Les deux projets que les deux groupes français, Lafarge et Renault, envisagent de réaliser en Algérie, sont sur la bonne voie, après le règlement de tous les aspects techniques en suspens entre les deux parties, apprend-t-on d'une source proche du dossier. L'envoyé spécial français, M. Jean Pierre Raffarin et le ministre de l'Industrie, M. Mohamed Benmeradi, vont procéder à la signature d'un accord, au début de 2012, soutient-on. Selon la même source, les quelques points techniques permettant le lancement de réalisation des deux projets seront réglés prochainement, sachant qua la partie française ne s'est pas opposée à la règle de 49/51, alors que la partie algérienne ne s'est pas opposée, pour sa part, au droit de gestion exigée par le partenaire français. Les deux parties se sont mises d'accord que le projet de Renault qui sera réalisé dans la zone industrielle de Belara, dans la wilaya de Jijel, devrait garantir la production d'au moins quatre modèles de la marque aux losanges ; d'autant plus que le partenaire français devrait assurer le transfert de la technologie, la formation et l'accompagnement pour la partie algérienne. Pour la première étape de sa mise en marche, l'usine de Renault produira une moyenne de 75 à 80 mille unités par an. Les deux parties se sont mises d'accord pour satisfaire la demande locale, avant de se lancer dans l'exportation. Par ailleurs, le projet de Lafarge consistant à la réalisation d'une cimenterie dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, dont la capacité de production est estimée à 2 millions de tonnes par an, est également sur la bonne voie. C'est le premier projet engagé depuis la fusion entre ce dernier et Orascom.
