Les centres anticancéreux à travers le pays enregistrent une grave pénurie de médicaments nécessaires pour la chimiothérapie. Les malades ne savant pas à quel sain se vouer, dans la mesure où ces médicaments ne sont pas produits localement. Lors d'une virée au niveau du centre Pierre et Marie Curie du CHU Mustapaha Pacha, qui accueille une moyenne de 20 malades par semaine, nous avons constaté le degré des souffrances des cancéreux, notamment ceux issus des classes moyennes qui n'ont pas les moyens de procurer ces médicaments en dehors des établissements publics. Face à cette situation, les malades rencontrés au niveau du centre Pierre et Marie Curie lancent un appel au ministre de la Santé pour intervenir en urgence. Selon une source sanitaire, cette pénurie remonte à un mois, ajoutant que les médicaments sont en provenance d'Inde, de France et de Corée. Sur un autre plan, les vaccins pour nourrissons ne sont pas épargnés. Les stocks des cliniques et hôpitaux alimentés par l'institut Pasteur se sont épuisés. « L'institut Pasteur rencontre d'énormes difficultés. Une situation qui remonte à 4 ans, sans que des mesures pratiques ne soient prises afin d'éviter ces pénuries récurrentes », déplore une source sanitaire. « En dépit des démentis du ministère de la Santé, cette pénurie existe toujours. Le comble dans tout ça, certaines cliniques privées n'ont jamais connu cette pénurie, comment et pourquoi » ?!!!, s'exclame notre source. Par ailleurs, les établissements publics se plaignent du manque de l'Anrénaline, un produit sans lequel aucune opération chirurgicale ne peut se faire. Les raisons de cette pénurie de ce produit essentiel restent opaques. A quand l'intervention des autorités sanitaires pour mettre un terme à ces pénuries qui pénalisant les malades issues des classes défavorisées ?
