Les victimes, deux étudiantes de la résidence universitaire d'Ouled Fares, ont été complètement calcinées et seule l'une d'entre elles a pu être identifiée, apprend-on sur les lieux. Les deux autres personnes sont le propriétaire d'un local commercial et une jeune fille habitant le logement mitoyen. Elles souffrent de blessures graves et de multiples fractures. Selon des témoignages concordants, l'explosion s'est produite dans un bureau d'informatique et a touché également le commerce d'habillement mitoyen, leur causant des dégâts matériels importants. Ces locaux, faut-il le signaler, sont situés à moins de 80 m des sièges de la Sûreté urbaine et de la daïra d'Ouled Fares. La déflagration a été telle qu'elle a éjecté sur plusieurs mètres un véhicule de marque Citroën qui était stationné devant les commerces en question. «Après avoir effectué la prière d'El Assar, le propriétaire du bureau d'informatique s'apprêtait à ouvrir son local quand une forte explosion s'est produite, détruisant les murs et les façades de deux magasins et les cloisons de l'habitation voisine. Deux étudiantes, qui étaient de passage à ce moment, ont été carbonisées par le souffle et ensevelies sous les décombres», nous dira un groupe de citoyens. Les causes exactes de cette explosion n'ont pu être déterminées pour l'instant. Le responsable de l'agence Sonelgaz, rencontré sur les lieux, a écarté d'emblée la fuite de gaz ou l'hypothèse d'un quelconque accident dû à l'électricité. Des citoyens abondent dans le sens et affirment ne pas connaître l'origine exacte de cette explosion, qui a été entendue au niveau de toute la localité et même dans la commune voisine de Chettia. S'agit-il d'un acte criminel ? Les enquêteurs n'écartent aucune piste et des prélèvements ont été effectués sur les lieux par les éléments de la Police scientifique pour les besoins de leurs investigations.
