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Les producteurs demandent une enquête ministérielle
Filière de la pomme de terre à Bouira
Publié dans El Watan le 12 - 02 - 2009

Les agriculteurs producteurs de pomme de terre, à leur tête Rabah Cheddani, président de l'association des maraîchers de la wilaya de Bouira, se sont encore une fois déplacés à notre bureau pour dénoncer les suites données par les autorités compétentes à leurs doléances relatives à la mise en œuvre du Syrpalac.
Bouira De notre bureau
Ces derniers, dont certains sont les plus grands producteurs de pomme de terre de la wilaya, à l'image de Mouloud Boudhane et Abdennour Ahmed, ont exprimé leur désarroi devant ce qu'ils ont qualifié d'« escroquerie dont les seuls bénéficiaires sont les organismes stockeurs privés ». Si les quantités stockées auprès des organismes publics,comme les centres de stockage de Corso (Boumerdès), Jijel, Skikda, Sétif et/ou la CAPCS ont été dûment payées suivant le prix de référence de 20 DA/kg arrêté par le gouvernement, la situation est tout à fait différente du côté des organismes privés, soutiennent-ils. Nos interlocuteurs estiment avoir été arnaqués par ces opérateurs privés qui ont procédé à la vente de la marchandise sans les avoir consultés, mais surtout à des prix dérisoires.
Les plaignants parlent ainsi de quantités importantes cédées au prix de 2,5 DA/kg, en sus de celles déclarées tout simplement avariées et qui, par conséquent, n'ont pas été comptabilisées. Les agriculteurs, qui se sentent lésés, affirment que même à ce prix, la plupart d'entre eux n'ont pas encore été payés. Plusieurs wilayas seraient concernées par ces pratiques, aux dires de producteurs de pomme de terre de Mostaganem, Djelfa et M'sila. M. Boukabous affirme avoir stocké 1300 quintaux de pomme de terre dans une chambre froide sise à Sersou (Aïn Oussera, Djelfa), mais au final, après la vente de sa marchandise pour un peu moins de 1,7 million de dinars, il n'a reçu qu'un versement de 792 202,24 DA. M. Boukabous relève qu'il a dû payer des frais qui devaient être à la charge de l'Etat et indique avoir interpellé le wali de Djelfa qui n'a pas répondu à sa requête.
« Devant ce manque de respect des principes du Syrpalac, je ne demande au wali de Djelfa que de diligenter une enquête afin de me rétablir dans mes droits légitimes », nous dit le plaignant. Abondant dans le même sens, le président de l'association des maraîchers, M. Cheddani, avance que le prix de référence a subi des fluctuations et accuse les organismes stockeurs d'escroquerie. Il en veut pour preuve l'opacité qui a entouré certaines transactions entre producteurs et organismes stockeurs. Ainsi, un opérateur n'a pas jugé utile de remettre un bon de dépôt au producteur. Ce sont là des faits que les professionnels considèrent comme étant le résultat du laisser-aller des services compétents. Leurs représentants revendiquent une commission d'enquête ministérielle pour faire la lumière sur « l'ampleur de cette arnaque » et les rétablir dans leurs droits légitimes.
Selon eux, « le dispositif du Syrpalac ne pourra jamais marcher tant que l'administration au niveau local ne fait pas son travail convenablement ». La situation actuelle ne sera pas sans conséquence sur la production de l'actuelle saison, car la rareté « programmée » fera que la pomme de terre ne sera pas cédée à moins de 60 DA/kg d'ici début mars, ont-ils averti. Mauvais présage pour les ménagères, mais surtout une affaire qui démontre combien les discours au niveau central peinent à être traduits de manière efficiente sur le terrain.


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