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Placement des avoirs de l'Algérie dans les banques étrangères
Plus de la moitié de nos réserves de change sont à l'étranger
Publié dans El Watan le 03 - 12 - 2008

A l'heure où la crise financière internationale fait trembler les Etats les plus puissants, en Algérie l'on continue à entretenir le flou autour d'un sujet si sensible, lié à la gestion des réserves de change et aux placements de l'Algérie à l'étranger en bons du Trésor.
Les réactions officielles à cette question sont rares. Les informations obtenues « au forceps » auprès de la Banque d'Algérie avancent l'argument de « placements sûrs et garantis par l'Etat américain ». Certains experts, quant à eux, défendent à cor et à cri l'idée selon laquelle les placements en obligations du Trésor américain se font à perte.
Des déclarations qui confortent surtout l'idée d'une gestion opaque des réserves de changes. Il y a eu d'abord cette déclaration d'un responsable à la Banque d'Algérie : « Les placements de l'Algérie en bons de Trésor américains sont sûrs et garantis et donc épargnés par la crise financière induite par les crédits hypothécaires. » « Les investissements de l'Algérie dans les banques d'Etat américaines sont conditionnés par le facteur de sécurité », explique notre interlocuteur qui a préféré s'exprimer sous couvert de l'anonymat. Ce dernier a fait comprendre également que l'ensemble des banques centrales de par le monde sont astreintes à une méthodologie de gestion des réserves de changes.
Se référant aux informations fournies par la même source, l'Algérie, à l'image des pays émergents, a investi dans des titres souverains qui sont émis habituellement par les gouvernements. Cette option est légitimée, d'après notre source, par la nullité du risque sur le capital. Selon une règle générale diffusée par la Banque de règlement international (BRI) dont l'Algérie est membre, les pays émergents et/ou en voie de développement placent environ 30% de leurs réserves de changes dans des banques de notation AAA (notation de sécurité maximale). 70% sont investis dans des titres essentiellement souverains, à l'image des bons de Trésor américains.
Le taux moyen annuel du rendement du portefeuille de référence était estimé à 4% en 2006, d'après les informations officielles. Le dollar américain, avons-nous appris également, était la monnaie dominante des placements de l'Algérie. Néanmoins, « la tendance a été corrigée au profit d'une politique préventive qui supposait la diversification de la monnaie des placements, et ce, après l'apparition des premiers signaux de la crise financière mondiale », indique le même responsable de la Banque d'Algérie.
Sécurité sans rentabilité
Lors d'une récente plénière au Sénat, qui était consacrée à l'évolution des agrégats monétaires et de crédits durant l'année écoulée et le premier semestre de 2008, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, avait déclaré que l'Algérie avait décidé de revoir à la baisse les placements de ses réserves de changes au niveau des banques et augmenter les dépôts en actifs publics (titres gouvernementaux) à l'étranger. « Ils (placements) seront plus sécurisés », a laissé entendre M. Laksaci, précisant « que les placements déposés au niveau des banques sont très exposés aux chocs financiers induits par la crise des subprime ». Le gouverneur de la BA a déclaré aussi que son institution a opté pour la diversification de la monnaie des réserves de changes. Notre source de la Banque d'Algérie a exclu l'idée que l'Algérie aurait placé toutes ses réserves de changes en bons de Trésor, une information récente, citant le ministre des Finances.
Une hypothèse qu'a démentie le département de Karim Djoudi, par le biais de sa direction de la communication, contactée par nos soins. En termes de chiffres, notre source de la Banque d'Algérie s'est contentée de dire que nos placements à l'étranger représentent « un peu plus de 50% de l'actuel taux de nos réserves de changes ». Sur un autre front, les partisans de rentabilité écartent d'un simple revers de la main les arguments avancés. Mourad Benachenhou, ancien ministre de l'Economie, estime que « nos placements en obligations du Trésor américain se font à perte ».


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