L'ambassadeur irakien a assuré que le pays avait retrouvé son entière souveraineté après le retrait des américains

Déclarant que l'armée américaine voulait rester un demi-siècle en Irak

L'ambassadeur irakien en Algérie Addi Al Kheir-Allah, a déclaré que « l'Irak a retrouvé son entière souveraineté après le retrait du dernier soldat américain du sol irakien en décembre 2011 », indiquant que les Etats-Unis « voulaient rester 50 ans en Irak au début des négociations » mais « a rencontré des difficultés en raison de ses lourdes pertes humaines et matériels en plus de la mise à mal de sa réputation sur le plan international ».
L'ambassadeur irakien Addi Al Kheir-Allah a assuré lors d'une conférence de presse qu'il a animée, avant hier après-midi dans sa résidence à Alger, que les accords signés entre l'Irak et les Etats-Unis en 2008 étaient équitables et -selon lui- les meilleurs accords signés par un pays avec les Etats-Unis, prenant comme exemples les accords signés par les USA avec le Japon et l'Allemagne, ajoutant que « des membres du congrès américain ont protesté contre le contenu des accords », ce qui est d'après lui la preuve du succès du négociateur irakien et a souligné que « ces accords sont une fierté pour l'Irak et pour arabes », réfutant qu'il y ait des clauses secrètes dans ces accords, précisant que « l'Irak les a publié avant qu'ils ne soient publiés en Amérique ». L'amabassadeur Addi Kheir-Allah a justifié le succès du négociateur irakien à parvenir à ces accords par la résistance irakiennes armée et politique et le refus populaire de l'occupation américaine, mais a émis certaines réserves concernant la résistance et a déclaré que « tout ce qui se passait en Irak n'était pas seulement le fait de la résistance, il y avait également du terrorisme », accusant des parties étrangères d'être derrière ces explosions ». L'ambassadeur irakien en Algérie a indiqué que les accords de retrait des forces américaines d'Irak et l'organisation de sa présence provisoire comprennent un article empêchant Washington d'utiliser l'Irak comme passage ou base pour lancer des attaques contre d'autres pays, laissant entendre que les USA ne peuvent pas lancer une guerre contre la Syrie ou l'Iran à partir du territoire irakien. Au sujet les dispositions sécuritaires pour faire face à tout vide après le retrait américain d'Irak, l'ambassadeur Al-Kheir-Allah a écarté qu'un pays voisin n'envahisse l'Irak et a souligné que « l'Irak na pas pu être dominé pas des forces internationales comment pourrait-il être dominé pas une force régional », ajoutant que « les relations avec l'Iran sont basé sur un respect mutuel ». Concernant les détenus algériens dans les prisons irakiennes, l'ambassadeur irakien a déclaré que leur nombre était de 13 certains condamnés au pénal, réfutant être au courant des diplomates algériens qui ont été kidnappés par Al-Qaida et qui aurait été tué sans qu'il n y ait aucune trace de leur dépouilles depuis plus de 5 ans.