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« Quand on se regarde dans un miroir, on voit le sang couler »
Michel Warschawski. Fondateur et membre du Centre d'information alternative
Publié dans El Watan le 21 - 01 - 2009

Qu'est-ce qui ne fonctionne plus dans la coalition pacifiste ?
Pour reprendre une image de Uri Avnery, le fondateur de Gush Shalom, il faut imaginer le mouvement pour la paix comme une bicyclette avec une grande roue et une petite roue. La grande roue est représentée par les mouvements de paix modérés comme Shalom Arshav ou des partis de gauche. Dans la petite roue, on trouve un ensemble de mouvements plus radicaux : la coalition des femmes pour la paix, les organisations pour les droits de l'homme, Gush Shalom, le Centre d'information alternatif…. Depuis 1982, la petite roue se mettait rapidement en mouvement pour entraîner la grande qui, au début, marquait son soutien à la guerre puis finissait par exprimer des revendications très claires (à l'instar de la reconnaissance de l'OLP en 1987). La petite roue changeait la politique. Depuis 2000, elle s'est affaiblie mais continue à rouler. En revanche, nous n'avons plus de grande roue. A sa dernière manifestation, Shalom Arshav a seulement rassemblé 800 personnes !
La liberté d'expression, en Israël, existe-t-elle pour les voix divergentes ?
Oui, il ne faut pas se voiler la face. Nous pouvons manifester sans problème et je nous trouve plutôt bien représentés dans les médias. Gideon Levy (journaliste de gauche très critique vis-à-vis de la politique israélienne, ndlr) écrit tous les jours dans Ha'aretz et ne mâche pas ses mots. Amira Hass (auteur et journaliste d'opposition) aussi. Ilan Pappé, contrairement à ce que certains disent, n'est pas parti parce qu'il était menacé mais par choix personnel. Pour la majorité juive, il y a une liberté d'opinion. Israël se conduit comme une démocratie avec les juifs et comme un Etat juif avec les Arabes. La seule ligne rouge à ne pas dépasser est celle du positionnement politique : tant que vous restez dans la société juive, vous êtes protégés par des normes démocratiques parfois supérieures à celles que l'on trouve en Europe. Mais si vous vous rangez du côté des Palestiniens, alors les règles ne sont plus les mêmes.
Une véritable opposition peut-elle à nouveau émerger ?
Une opposition est le résultat de facteurs extérieurs. Il ne faut pas que la politique israélienne revienne trop cher à la société. D'abord en termes financiers. Pour l'instant, économiquement parlant, Israël se porte bien. La situation des classes moyennes était très bonne mais nous entrons nous aussi dans la crise mondiale. Ensuite en termes de sécurité. Si les Israéliens commencent à perdre des proches au combat, comme au Liban, ça n'ira plus. Enfin en termes d'image. Aujourd'hui, les amis d'Israël commencent à émettre des critiques sur la façon dont l'attaque a été conduite. Je crois que même les intellectuels ne croient pas vraiment ce qu'ils écrivent. Quand on se regarde dans un miroir, on voit le sang couler. J'ai l'impression que l'on sent mauvais. Or personne n'aime se sentir isolé, n'aime être un paria que l'on regarde bizarrement, à qui l'on refuse de parler ou dont la seule présence dérange.


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