Jusqu'à hier après-midi, de nombreuses routes nationales étaient encore fermées : les RN30B, 11 reliant le lieudit Lab Djellal à Tala Guillef (entre les points kilométriques 11 et 20), 12 au niveau du col de Tagma, 30 au niveau du col de Tizi N'Kouilal et 15 au niveau du col de Tirourda (ces deux dernières zones sont inhabitées). Quant aux chemins de wilaya, le CW01 reliant le village Aït Frah à Takhoukht (sur 7 km), le CW9 menant vers le col de Chellata, le CW159 reliant Aït Bouabdellah à Zekri (sur 12 km), le CW253 menant du village Tizzit au col de Chellata et le CW11 reliant Agouni Gueghrane à Tizi n'Mellal (sur 6 km) restent inaccessibles pour les usagers. La même source indique aussi que «moins de 10% du réseau de chemins communaux restent à déneiger» et sur les 67 communes de Tizi Ouzou, 55 sont accessibles par route. Selon notre correspondant dans la région de Bouzeguène : «Le chef-lieu communal de Beni Ziki n'a été rouvert qu'hier. Alors que les villages d'Amekaz, Berkis, Iguer Amar, Taourirt Bouar et Agouni Silikan ont été désenclavés par les citoyens eux-mêmes. Mais les pistes restent difficiles.» A Bouzeguène où la neige a atteint en moyenne 1,5 m, l'inquiétude se fait sentir chez les populations à propos de la fermeture des écoles. «La reprise ne se fera que la semaine prochaine au plus tôt», précise notre correspondant qui signale «l'absence de chauffage dans certains établissements scolaires» de la région. A Bouira, les affres par lesquelles est passée une partie de la wilaya en matière d'alimentation électrique ne sont plus qu'un mauvais souvenir à mettre sur le compte de l'inaccessibilité des lieux et des routes qui les desservent durant la vague de froid qui a frappé le pays. Aujourd'hui, grâce à la réouverture de toutes les routes bloquées, les équipes de Sonelgaz qui se déplacent dans toutes les directions avec la plus grande aisance peuvent permettre à un responsable du secteur de dire qu'il n'y a pas un seul foyer dans toute la wilaya qui puisse se plaindre de demeurer dans le noir.
