La Coordination nationale des conseillers d'orientation scolaire ne compte pas rester les bras croisés. Bien que non agréée, cette structure syndicale appelle à une journée de protestation le 14 décembre. Une protestation qui serait traduite par des sit-in devant l'ensemble des directions de l'éducation à travers les 48 wilayas. Par cette action, la coordination veut dénoncer la catégorisation « arbitraire et inéquitable », ainsi que le verrouillage systématqiue de carrières du corps de l'orientation scolaire, tel que prévu dans leur nouveau statut. Dans son appel à la « grande mobilisation » des conseillers, la coordination déplore l'absence de réponses à leurs doléances transmises au ministère de l'Education nationale au début de l'année en cours. Elle critique vertement le nouveau texte régissant ce corps, dénonçant le fait qu'il soit élaboré sans la moindre consultation des concernés. Le nouveau texte prévoit le changement d'appellation des conseillers qui deviennent conseillers d'orientation et de guidance, sans pour autant toucher à leurs prérogatives. Autrement dit, les activités du conseiller en orientation sont les mêmes que celles du conseiller principal en orientation scolaire. Ce sont les mêmes activités exercées depuis 1993 par les conseillers principaux d'orientation, précise la coordination qui dit ne pas comprendre pourquoi les conseillers principaux se retrouvent, en vertu du nouveau texte, au grade de conseiller simple de l'orientation et de guidance. La coordination qualifie d'« aberrante » la suppression du grade d'inspecteur de l'orientation scolaire, mais aussi la limitation du corps au grade de conseiller principal. Elle demande à cet effet, que « les conseillers principaux d'orientation aient la possibilité d'accéder à d'autres corps, notamment comme directeurs de CEM ou de lycée mais également de créer des grades spécifiques pour les conseillers principaux ».
