Dans le cadre du renforcement de la stratégie de lutte contre les fléaux sociaux en milieu juvénile, l'Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse (ONASJ), sise au 8, rue Hamani (ex-Charas), Alger, lancera d'ici à la fin du mois en cours une expérience-test pour la création d'un SAMU scolaire de proximité. Ce dernier opérera en collaboration avec les cellules d'action et de proximité prochainement installées au niveau des sûretés de daïras de la wilaya d'Alger. C'est ce que nous a appris Abdelkrim Abidat, président de cette organisation. « Considéré comme une première à l'échelle internationale, il aura pour but de promouvoir des actions d'information, d'éducation, de communication et de soutien auprès des jeunes en difficulté, afin de parer aux problèmes de délinquance, de drogue, de sida, de violence, de dedéperdition scolaire, etc. Il possède une mission médico-psycho-pédagogique », nous indique notre interlocuteur. Le SAMU scolaire de proximité est composé d'une équipe pluridisciplinaire : 100 éducateurs, 10 médecins généralistes, 10 psychologues, 8 sociologues, juristes et 12 assistantes sociales. Ces jeunes intervenants encadrés dans leur mission par des spécialistes sont recrutés dans le cadre du préemploi, en coopération avec la direction de l'emploi de la wilaya d'Alger. « Ils se déplacent et agissent directement dans les établissements scolaires, quartiers et familles, à la demande, pour étudier la situation des enfants aux comportements à risques », ajoute notre vis-à-vis, et de renchérir : « Ils s'occupent aussi (si besoin est) de leur accompagnement psychologique et thérapeutique, notamment vers les centres de prévention et de psychothérapie (Mohammadia, Tixeraïne, ...) ». Dans le même contexte une école de management pour la formation d'éducateurs en communication sociale vient d'ouvrir dernièrement ses portes à l'adresse sus-indiquée. Ayant pour slogan « Aider un jeune par un jeune », elle est accessible à toute personne désireuse de suivre un stage dans le but de venir en aide aux jeunes ayant des problèmes. « Elle est gratuite et s'étale sur deux années. Le niveau requis est la terminale. Ainsi formés, ils pourront travailler sur le terrain ou bien s'inscrire dans des centres pour éducateurs spécialisés pour se perfectionner », précise notre source et de conclure : « Nous espérons que cette expérience s'étalera aux 48 wilayas du pays. Pour toute information, conseils et orientation, un numéro vert, (le 16) est mis à la disposition de toute personne intéressée ainsi que 3 lignes téléphoniques : (021) 63.52.05 - 53.80.80 - 55.23.23. »
