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La Cédéao n'exclut pas l'option militaire pour déloger Gbagbo de la présidence
Publié dans Algérie Presse Service le 25 - 12 - 2010

Les pays de l'Afrique de l'Ouest n'ont pas écarté le recours à la force pour déloger le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo
du fauteuil présidentiel s'il refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme "président légitimement élu de Côte d'Ivoire". A l'issue d'un sommet vendredi de ses chefs d'Etat à Abuja (Nigeria), convoqué en urgence sur la situation en Côte d'Ivoire, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a exigé une nouvelle et dernière fois, le retrait immédiat du président sortant Gbagbo, qui continue d'ignorer ultimatums et sanctions, adressés contre lui.
"En cas de rejet de cette demande non négociable, la Cédéao n'aura d'autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la force légitime, pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien", a menacé l'organisation régionale dans son communiqué final C'est la première fois depuis le début de la crise née de la présidentielle du 28 novembre que Gbagbo est visée par une opération militaire destinée à le chasser du pouvoir pour laisser la place à l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, soutenu par de nombreux pays et organisations dont l'ONU et l'UA.
La Cédéao, qui a déjà exclu la Côte d'Ivoire lors d'un précédent sommet le 7 décembre et reconnu Alassane Ouattara comme vainqueur de la présidentielle, a, par ailleurs, accordé une dernière chance à Laurent Gbagbo pour quitter "pacifiquement" le pouvoir en décidant d'envoyer une mission à Abidjan pour le convaincre de partir.
"Le sommet consent à faire un dernier geste à l'endroit de M. Gbagbo, l'exhortant à faire une sortie pacifique. A cet effet, les chefs d'états et
de gouvernements ont décidé de dépêcher une délégation spéciale de haut niveau en Cote d'Ivoire", ont indiqué les dirigeants des pays de l'Afrique de l'Ouest dans leur communiqué. L'option militaire contre Gbagbo a été déjà réclamée par le camp du "président élu" Alassane Ouattara, pour sortir ce pays de l'Afrique de l'Ouest de l'impasse, après avoir utiliser tous les moyens pacifiques à cette fin.
Au moment où la pression s'accroit davantage sur Gbagbo pour se retirer de la présidence, les reconnaissances d'Alassane Outtara comme "président légitime" de la Côte d'Ivoire se multiplient. Ainsi, l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a reconnu, que M. Ouattara était le seul habilité, au nom de la Côte d'Ivoire, a gérer les affaires financières liées à cette institution et à sa banque, la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Vivement dénoncée par le camp Gbagbo, cette décision signifie que seule la signature de Ouattara ou de ses délégataires est reconnue, donc que le camp du président sortant "n'a plus aucun droit sur aucun compte de la Côte d'Ivoire".
De son côté, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué vendredi la reconnaissance par l'Assemblée générale des Nations unies de l'ambassadeur désigné auprès de l'organisation par Alassane Ouattara estimant que cette décision importante "reflète la position unie de la communauté internationale concernant la légitimité du nouveau gouvernement mené par le président Ouattara".
Sur le terrain, la situation dans le pays demeure très tendue suscitant de vives préoccupations de la communauté internationale qui a multiplié les appels exigeant le départ de Laurent Gbagbo, pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines. Cette semaine, l'ONU a affirmé avoir reçu, entre "le 16 et le 21 décembre" des informations "sur 173 meurtres", en dénonçant "l'usage excessif" de la force par le camp Gbagbo. Ces violences ont été confirmées par M. Ouattara qui a indiqué que pendant le couvre-feu de près d'un mois (du 27 novembre au 21 décembre), "des personnes ont été enlevées et exécutées par des éléments de la Garde républicaine et du Cecos (forces spéciales), appuyés par des mercenaires et des miliciens étrangers".
Après avoir rappelé qu'une mission de la Cour pénale internationale (CPI) était attendue dans le pays "dans les tout prochains jours", M. Ouattara a assuré "que la justice sera saisie pour faire la lumière sur ces actes odieux. Une Commission d'enquête nationale sera constituée" dont "les résultats seront rendus publics et les auteurs sanctionnés".


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