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«Le conte manque cruellement d'espace»
Arezki Abdelhakim. conteur
Publié dans El Watan le 05 - 08 - 2018

Arezki Abdelhakim est un jeune conteur de Béjaïa qui a enchanté son public au Festival Raconte-Arts, à Tiferdud. Il a montré ses capacités à conter en kabyle sans complexe ni difficulté, au milieu des professionnels de cet art, dans une soirée très exigeante qui est La nuit du conte.
– Qui est Abdelhakim Arezki ?
Je suis un acteur associatif, actuellement secrétaire général de l'association Sensibilisation, Insertion et Développement des personnes en situation de handicap d'Akbou. Anciennement comédien et aujourd'hui je suis amateur de conte.
– Comment est venu votre intérêt pour le conte ?
J'ai constaté l'arrêt de la transmission au sein de ma famille, celle qui m'a permis de savourer le conte chaque soir autour d'un feu. Cette même famille a arrêté la transmission, après cinq ans, pour ma petite sœur. Ce qui a déclenché en moi une réflexion.
– Qu'est-ce qui vous a poussé à devenir conteur ?
Une opportunité s'est présentée pour faire une formation avec Le Petit Lecteur d'Oran autour du conte avec Rachid que j'ai écouté lors d'une soirée interculturelle avec beaucoup de plaisir. Cette formation m'a permis de me découvrir et d'aimer conter, mais aussi de découvrir les autres talents des conteuses et conteurs de différentes régions du pays.
– Quel est votre premier passage sur scène ?
L'université de Béjaïa, grâce à Amaz-day Adelsan Inelmaden, était le lieu de mon premier spectacle avec deux contes, intitulés respectivement Imeznez, adapté à partir d'un conte tunisien, et Elhiwane, chanté par dda Slimane Azem. Des invitations de quelques associations et comités de village ont suivi et la réponse est toujours favorable. Chaque passage m'a permis de me corriger, d'apprendre plus et de parcourir un petit bout du long chemin qui m'attend.
– Quel est votre sentiment à propos de votre participation au Festival Raconte-Arts ?
J'ai eu la chance et le privilège de participer l'année passée au Festival Raconte-Arts à Ath Waban. J'ai conté, en duo, avec Ikhlas Abed, La chenille et la perle noire. Cette année à Tiferdud, j'ai participé à la nuit du conte avec El Hiwane, grâce à mon ami Farès, qui est un conteur professionnel de Béjaïa. J'ai eu un réel plaisir et un grand honneur d'avoir conté parmi des grands noms du conte.
– Comment envisagez-vous votre avenir dans ce domaine ?
Je ressens le besoin de me former davantage et de préparer un travail plus professionnel pour pouvoir transmettre le conte, le préserver de la déperdition et d'aller vers d'autres aventures et expériences.
– Un dernier mot ?
Le conte manque cruellement d'espace dans nos activités culturelles, on le considère toujours comme un art de l'oralité. Je pense qu'il est temps d'adapter le conte aux moyens que nous avons aujourd'hui, car je suis persuadé que je peux raconter un conte en 2018.


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