«La situation en matière d'alimentation en eau potable du chef-lieu de wilaya et d'autres communes est maîtrisée grâce au recours aux eaux du barrage de Sidi Yacoub et des forages publics», a affirmé, hier, à El Watan, le directeur de l'agence de wilaya de l'ADE. D'après lui, des mesures d'urgence ont été prises par ses services pour pallier la rupture, depuis une semaine, du réseau principal de distribution de l'eau dessalée à partir de la station de dessalement de Ténès. L'accident s'est produit, rappelons-le, suite à un glissement de terrain provoqué par une entreprise intervenant sur le tronçon de la pénétrante Chlef-Ténès. Deux variantes se présentent pour remédier à ce phénomène, soit par la déviation de la conduite par un oued, soit par la réalisation d'un ouvrage pour supporter la canalisation d'eau. Pour l'heure, apprend-on, le projet est en cours d'étude et risque de prendre du temps, ce qui a engendré certaines restrictions en particulier concernant la plage horaire de distribution du précieux liquide. L'ADE s'est vue donc obligée de recourir au barrage de Sidi Yacoub dont le volume journalier est passé de 15 000 à 58 000 mètres cubes ainsi qu'aux forages publics mis en veilleuse et qui ont été actionnés à l'occasion pour offrir une dotation quotidienne de 60 000 mètres cubes au lieu de 15 000 précédemment. Parallèlement, des travaux sont en cours pour raccorder les communes de Chettia et d'Ouled Farès au réseau amont de distribution de l'eau dessalée. Celui-ci, situé entre la station de dessalement et le lieu de la rupture de la canalisation principale, continue, heureusement, d'être utilisé pour l'alimentation du littoral ouest et de la partie nord de la wilaya.