Il aura fallu plus de deux décennies d'insouciance et de laxisme à mettre à l'actif des autorités locales, qui officiaient à la gestion de la municipalité, pour que jaillisse, enfin, l'idée lumineuse et ô combien urgente de réalisation d'une décharge communale contrôlée à Chelghoum Laïd. La confirmation sur la faisabilité du projet en question, qui a fait récemment l'objet d'une rencontre entre les délégués du ministère de l'Environnement, les représentants des directions de wilaya de l'environnement, de la santé publique et de l'agriculture, ainsi que les élus locaux, a été donnée par le premier magistrat de la commune. Selon la P/APC, ledit projet est tellement avancé que le choix du terrain devant accueillir cette infrastructure de 28 ha est d'ores et déjà fait. « Le site d'accueil de la future décharge publique contrôlée de la ville est basé à Aïn Bessahli, au sud de Chelghoum Laïd et non loin de l'actuelle décharge incontrôlée », a tenu à souligner notre interlocuteur qui précisera que « celle-ci (la décharge) aura l'avantage d'être installée sur un terrain qui est disposé en forme de cuvette ». L'on croit savoir, en outre, que des pourparlers concernant les modalités et les dispositions réglementaires d'expropriation et d'indemnisation ont été engagés lors d'une réunion qui a regroupé les responsables concernés et les propriétaires terriens au nombre de quatre. En somme, un projet aussi structurant que prometteur et à même de redorer le blason d'un environnement des plus pollués, mais pour peu, à l'évidence, qu'il ne reste pas à l'étape de la simple profession de foi.
