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Le smic de la riposte arabe sera-t-il respecté ?
Sommet arabe du Koweït
Publié dans El Watan le 18 - 01 - 2009

Le Sommet arabe ordinaire du Koweit, prévu pour demain et qui devait à l'origine être centré sur les questions économiques, a été amené à réaménager son ordre du jour pour coller à l'actualité tragique et inscrire en bonne place la guerre contre Ghaza.
Le « sommet consultatif arabe sur Ghaza » qui s'est tenu vendredi à Doha, au Qatar, a d'une certaine manière ravi la vedette et court-circuité le sommet du Koweit qui se trouve ainsi piégé par les recommandations du sommet de Doha. Au-delà des susceptibilités provoquées quant à l'opportunité de cette rencontre ouverte à certains pays musulmans non arabes, des réserves et des critiques formulées par les capitales arabes, absentes au sommet de Doha, dont particulièrement l'Egypte qui parraine avec la France un plan de paix sur Ghaza, objet de vives négociations entre le mouvement Hamas et la partie israélienne, pour l'essentiel, les préoccupations des chefs d'Etat et des souverains arabes ainsi que des représentants des pays arabes présents à cette rencontre ne devraient pas poser problème pour les dirigeants arabes qui ont boycotté Doha, si l'on s'en tient aux recommandations formulées par les ministres arabes des Affaires étrangères réunis vendredi au Koweit.
Au cours de cette réunion préparatoire au sommet arabe du Koweit, les chefs des diplomaties des pays arabes ont appelé, reprenant à leur compte les recommandations issues de la rencontre de Doha, à l'arrêt de l'agression israélienne, à la levée du blocus israélien sur Ghaza, à la mise en place d'un fonds de deux milliards de dollars pour la reconstruction de Ghaza. Le groupe des pays arabes, qui a boycotté Doha, regroupé autour de l'Egypte et de l'Arabie Saoudite, entend bien prendre sa revanche en se réappropriant l'initiative des décisions que le sommet arabe aura à endosser à l'issue de la rencontre du Koweit. Et pour cause, ces deux pays sont engagés, le premier dans une médiation entre Hamas et Israël sous la supervision indirecte mais active des Américains, le second avec son plan de paix au Proche-Orient adopté au sommet de Beyrouth en 2002 et qui demeure toujours, selon le royaume hachemite, valable contre l'avis de nombreuses capitales arabes et des Palestiniens qui ont adhéré à ce plan lesquels considèrent désormais que ce plan est mort et enterré avec l'agression barbare contre Ghaza.
D'où le forcing fait par ces deux pays pour faire capoter la rencontre de Doha dont la participation de représentants du mouvement Hamas et de pays arabes, comme la Syrie qui incarne la ligne dure par rapport au processus de paix au Proche- Orient, mais aussi musulmans, comme l'Iran, invités à cette rencontre, donnait le ton quant aux recommandations qui allaient être adoptées à l'issue de cette réunion. La rencontre de Doha boycottée par certains pays arabes emmenés par l'Egypte et l'Arabie Saoudite « légitimés » dans leur action par l'absence de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne qui a choisi son camp et de la Ligue arabe non représentée, dont le secrétaire général, Amr Moussa, a réagi d'abord en bon Egyptien en s'alignant sur la position de son pays, a introduit le loup dans la bergerie arabe en mettant sur la table des questions que l'on n'osait même plus évoquer du bout des lèvres pour ne pas froisser les Israéliens et leur sponsor politique, les capitales occidentales et les Etats-Unis.
Et c'est ce qui agace manifestement les pays arabes qui sont sur une autre position, plus flexible, teintée de compromissions par rapport à la riposte arabe à opposer à Israël pour faire cesser l'agression contre Ghaza. Sans rien toucher aux contours politiques du processus de paix dans la région alors que les chefs d'Etat et les souverains arabes réunis à Doha se sont résolument inscrits – du moins au plan des principes et de l'engagement politique – dans une nouvelle perspective qui appréhende le processus de paix au Proche-Orient à la lumière de la nouvelle donne de l'agression israélienne contre Ghaza. L'appel pour la rupture des relations diplomatiques et de toute autre relation avec Israël, le jugement des dirigeants israéliens pour crimes de guerre, le boycott des produits israéliens, la demande faite aux pays arabes de geler l'initiative de paix de 2002 au Proche-Orient sont autant de décisions qui pourraient ne pas faire le consensus au sommet arabe du Koweit.
Dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de la rencontre de Doha , les chefs d'Etat et souverains présents à cette rencontre ont pris la précaution statutaire de préciser que les résultats de leurs travaux ne sont que des recommandations qui allaient être soumises au sommet du Koweit. Tous les paris sont donc ouverts. La rue arabe qui a favorablement accueilli les recommandations de la réunion de Doha, appelant les pays arabes à la rupture de toute relation sous une forme ou une autre avec Israël et du ton empreint de fermeté qui a marqué les travaux de cette rencontre, aura l'œil rivé sur les décisions qui sortiront du sommet du Koweit. Ce dernier sera condamné de ne pas descendre la barre de la riposte arabe en deçà du smic décidé à Doha sous peine de voir les régimes arabes, coupables de compromission, confrontés à de graves problèmes avec leur opinion publique.


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