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Des instantanés sertis dans l'écrin de la durée
Impacts de Nadjib Stambouli
Publié dans El Watan le 02 - 01 - 2005

Nadjib Stambouli appartient à cette génération de journalistes algériens qui ont fait leurs humanités. Que ses lecteurs n'en soient pas surpris : il peut s'exprimer -avec compétence- sur Bach, Choderlos de Laclos, Camoëns, Veronèse ou Steve Reeves en sachant de quoi il parle. En un mot comme en cent, Nadjib Stambouli n'est pas de ces greffiers de l'information qui établissent sans aucun état d'âme les procès-verbaux de l'actualité.
Sa vérité est toute simple à saisir : on ne peut pas, comme lui, se maintenir dans ce métier sans la conjonction du don d'écriture -nécessaire mais pas toujours suffisant- et d'une ôpiniatreté suffisamment chevillée au corps pour transcender les avanies d'un métier un peu sublime mais aussi très ingrat. Nadjib Stambouli est de ces professionnels qui ne conçoivent pas le journalisme sans le panache, sans le mordant de la phrase courte qui en dit plus que cent chapitres. S'il croyait le contraire, il se serait certainement fait romancier, ce que, d'ailleurs, il ne faut pas exclure. Même si Nadjib Stambouli confirme de manière publique son attachement passionné à son métier avec Impacts, titre générique qu'il a donné au recueil de ses chroniques insérées dans le Quotidien d'Algérie dont il a été le directeur de rédaction. C'est à la lecture de ces textes que s'impose encore plus le sentiment que nous avons avec Nadjib Stambouli, un journaliste qui, parce qu'il en mesure toutes les exigences, conçoit sa profession comme l'un des beaux-arts.
Personnages en représentation
Les chroniques qu'il a rassemblées sont des instantanés sertis dans l'écrin en forme de livre de la durée. Nadjib Stambouli, avec Impacts, est dans la position du paysagiste qui n'a pas la prétention de réaliser un tableau de maître tout en marquant qu'il ne sacrifie pas à un exercice imposé. Cela aurait d'ailleurs fait fuir le client. A l'évidence, Nadjib Stambouli a pris goût -pour ne pas dire plaisir- à écrire ces chroniques fondées tout autant sur la mémoire du savoir accumulé que sur les brèches ouvertes par l'Histoire immédiate. Dans ses textes, l'auteur s'est mis tout entier dans ses élans de sympathie pour des personnages, des lieux, que dans son aversion pour les errements des uns ou des autres à travers le vaste. La grande affaire de Nadjib Stambouli, dans Impacts, est en fait de décliner son pays, l'Algérie, à travers l'émergence d'un spectacle politique qui met en œuvre des personnages composites -ceux de l'actualité- en fait dans leurs rôles les plus convenus où ils sont tour à tour grotesques, dérisoires, héroïques, ou sinistrement projetés en ombre chinoise avec l'effet de trompe-l'œil qui découle de cette figure. Nadjib Stambouli ne s'y laisse pas prendre et se demande quel genre de démocrate peut sommeiller sous un képi. Ce sont ces acteurs de la scène algérienne ou internationale, pittoresques comme grandiloquents, que Nadjib Stambouli a croqués dans ses chroniques dont la réunion en recueil ne peut certes pas être réductible à un vaniteux exercice d'autocélébration. Impacts est tout autant le miroir dans lesquel Nadjib Stambouli scrute les images du monde que celui dans lequel il se reflète. Le livre vaut alors pour un tel désir de ne rien voiler. Impacts, recueil des chroniques de Nadjib Stambouli Edition Marsa (2004) 121 pages


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