La rénovation du réseau de distribution d'eau potable suivie de pluies torrentielles a transformé le village de Aïn Tingrine en un véritable champ de patates. Les résidants de cette localité située sur le territoire de la commune de Taourga, à 85 km du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, pataugent à leur grande déception chaque jour dans la boue. Cette situation pour le moins inconfortable, a irrité au plus haut point une population qui éprouve des misères à quitter ses demeures pour aller s'approvisionner. Face à l'inaction des pouvoirs publics, la colère des Aïn Tingrinois va crescendo. Approché par nos soins, le premier responsable de la commune, confirmera les préoccupations des citoyens de Aïn Tingrine et nous dira : « Je tiens à rassurer, via votre journal, mes concitoyens que leurs doléances ont été transmises au chef de l'exécutif de la wilaya lors de la réunion qu'il a organisée au profit des responsables de la daïra de Baghlia. » Et d'ajouter : « Le wali a saisi toute l'importance du problème exposé et a promis une enveloppe financière conséquente pour le revêtement des pistes du village suscité. Nous attendons seulement la signature par le chef de l'exécutif de la wilaya de la décision d'octroi de l'enveloppe financière en question. Je demande de ce fait aux citoyens de faire preuve davantage de patience. » Profitant de notre entrevue, le maire de Taourga, nous parlera du revêtement du chemin reliant la RN71 au CW52, réalisé dans le cadre du plan sectoriel de développement (PSD) pour un montant de 2 milliards de centimes. De l'avis de notre interlocuteur, le revêtement de ce chemin, a fait sortir de son anonymat le village d'Ighil pénalisé depuis l'indépendance du pays. Et de clôturer : « Je réitère ma demande pour l'achèvement du chemin communal reliant le chef-lieu de Taourga au CW224 en passant par les villages d'El Kodiat et Mazer. »
