L'antisémitisme, même s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer, semble suggérer le sionisme génocidaire contemporain. Même au prix de la publication d'une fausse statistique d'actes qualifiés d'antisémites. La propagande. La manipulation. Et, surtout, l'orchestration de l'antisémitisme. Ou, plutôt, le chantage à l'antisémitisme. Depuis le début de la guerre génocidaire menée par Tsahal contre le peuple palestinien, pour disqualifier toute critique anti-israélienne, verrouiller tout débat sur les véritables fondements du conflit israélo-palestinien, censurer les analyses relatives aux réels mobiles de l'intervention militaire israélienne à Gaza, les sionistes de France (d'Occident) brandissent systématiquement le bouclier de l'antisémitisme, cette arme idéologique de neutralisation intellectuelle et d'extermination massive de toute opposition conduite contre Israël. L'arme de l'antisémitisme vise, non seulement à criminaliser toute critique antisioniste, mais également à promouvoir l'idéologie victimaire israélienne, à influencer, sur le fondement de l'inversion accusatoire, l'opinion publique pour générer un impact de sympathie politique et diplomatique. Comment conjurer toute protestation anti-israélienne, étouffer toute réflexion sur les visées du sionisme, la genèse du conflit israélo-palestinien, sinon par la propagation d'un climat de culpabilisation, la création d'une psychose antisémite ? Comment dévoyer la colère des millions de Français (européens et étasuniens) contre la guerre génocidaire menée par Israël contre les Palestiniens, sinon par la fabrication de faits caractérisés d'antisémites ? L'instrumentalisation de l'antisémitisme fantasmé vise à occulter le Palestinocide authentique Personne n'est sans savoir que la classe dirigeante israélienne est la plus machiavélique du monde. Son pouvoir de nuisance n'est plus à démontrer. Mais sa puissance de manipulation est encore plus méphistophélique. L'arme de l'antisémitisme vise à exonérer l'armée sioniste israélienne. A justifier et légitimer le génocide des civils à Gaza. Autrement dit, l'instrumentalisation de l'antisémitisme fantasmé vise à occulter le Palestinocide authentique. Le Palestinocide, néologisme de mon cru, est cette politique génocidaire perpétrée par l'Etats nazi d'Israël. Le Palestinocide est la planification de massacres systématiques des populations civiles palestiniennes, de nettoyage ethnique, d'extermination des Palestiniens par voie militaire et par orchestration de la famine. Cela étant, si l'Etat nazi d'Israël mène une guerre d'extermination à Gaza, autrement dit une opération palestinocidaire, en France, ses agents propagandistes conduisent une guerre de l'intox. Si à Gaza ils visent à décimer la population palestinienne, en France, ils visent à tuer la vérité. Pis, à lui substituer le mensonge. Y compris par l'invention de l'antisémitisme. En l'espèce, l'instrumentalisation de l'antisémitisme sert à occulter le Palestinocide. Depuis bientôt deux ans, en France, au moment où des actes de barbarie sont commis à Gaza par l'Etat nazi israélien, où plus de 60 000 corps palestiniens ont été déchiquetés par les bombes et 2 millions de survivants délibérément affamés, les médias stipendiés focalisent leurs projecteurs aveuglants de mensonges et de manipulations sur les supposés actes antisémites. Tout se passe comme si les présumés actes antisémites commis en France servaient à couvrir les réels actes de génocide perpétrés à Gaza, c'est-à-dire la politique palestinocidaire conduite par Is aël. Régulièrement, les agents du pouvoir macronien et les apologistes des génocidaires israéliens, dans une surenchère éhontée, amplifient les chiffres de présumés faits antisémites pour nous priver de déchiffrer les calculs géopolitiques des stratèges sionistes d'Israël. Autrement dit, les opérations palestinocidaires menées par l'armée juive israélienne. Quoi qu'il en soit, si certains actes antisémites authentifiés peuvent être, sans conteste, attribués à des individus antisémites notoires, en revanche, une partie des actes sont l'œuvre d'officines occultes sionistes. Autrement dit, ils sont une pure fabrication. Une chose est sûre, ce n'est pas la prétendue propagande antisémite répandue par certains Arabes ou musulmans qui encouragent la haine antijuive, mais la guerre exterminatrice menée par les sionistes d'Israël contre le peuple palestinien qui est, actuellement, la source des actes antisémites en France, quand ils sont avérés. Dans cette guerre d'intox menée par Israël et ses relais sionistes en France, tous les moyens de propagande sont employés pour effrayer les Français de confession juive, créer un climat d'insécurité et de psychose, pour acculer les juifs de France à fuir leur pays. Et, surtout, occulter le Palestinocide. Pour rappel, depuis longtemps, ce ne sont pas les Français, encore moins les immigrés musulmans, qui veulent chasser les juifs français de France, mais les gouvernants palestinocideurs d'Israël. N'est-ce pas Netanyahou qui, s'adressant aux juifs français, les enjoint systématiquement de quitter la France pour Israël, afin de renforcer sa politique coloniale, ses opérations palestinocidaires, renflouer l'armée des Palestinocideurs ? Assurément, l'antisémitisme justifie le sionisme, pour