La Fédération algérienne de football (FAF) a rendu public, avant-hier, la liste des 24 joueuses convoquées par la sélectionneuse nationale, Radia Fertoul, pour prendre part au stage précompétitif prévu en Côte d'Ivoire du 4 au 12 novembre. La délégation algérienne quittera par la suite Abidjan le 13 novembre pour rejoindre directement Accra, au Ghana, où se déroulera la CAN. Ce qu'il y a lieu de relever, à cet effet, est la présence, dans la liste, de sept joueuses évoluant à l'étranger. Il s'agit de Chebel Imane, évoluant à Montréal, au Canada, ainsi que de Sidhoum Assia (Albi ASPTTA), Benlazar Myriam Yasmine (Toulouse), Belkhiter Morgane (Marseille), Belkacemi Lydia (Stade Brestois), Khelif Lina (Ambilly) et Boutaleb Ines (Ambilly), évoluant toutes les six en France. S'il est clair que l'apport de ces joueuses ne va être que bénéfique pour la sélection, étant donné qu'elles viennent de championnats dont le niveau est relevé, il serait utile toutefois de rappeler que la FAF avait pris, l'année passée, la décision de limiter en équipe nationale les éléments évoluant à l'étranger à trois. «Pour ce qui est du renfort pour la sélection féminine A, le bureau fédéral a préconisé de ne pas ramener plus de trois joueuses évoluant à l'étranger, afin d'encourager et de développer le football féminin local», avait indiqué la Faf dans le compte rendu de la réunion de son BF du 22 octobre 2017. Une année après, il s'est avéré qu'une telle «recommandation» ne pouvait être mise en application. Il faut rappeler, en dernier lieu, que lors de cette Can féminine, l'Algérie évoluera dans le groupe A, en compagnie du Ghana, le pays organisateur, Mali et Cameroun. Le groupe B est composé, quant à lui, du Nigeria, tenant du titre, Kenya, Zambie et Afrique du Sud. L'Algérie vise à passer au deuxième tour, selon les propos de Radia Fertoul.
