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L'éternel problème du logement
Commune de Zemmouri
Publié dans El Watan le 21 - 01 - 2009

Les habitants de la cité 110 Logements dans la ville de Zemmouri, une localité située à environ 12 km à l'est de Boumerdès, attendent toujours leur recasement.
En effet, les résidents de cette cité qui date de l'ère coloniale, construite en 1958 dans le cadre du plan de Constantine, se sentent lésés et se disent marginalisés par les autorités locales. « Depuis 2003, les autorités locales nous promettent de nous recaser dans des logements décents et de mettre fin, dans les plus brefs délais, à ce calvaire que nous vivons depuis plusieurs années. Mais, que des promesses. Les responsables et les élus locaux ne se souviennent de nous que lors des rendez-vous électoraux. En dehors de cela nous sommes inexistants pour eux. Pourtant, il n' y a qu'une seule bâtisse qui sépare notre cité du siège de l'APC », se plaint un jeune homme d'une trentaine d'années rencontré sur place.
Les habitants disent avoir interpellé « tous les responsables et élus locaux, y compris l'actuel ministre de la Jeunesse et des Sports en sa qualité de candidat à la députation lors des dernières élections législatives dans la wilaya de Boumerdès, en l'occurrence M. El Hachemi Djiar, lors de sa visite à Zemmouri dans le cadre de sa campagne électorale en 2007 ». Ils ne savent plus à quel saint se vouer pour venir à bout de leurs souffrances. « Avant le 21 mai 2003, les autorités locales de l'époque avaient lancé un projet de 132 logements sociaux dont nous devions bénéficier, mais malheureusement, ces logements qui étaient à un stade de travaux très avancés n'ont pas résisté à l'intensité du séisme et se sont effondrés », regrette M. Mohamed Sahraoui, président du comité de la cité.
Et d'ajouter, « depuis (21 mai 2003), nous nous sommes lancés dans une bataille sans fin contre les autorités locales, via des actions de protestation et des réunions. Mais, jusqu'à présent, aucun résultat n'est à signaler. Pourtant l'on a débloqué plus de trois milliards de centimes pour la réalisation de 140 logements. Ce budget a été gaspillé dans la réalisation d'un réseau d'assainissement sur le terrain devant servir d'assiette à ce projet qui semble définitivement remis en cause. Ce projet a été abandonné car l'on s'est rendu compte que les terres en question sont des terres agricoles ! » Toutefois, « les responsables locaux ont proposé ces derniers jours aux résidents de la cité d'aller dans d'autres communes de la wilaya où des logements seraient disponibles », selon notre interlocuteur.
« Nous avons reçu deux formulaires envoyés par la direction compétente de la wilaya. L'un doit être rempli par les habitants qui sont favorables à cette proposition en s'engageant légalement à quitter les lieux, tandis que l'autre doit être rempli par ceux qui refusent d'aller s'installer quelque part ailleurs en s'engageant légalement, eux aussi, à rester dans leurs demeures actuelles », nous a déclaré M. Sahraoui. Interrogé sur les raisons de son refus de la proposition de l'administration, un habitant de la cité a rétorqué « moi, je suis un enfant de Zemmouri ; c'est ici la terre de mes aïeux, de quel droit vont-ils me reloger ailleurs ? Ceci d'une part. D'une autre part, les pouvoirs publics doivent jouer franc jeu : qu'ils mentionnent sur ce formulaire où et quand vont-ils me reloger ailleurs et je suis partant ».
Ces logements, conçus pour accueillir beaucoup moins de personnes que ce que l'on trouve actuellement et dont le nombre de chambres attribuées aux familles était en proportion avec le nombre de membres les constituant durant la période coloniale, s'avèrent aujourd'hui très exigus pour contenir le nombre croissant de personnes entassées à l'intérieur. « J'ai huit enfants dont deux sont à l'âge de mariage, et je n'ai que deux pièces. Pour qu'un de nous puisse s'habiller, il lui faut faire sortir les autres de la pièce. Ça fait mal de le dire, mais c'est insupportable », se plaint un commerçant de la cité. A cette exiguïté s'ajoutent les dégradations subies par ces constructions suite au séisme de 21 mai 2003 qui ont été classées « orange4 » par les services du CTC.
« J'ai dû accrocher des vêtements et un morceau de tissu à la cloison intérieure de ma chambre pour colmater une fissure d'une dizaine de centimètres causée par le séisme sur la cloison séparant ma maison de celle de mon voisin », déplore un autre habitant de la cité. Par ailleurs, ces citoyens se plaignent de la dégradation du réseau d'assainissement tout en signalant qu'il a été partiellement rénové. A signaler aussi, « l'absence de l'eau dans l'un des blocs constituant la cité, depuis 2003 suite à la rupture d'une conduite du réseau d'AEP provoquée par le séisme et qui n'a jamais été réparée par les services concernés », selon toujours les mêmes personnes. Notons enfin que ladite cité se bidonvillise et plonge davantage la ville de Zemmouri dans le gouffre de la détérioration.


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