subvention supplémentaire de 3 millions de dollars pour contribuer dans le financement des prestations des services sociaux essentiels à la population palestinienne, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Cette nouvelle aide est attribuée par la BM par le biais de son troisième Programme d'urgence des services de soutien (ESSP III) qui totalise désormais un montant de 18 millions de dollars pour aider l'Autorité palestinienne dans le maintien des prestations de l'éducation, de la santé et des services sociaux pour la population palestinienne. "En couvrant les coûts de fonctionnement, ce programme a aidé l'Autorité palestinienne à soutenir la prestation des services sociaux essentiels'', a déclaré Eileen Murray, responsable des opérations de la Cisjordanie et de Ghaza auprès de la Banque mondiale.
"L'aide aux segments les plus pauvres et les plus vulnérables de la population palestinienne (jeunes marginalisés, travailleurs non qualifiés, personnes âgées indigentes, élèves et étudiants universitaires dépendant de l'éducation publique) a été maintenue même dans les conditions les plus extrêmes d'escalade du conflit" avec Israël, a-t-elle affirmé.
Les biens et services financés par l'ESSP sur l'exercice précédent comprenaient essentiellement les carburants, les services publics et les articles scolaires pour le système éducatif ainsi que les prestations du secteur de la santé, le fonctionnement du Ministère de la protection sociale, les services de réadaptation pour les personnes handicapées et la formation des jeunes. ''L'essentiel de notre travail se concentre autour des conditions préalables pour l'établissement d'un Etat palestinien viable: une croissance économique durable, de solides institutions de l'Etat et la société civile'', a déclaré Mariam Sherman, directrice à la Banque mondiale pour la Cisjordanie et Ghaza. "Nous ne devons pas oublier que c'est la résistance de la société palestinienne qui fait que ces objectifs à long terme soient réalistes. Par conséquent, les programmes visant à préserver le précieux capital social et humain dans le court terme sont essentiels à l'effort de construction de l'Etat palestinien", a-t-elle ajouté.
L'ESSP est financé par le Fonds d'affectation spéciale pour la Cisjordanie et Ghaza de la Banque mondiale qui gère également le Fonds des services d'urgence qui fournit un appui budgétaire similaire pour les dépenses courantes non salariales.


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