Des dizaines d'enseignants et d'adjoints de l'éducation d'El Oued, candidats au poste de conseiller de l'éducation, ont accusé directement l'ex-directeur de l'éducation de la wilaya, Tahar Khalil, d'avoir manipulé la liste concernant la qualification au poste précité. Ils ont également accusé la commission paritaire qui a, selon eux, participé à ce scandale. Selon des protestataires, les postes ont été distribués par « quota », et c'est T.Khalil, qui vient d'être muté à Bordj Bou Arréridj, qui a choisi les noms des conseillers de l'éducation de l'avenir, sans passer par les procédures légales et réglementaires. Ces dernières exigent que tous les postulants (enseignants du moyen et adjoints de l'éducation) doivent être enregistrés dans une seule liste. Ensuite, ce sont les postes réservés à la wilaya (42) et le pointage des candidats qui détermineront le classement final. Toutefois, les services de la direction de l'éducation ont établi deux listes : la première a été destinée pour les enseignants, alors que la deuxième est consacrée pour les adjoints de l'éducation, ce qui a suscité le mécontentement et la colère des candidats. Selon une lettre de doléances dont nous avons une copie, les contestataires ont indiqué que les services de la direction de l'éducation d'El Oued n'ont pas affiché la liste finale qui devait être publiée durant le mois d'août dernier. Des recours ont été adressés au ministère de l'Education nationale, à la direction de la fonction publique et au wali d'El Oued pour arrêter ce scandale. Contacté pour en savoir plus sur cette affaire, le nouveau directeur de l'éducation n'avait pas encore rejoint son poste, alors que le secrétaire général de la direction de l'éducation était occupé.
