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Abdelhak Lamiri (Economiste) : « L'Algérie ne peut pas se permettre de financer davantage de projets en période de crise »
Publié dans El Watan le 30 - 12 - 2008

Pour Abdelhak Lamiri, docteur ès sciences de gestion (université de Californie, Etats-Unis), l'Algérie n'est pas en mesure de poursuivre sa politique budgétaire expansionniste dans la conjoncture actuelle, marquée par la crise financière internationale. Il estime néanmoins dans l'entretien ci-dessous que l'Algérie avec les ressources financières dont elle dispose a une formidable opportunité de conduire les véritables réformes.
Avec la crise financière mondiale, le prix du pétrole a baissé d'une façon substantielle. L'Algérie qui tire ses revenus des recettes pétrolières sera-t-elle en mesure de poursuivre sa politique budgétaire expansionniste ?
L'Algérie ne peut pas se permettre de financer davantage de projets en période de crise. Elle sera forcée de les réduire drastiquement. Ceci va accentuer le chômage et la crise sociale. Les réserves vont s'épuiser rapidement, en deux ou trois ans maximum. Nous avons une formidable opportunité de conduire les véritables réformes.
L'Algérie n'arrive pas à diversifier son économie nationale malgré le matelas financier dont elle dispose. Est-ce par manque de vision ou de volonté politique ?
L'Algérie n'a pas diversifié son économie par absence de vision et de stratégie. Il fallait investir un maximum de ressources dans trois directions : le développement humain, nous avons besoin d'un plan Marshall dans ce domaine ; la PME/PMI, nous devons créer au moins un million de PME et la modernisation managériale des institutions et des entreprises. C'est incontournable. Nous avons besoin de mettre de l'argent dans quelques infrastructures, comme l'autoroute, sans exagérer. Or, nous avons mis tout notre argent dans les infrastructures. Nous allons le payer cher. Nous n'avons pas créé une économie durable hors hydrocarbures. On ne peut le faire que si l'on investit dans les trois secteurs cités plus haut
L'Etat algérien vient de revoir sa politique sur les investissements directs étrangers en s'assurant une participation majoritaire dans les projets dans lesquels il offre des avantages comparatifs. A votre avis, qu'est-ce qui a motivé cette décision ?
La décision est motivée par le désir de réduire les dividendes qui sortent du pays. Ils commencent à être importants. Beaucoup d'investissements n'améliorent pas les capacités d'exportation du pays. La décision est très insuffisante parce qu'elle n'intègre pas le budget devises. Il faut évaluer pour chaque projet ses capacités d'exportation, ses substitutions aux importations et ses sorties de dividendes. La balance permet de déterminer si c'est un bon projet ou pas. Il faut réviser la loi mais autrement.
De nombreuses délégations d'hommes d'affaires sont venues prospecter en Algérie sans que cela soit suivi d'effet. Comment expliquer le fait que l'Algérie ne soit pas une destination pour les IDE qui contribuent à son développement économique et qui créent des emplois et des richesses ?
Les hommes d'affaires évaluent l'attractivité pour tel ou tel projet. En général, ils investissent dans l'énergie et dans quelques secteurs dérivés. L'attractivité est faible sauf pour quelques secteurs comme l'immobilier qui doit faire l'objet d'une plus grande vigilance. Il faut améliorer l'attractivité et en même temps orienter les investissements vers les secteurs d'exportation ou de substitution aux importations.


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