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Qui osera détruire les autres bidonvilles ?
Publié dans El Watan le 30 - 11 - 2005

L'endroit, déjà squatté par une trentaine d'autres familles, relève de l'ex-domaine autogéré Alioua Fodil dont les responsables, en leur temps, avaient alerté les autorités sur la transformation d'une partie de l'exploitation en bidonville et une autre en dépotoir, sans que ces dernières réagissent. En rasant les nouveaux gourbis et en jetant les chefs de famille en prison – et leurs enfants et femmes à la rue -, les autorités de Chéraga se sont gargarisées devant la presse de déclarations sentencieuses sur l'application stricte des règles d'urbanisme et la démolition programmée de tous les bidonvilles érigés sur le territoire de la commune. Propos qui ont de quoi faire sourire tant il est impossible, aujourd'hui, au vu de la confusion urbanistique qui y règne, de déterminer avec précision quelles constructions sont licites et quelles autres ne le seraient pas et comment comptent-elles procéder pour détruire, au bas mot, quelques milliers de bâtisses illicites ? Depuis la naissance des premières coopératives immobilières, en 1978, Chéraga a connu bien des bouleversements, et de petite bourgade rurale qu'elle était, dépendant quasi exclusivement d'Alger, elle est devenue, depuis, une gigantesque agglomération, qui traduit on ne peut mieux tout le mal qui ronge les villes algériennes : quartiers érigés à la hâte, le plus souvent sur de précieuses terres agricoles, une urbanisation approximative, des routes à l'état de piste, des activités diverses, dangereuses et polluantes, à l'intérieur même du tissu urbain…
Ses hameaux, ridicules au départ, se sont transformés, au fil des ans, en véritables petites villes, telles El Qaria, Calmon et Bouchaoui, trois exemples types où la spéculation foncière a engendré des dégâts sur le patrimoine agricole et forestier quand ce dernier n'a tout simplement pas changé de main.
Dès lors que la majorité des constructions y ont été initiées dans les sombres années de terreur, souvent sans aucun document légal, peut-on les considérer comme illicites, aujourd'hui que le fait accompli est entériné ? Bien des questions sur ces constructions méritent d'être posées, à Chéraga comme ailleurs, et ce n'est sans doute pas aux autorités locales d'en assumer les réponses. Aussi, dire que les autorités de Chéraga seraient sur le point de régler ce délicat problème est une affirmation illogique, stupide et, surtout, démagogique. Celles-ci, après avoir laissé faire les huit citoyens démunis de Bouchaoui – ils y demeurent depuis des décennies, contrairement à ce qu'il a été rapporté à propos de leur origine et, de plus, ont déposé des tonnes de demandes pour l'obtention de logements sociaux -, sans crier gare, est passé directement à l'acte. Sans se soucier du devenir des femmes et des enfants jetés à la rue et qui, pour la plupart, ne survivent que grâce à la générosité de leur anciens voisins.


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