BATNA-APS – Les ksour de M'doukal, baignant au milieu des palmiers à quelque 120 km au Sud de la capitale des Aurès, renvoient, en dépit des signes de vieillissement, à la magie singulière du mariage symbiotique entre la nature et l'œuvre de l'homme. La cité qui fut pendant des siècles un carrefour des tribus de la région est “une mémoire matérialisée” dont la préservation nécessite une intervention urgente à même de mettre en valeur le potentiel historique, archéologique et touristique de cette ville, soutient-on localement presque en chœur. La moitié des édifices de ces ksour a disparu et l'autre moitié risque de subir le même sort “dans moins de dix ans” si rien n'est entrepris pour remédier aux attaques pernicieuses du temps, selon une étude élaborée par l'architecte Brahim Ariouet, originaire de cette ville, affirme le président de l'Association pour la culture et le patrimoine archéologique “13 avril 1962″, Djemaï Taïbi.