Le secteur de la téléphonie mobile au niveau mondial fait face à la crise. Si Nokia et Vodafone, tous deux leaders dans leur activité, ont annoncé des suppressions de postes, les raisons de l'optimisme viennent des marchés émergents. Dans ces pays où de nombreux clients restent à conquérir, le mobile peut aussi accompagner des actions de santé (informations sur le sida par SMS, surveillance des épidémies) ou remplacer les banques (transfert d'argent par téléphone). La crise économique pousse les Américains à utiliser des cartes prépayées plutôt que des forfaits mobiles. Un bon moyen de réduire la facture mensuelle. Les téléphones portables sont considérés comme un « besoin essentiel » à travers le monde et devraient continuer à générer une forte demande, révèle une étude d'une agence des Nations unies. Des conditions de crédit difficiles pourront contraindre néanmoins les opérateurs de télécom à réduire leurs investissements et à encourager la consolidation du secteur. En Algérie, la crise semble moins présente. Le profit du réseau fixe traditionnel sur les appels vocaux a diminué et n'est pas encore stable. Le réseau mobile se renforce de plus en plus comme solution alternative. La concurrence reste intense entre les trois opérateurs. Comme il n'existe plus de « rente » au niveau de l'accès, il convient, dans un contexte de forte concurrence, de tirer le meilleur parti des applications et usages portés par les réseaux.
