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« L'itinérance du festival constitue son originalité même »
Assad Si El-Hachemi (Commissaire du festival international du film Amazigh)
Publié dans El Watan le 17 - 12 - 2008

La cité de la Mekerra accueillera dans quelques semaines la 9ème édition du festival du film Amazigh. Qu'est-ce qui a présidé au choix de la ville de Sidi Bel Abbès ?
C'est une question qui revient à chaque escale. Le festival envisage de faire la tournée des grandes villes d'Algérie. Son itinérance est, d'ailleurs, ce qui fait son originalité. Il est un instrument de cohabitation, de fraternité et d'échanges entre les régions du pays. L'amazighité est un des socles qui consolide cette cohésion sociale. Sétif fut l'escale de la professionnalisation, celle de la capitale de la Mekerra sera celle de la maturité. J'ai eu à annoncer le choix de l'édition de Sidi bel Abbès lors de la clôture du festival précédent, à Sétif, le 13 Janvier 2008, avec une certaine assurance car beaucoup de facteurs plaident pour le choix de la wilaya : les traditions artistiques des Belabbésiens, la disponibilité des infrastructures culturelles, l'existence d'un pôle universitaire important... C'est dans cette ville de la Mekerra, si attachante et si accueillante, où toutes les conditions sont réunies, que l'expression cinématographique amazighe, je l'espère, trouvera la voie royale pour son plein accomplissement.
Peut-on avoir une idée sur les films qui seront projetés lors de ce festival, qu'ils soient en compétition ou hors compétition ?
Côté programme cinématographique, nous avons, cette fois-ci, la chance de voir beaucoup de films. Au titre des films en compétition, nous avons visionné avec le comité de sélection soixante-trois (63) films et seulement dix-neuf (19) sont retenus dont neuf courts métrages, quatre documentaires, quatre longs métrages et deux films d'animation. C'est pour vous dire que la rigueur était de mise. A ce propos, il nous sera donné de voir des films iraniens, turcs, français et suisses.
S'agissant des activités annexes, on remarque que le comité d'organisation a opté pour des tables rondes autour de plusieurs thèmes. Peut-on avoir de plus amples détails ?
Effectivement, nous avons changé de démarche par rapport aux précédentes éditions ; au lieu d'un colloque classique, nous avons préféré le style de la table ronde qui permet l'implication de plusieurs intervenants, le débat fécond et la maîtrise de la thématique. Trois tables rondes de haut niveau sont au programme. A ce titre, nous sommes heureux d'accueillir un panel de spécialistes algériens et étrangers, autour de : Romans adaptés à l'écran, Quelle musique pour le cinéma national ? et La critique et la presse spécialisée en cinéma. On peut en citer quelques-uns comme Nedim Guersel (Turquie), Katayoon N. (Iran), Jean-Paul Garcia (France), Ernest Pepin (Guadeloupe), Samia Chafii (Maroc), Azouz Beggag (France), etc.
Concernant l'invité d'honneur, à savoir le cinéma iranien, quelle est la particularité de ce cinéma qui demeure très peu connu en Algérie ?
Le cinéma iranien a beaucoup progressé et aujourd'hui séduit même de par son esthétisme et les qualités de ses thématiques qui tranchent totalement avec les idées reçues et le regard qu'on a tendance à se faire de ce beau pays et bastion d'une grande civilisation. C'est un cinéma post-révolution qui est sorti vite des premières années obscures pour se muer en un cinéma où domine l'approche humaniste de l'individu. La fertilité du cinéma iranien réside dans son ancrage populaire. Après les sujets révolutionnaires, les thèmes tels la société, l'amour, la mystique caractérisent de plus en plus le cinéma iranien. En cela, il n'a de cesse, aujourd'hui, d‘avoir les honneurs de la critique internationale, glanant prix sur prix. Il faut savoir quand même qu'en Iran, on produit, bon an mal an, pas moins de 60 films. Il faut le faire !
Finalement, à quelles nouveautés devraient s'attendre les participants et nombreux amoureux du 7ème art lors de cette neuvième édition ?
Beaucoup de nouveautés… A commencer par l'hommage à trois femmes comédiennes algériennes sur trois générations, ce qui va permettre de mettre en lumière le rôle et la place de la femme algérienne dans le 7e art et sa contribution au rayonnement de cet art. Il y a le concours de scénarios qui est retenu pour la seconde année consécutive, dont deux lauréats bénéficieront de deux bourses d'écriture. Une journée d'étude sur les films doublés et réalisés en tamazight par la Télévision algérienne sera organisée par le festival en collaboration avec l'ENTV, et ce, en toute première, en prévision du démarrage de la future chaîne de TV amazighe. Je rappelle que cette 9e édition est placée sous le slogan « pour une libre circulation des idées par le mot et par l'image » (article premier constitutif de l'Unesco). Cela veut tout dire !


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