Seulement, depuis quelques années, le nombre des plages n'a cessé de rétrécir et bon nombre d'entre elles ont disparu, à l'exemple des plages Molo et Paradis, plages autrefois très prisées par les enfants. Elles ne sont aujourd'hui qu'un vague souvenir. Elles ont subi des années durant un grand désensablement. Le même sort guette d'autres lieux de baignade comme les plages Militaire 1 et 2, car d'après le président de l'association Cité, Loukil : «Le pillage du sable continue à se faire en toute impunité ; et chaque jour les plages se vident de leur élément naturel n'offrant que des espaces rocheux.» Il dira également : «Les courants nés des dernières intempéries ont emporté des quantités de sable vers d'autres lieux, malheureusement, ce sable emporté n'a pas été remis à sa place afin de préserver la plage. On a préféré le léguer à des particuliers pour son éventuelle utilisation dans les constructions.» La saison estivale serait donc, selon ses dires, fortement compromise. Il cite également l'exemple du tunnel de Stora sur lequel on cultive des… fèves ! Le président de l'association s'interroge également sur le rôle que devraient jouer les autorités locales pour garantir, dès à présent, les conditions essentielles pour la réussite de la prochaine saison.
