Une rencontre formative sur les archives nationales, organisée du 16 au 18 du mois en cours, à la maison de la culture de Mila, a regroupé, avant-hier, à son ouverture, un panel consistant de P/APC, chefs de daïras et SG. Lors de leur intervention inaugurale, Djamel-Eddine Salhi, wali de Mila, et Abdelmadjid Chikhi, directeur général de archives nationales, ont, tout en prônant la revalorisation, l'encadrement et la préservation de cet immense patrimoine administratif, mis en exergue l' « intérêt et l'engagement que porte l'Etat à l'endroit des archives nationales,véritable mémoire de la nation ». Les méthodes et moyens propres à l'entretien, la sauvegarde et la modernisation des archives au niveau de toutes les institutions de l'Etat : ministères, administrations, directions, communes, daïras et wilayas, l'évolution dans le temps des archives du point de vue de l'école classique et de celle moderniste (anglo-saxonne) et les techniques contemporaines de constitution et de gestion des archives, ont été abordés durant ces assises à travers la projection d'un documentaire. Des conférences animées par les cadres de la direction générale des archives, suivies de débats et de propositions, se sont déroulées dans l'après-midi de cette première journée au niveau des 4 ateliers constitués. Les travaux en groupe devraient conduire les séminaristes à l'adoption, à l'issue de ce rendez-vous, d'une plate-forme de recommandations finales qui feront l'objet d'une étude et d'un examen approfondis en vue de la mise en place d'une stratégie nationale à cet égard. La direction générale des archives nationales, indique-t-on d'autre part, est une structure placée sous la tutelle du secrétariat général de la présidence de la République, alors que le centre national des archives a pour mission d'exécuter techniquement les directives émanant de cette institution.