lequel l'existence de communautés juives autochtones à travers le monde constitue un problème idéologique et existentiel pour Israël. Aussi l'orchestration et l'instrumentation de l'antisémitisme vise à encourager l'aliya (émigration de juifs vers Israël) bien plus qu'à rassurer et protéger les juifs de France. Depuis la fondation de l'entité sioniste, pour attirer les juifs du monde entier en Israël, autrement dit favoriser l'émigration (aujourd'hui renforcer l'armée palestinocidaire), le Mossad a employé tous les moyens. La propagation de l'antisémitisme, la commission d'actes antisémites, le terrorisme. Précisément, c'est par des méthodes terroristes que le Mossad a joué un rôle dans l'émigration des juifs vers Israël. Aujourd'hui, à la faveur de la guerre d'extermination menée à Gaza, c'est-à-dire de la guerre palestinocidaire, les sionistes réactivent les mêmes méthodes de manipulation en France. Notamment l'invention de l'antisémitisme. A qui profite l'antisémitisme sinon à l'Etat palestinocideur d'Israël, en offrant l'opportunité de dévoyer l'attention de l'opinion publique française de la tragédie des Palestiniens, mais également d'accroître sa population juive israélienne, en y attirant tous les Français juifs qui se sentent menacés par les soi-disant antisémites ? L'antisémitisme est une certaine perception des juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. L'antisémitisme développe des préjugés et des interprétations diffamatoires, des attitudes haineuses. L'antisémitisme est un délit et est, à cet égard, condamné par la loi. Fort heureusement, de nos jours l'antisémitisme demeure de l'ordre idéel. «Le seul bon Palestinien est un Palestinien mort» En revanche, le Palestinocide pratiqué par les juifs sionistes d'Israël est une concrète politique institutionnelle de nettoyage ethnique des populations civiles palestiniennes, d'expropriation et d'expulsion des Palestiniens de leur terre. On n'est plus dans l'idéel et le délit, mais dans le concret suprémacisme et le crime génocidaire. « Le seul bon Indien est un Indien mort » (dicton dérivé de la parole attribuée au Général Philip Sheridan : « The only good Indians I ever saw were dead », 1870).«Le seul bon Palestinien est un Palestinien mort» psalmodient en chœur les juifs nationalistes israéliens. Ces dernières décennies, le terme antisémitisme n'a jamais été autant galvaudé qu'à notre époque propagandiste dominée par un lobbyisme sioniste outrancier et outrageant. Outre le fait qu'il désigne une réalité heureusement inexistante, c'est-à-dire une factualité fantasmagorique, l'antisémitisme est devenu, surtout, une redoutable arme de dissuasion massive de toute critique du sionisme. Un instrument de neutralisation des combattants antisionistes. En France, toute dénonciation du sionisme est assimilée insidieusement à de l'antisémitisme, cette arme idéologique brandie par les sionistes comme un missile de destruction de la liberté d'expression, de censure du combat politique antisioniste, voire de terrorisme intellectuel. Pis, pour servir de levier d'absolution, donc d'apologie du terrorisme étatique génocidaire commis par l'Etat nazi d'Israël contre les Palestiniens. «L'antisémitisme», ce concept européen, est le poison dont se nourrit le sionisme pour tromper les juifs, abusés par cette doctrine suprémaciste et belliciste ; pour empoisonner la vie des vrais sémites palestiniens, colonisés et massacrés ; pour accuser les peuples du monde entier d'être antijuifs, pour s'être levés pour combattre le dernier vestige colonial occidental, Israël. L'écrivain algérien, Tahar Djaout, premier journaliste assassiné au cours de la décennie noire par les islamistes, frères siamois des sionistes, avait dit « Le silence, c'est la mort. Et toi, si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs! ». Avec les sionistes, si on combat Israël, ce vestige colonial doublé d'un régime raciste fondé sur la religion, on est accusé d'antisémitisme. Si on soutient, seulement humainement, les Palestiniens, on est accusé également d'antisémitisme. Alors, combattons Israël et soutenons les Palestiniens, quitte à subir les accusations d'antisémitisme. Mieux : à l'antisémitisme fantasmé brandi par les sionistes pour nous museler, nous devons balancer à leur figure hideuse le Palestinocide dont ils se rendent quotidiennement coupables. Il faut clouer le bec à ces Palestinocideurs de tous pays qui instrumentalisent l'antisémitisme à des fins criminelles ! Les sionistes israéliens, majoritairement ashkénazes, donc européens, commettent un crime de génocide contre les sémites palestiniens. Un Palestinocide, autrement dit un acte de génocide antisémite commis contre le peuple palestinien. Le sionisme, idéologie suprémaciste d'émanation européenne, est la dernière forme d'antisémitisme génocidaire de l'époque moderne capitaliste. Aussi l'antisémitisme sévit aujourd'hui à Gaza et en Cisjordanie, perpétré par des sionistes sociopathes animés de haine anti-arabe et antimusulmane, de pulsions palestinocidaires qu'aucune instance internationale ne parvient à circonscrire, y compris l'ONU, dont les résolutions sont méprisées par l'Etat nazi d'Israël, déterminé à concrétiser son projet palestinocidaire, c'est-à-dire d'extermination des Palestiniens. Suite et fin…