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Des maquignons improvisés imposent leur diktat
À l'approche de L'aïd el adha
Publié dans El Watan le 25 - 11 - 2008

Les spéculateurs, qui font grimper le prix du mouton, sont de retour dans les villes. Ces affairistes de circonstance, qui apparaissent uniquement à la veille de l'Aïd, sont issus de toutes les catégories sociales et professionnelles.
Ils sont épiciers, vendeurs de légumes, enseignants, fonctionnaires, voire cadres. Ce sont les intermédiaires entre l'éleveur, ou le maquignon, et le client, lequel est appelé à être sacrifié lui-même. Cependant, il convient de savoir que ces « affairistes » ne connaissent rien à ce métier, et sont le plus souvent à mille lieux du comportement du vrai maquignon. l'Aïd El Adha est, chaque année, synonyme de fièvre, exacerbée par les spéculateurs qui s'improvisent « maquignons du vendredi » à Annaba. Aujourd'hui, c'est la « mode » des maquignons en blouson de cuir, lunettes noires et snikers dernier cri, souvent à bord de bolides haut de gamme. Dans les marchés à bestiaux réguliers, ou improvisés à la veille de chaque fête, ceux-ci sont presque aussi nombreux que les professionnels et font souvent monter les « enchère ».
Ils sont reconnaissables à leur tenue et à leur comportement. Ce trabendisme occasionnel, limité dans le temps, est devenu une pratique courante, qui a tendance à se généraliser. Il suffit d'être en possession de quelques dizaines de milliers de dinars, d'un garage à louer pour accueillir des ovins, un véhicule utilitaire pour les transporter et l'affaire est montée. Comment est organisé, en pratique, ce business ? Il y a, en fait, plusieurs manières, dont deux sont les plus courantes : celle qui consiste à faire la tournée des régions les plus réputées pour l'élevage ovin, quelques mois avant la fête, et celle où on guette les camions chargés de bêtes, arrivant des wilayas limitrophes, débarquant à Annaba durant les jours précédant l'Aïd. Ces personnes achètent « sur pied » tout le cheptel. Ces pseudo-maquignons peuvent se rendre jusqu'à Ouled-Djellal.
Ils s'approvisionnent aussi et surtout dans la région de Tébessa. Outre la proximité, le mouton de la région de Chréa (Tébessa) est très apprécié par les Annabis. Mais avant l'acquisition du troupeau, il est d'abord question de louer un garage, un hangar, une vieille ferme, une cour ou un patio dans une vieille maison aménagée pour la circonstance, comme on peut avoir recours à sa propre villa et à ses dépendances. « Depuis des années, les traditions liées à la fête du sacrifice ont changé. Aux férus des grands moutons bagarreurs, qui faisaient la réputation de la ville, ont succédé des sangsues qui ôtent tout charme à cette fête religieuse », laisse-t-on dire.


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