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À la rencontre de l'autre
Publié dans El Watan le 07 - 12 - 2004

Les fractures (morale, sociale, culturelle, politique) gagnent progressivement du terrain. L'entreprise, le quartier, l'école, la famille n'y échappent pas.*» Les fatalistes penseront, sans doute, que ce sont là des conséquences irréversibles liées au développement et que le remède n'existe que dans et par la confrontation violente.
Les optimistes, eux, pensent aussi que la confrontation est salutaire à bien des égards, puisqu'elle permet le changement, mais que les situations conflictuelles peuvent être gérées sans recourir à la violence.
Ce sont là les défenseurs de la médiation, un nouveau concept qui prend de plus en plus de place en Europe, notamment en France et en Allemagne.
En Algérie, rien n'a été dit ou presque sur la médiation qui devrait, si elle est généralisée, «révolutionner» les mentalités et les rapports humains à tous les niveaux.
Il ne s'agit pas uniquement, comme tendraient certaines parties à la définir, d'une interprétation philosophique des relations que devrait entretenir l'humanité avec ses différences, ses intérêts, ses divergences, ses limites et ses conflits. Un processus à l'efficacité prouvée
C'est un processus d'une efficacité prouvée, quand des parties qui ne savent ou ne peuvent plus communiquer décident d'un commun accord, de manière libre et autonome, d'assainir leurs différends sans recourir à la justice, à l'arbitrage ou à la violence. Une hygiène de vie et un savoir-faire qui pourraient permettre, d'abord, une remise en question profonde au niveau intrapersonnel et une ouverture vers l'autre pour une cohabitation pacifique dans le respect des valeurs de tout un chacun.
Dans un monde déchiré par les luttes armées, tiraillé par des conflits permanents, des intérêts divergents et des guerres violentes, trouver ses repères et aspirer à une paix durable ne sont pas forcément une chimère.
La révolution s'opère à l'échelle de l'individu. C'est là une vérité que personne ne peut remettre en question. Et c'est là qu'il faut agir.
L'association allemande Inwent Internationale Weiterbildung und Entwicklung GmbH (Inwent) en collaboration avec le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle d'Oran (CRASC), le ministère algérien de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement et le groupe Allemand GTZ semblent partager cet avis.
C'est ainsi que durant les trois mois à venir, les organismes cités collaboreront pour organiser des ateliers de formation qui s'adressent à des cadres des institutions publiques chargés des questions environnementales, des décideurs du gouvernement, des collectivités locales, des services administratifs de l'environnement, des entreprises industrielles, étatiques et privées, des représentants de la société civile, des enseignants à l'université, des journalistes et autres représentants des médias publics et privés algériens.
Le but : initier ces acteurs actifs qui sont souvent amenés à travailler ensemble sur les bases élémentaires de la médiation ou à «la gestion des conflits de manière non violente».


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