Hier vers 13h35, la localité de Aïn Barbar, commune de Seraïdi, a été le théâtre d'un spectaculaire accident de la circulation. De retour au cantonnement, un camion de transport de troupes, type Sonacome, appartenant à la garde communale de Aïn Barbar, a quitté la route au niveau du port de pêche après avoir dévalé une centaine de mètres. C'est grâce à une vieille bâtisse désaffectée située en contrebas de la chaussée que le camion à bord duquel se trouvaient cinq gardes communaux fut retenu et le pire évité. Informés près d'une heure plus tard par des témoins présents sur les lieux du drame, les éléments de l'unité de la protection civile de Seraïdi sont aussitôt intervenus, non sans le déplacement de deux officiers supérieurs et la mobilisation d'un camion avec huit agents à bord en plus d'une ambulance. Arrivés sur place, les premiers secours ont pu constater la complexité de la situation. Les quatre premières victimes ont été aisément extirpées du camion. Ce qui n'a pas été le cas pour le cinquième garde communal puisqu'il s'est retrouvé piégé dans la cabine du camion, qui menaçait de basculer à tout moment en contrebas rendant l'opération de secours de plus en plus complexe. Ce n'est qu'au moyen de cordages armés que le véhicule a pu être stabilisé, sans qu'en soit dégagée la victime. Après de vaines tentatives, le premier responsable de la protection civile a jugé inévitable d'envoyer l'équipe de choc spécialisée, puisque dotée de moyens humains et matériels adéquats à ce type d'intervention. 5 officiers, 2 médecins et 13 sapeurs-pompiers ont été appelés à intervenir avec la mobilisation d'un véhicule transportant le matériel sophistiqué de désincarcération, un véhicule d'incendie tout-terrain doté d'un treuil, un véhicule d'éclairage, deux ambulances et deux véhicules de liaison. La victime a finalement pu être dégagée après plus d'une heure de travail minutieux et étudié. C'était le soulagement qui se lisait sur le visage de tous les présents sur les lieux du drame. Les équipes de secours n'ont pu rejoindre leurs unités qu'une demi-heure après la rupture du jeûne. En attendant les résultas de l'enquête aussitôt ouverte par la Gendarmerie nationale, les causes de l'accident restent inconnues. Mais, selon les premiers éléments d'information, le chauffeur du camion aurait perdu seul le contrôle de son véhicule.
