Le bilan de la phase aller du Chabab de Constantine est unanimement jugé comme décevant. Sa position d'avant-dernier dans le classement général rappelle, au grand dam des supporters clubistes, que le chemin reste encore laborieux. En effet, avec seulement 13 points récoltés en quinze rencontres dont huit à domicile, les Sanafir peuvent se mordre les doigts d'avoir perdu autant de points et concédés autant de défaites, huit au total dont trois à domicile. La plus amère d'entre elles reste la dernière, qui a été concédée en faveur de la formation de la ville des Roses (USMB). Dans le cas contraire, le CSC aurait pu gagner quelques positions au classement général et s'éloigner de la zone du danger, malheureusement ce ne fut pas le cas. Pourtant, tout avait bien commencé pour le nouveau promu, qui avait débuté sa saison par une victoire à l'extérieur, une performance qui avait nourri en son temps beaucoup d'espoirs, mais la venue de l'USMA la journée suivante allait mettre fin aux illusions et à l'euphorie qui s'emparèrent des fans et des joueurs. La suite du championnat ne sera que plus difficile. Les mauvais résultats et l'indiscipline qui régnaient au niveau du groupe allaient précipiter le départ du coach français Bracci, auquel succèdera quelques journées plus tard l'entraîneur maison, en l'occurrence Nedjar, qui ne parviendra pas non plus à faire redémarrer la machine CSC. En neuf journées à la tête de l'équipe, Nedjar récoltera 8 points seulement avec ses poulains, la dernière défaite face à Blida et certaines choses liées au fonctionnement du club l'ont poussé lui aussi à jeter l'éponge. Slimani, l'ex-entraîneur de l'USMAn a pris depuis quelques jours les commandes de la barre technique du CSC et se montre très confiant quant à l'avenir du club. Par ailleurs, les statistiques du club sont plutôt décevantes, puisque les attaquants ne semblent pas retrouver la confiance, surtout si l'on sait que 70% des buts ont été marqués par des défenseurs. La machine offensive du club n'est pas vraiment efficace, puisqu'elle ne « secouera »les adversaires qu'en 13 occasions, c'est-à-dire avec une moyenne de moins d'un but par match, alors que la défense très fragile en déplacement s'est montrée à maintes fois inefficace et a encaissé 23 buts, dont 13 à l'extérieur et 10 au stade Hamlaoui. La force du CSC reste encore dans la volonté des jeunes joueurs qui y évoluent, ainsi que la passion qui anime ses milliers de supporters qui n'ont cessé de porter leur équipe jusqu'au bout.
