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Des collégiens face à l'histoire
Publié dans El Watan le 14 - 12 - 2005

Sur le plan politique déjà, le 12 novembre 1954, les débats à l'Assemblée française concluaient que «la seule négociation, c'est la guerre». Le 12 mars 1956, elle vote «les pouvoirs spéciaux». Et le 19 juin de la même année, deux militants du FLN sont exécutés à la guillotine. Le 10 août de la même année, les ultras font exploser une bombe à La Casbah. Il est dénombré 70 morts algériens, dont des femmes et des enfants. Le FLN de son côté rétorque avec des attentats. C'est le début de la «bataille d'Alger». le 7 janvier 1957, Massu débarque à la tête de 8000 hommes pour «le maintien de l'ordre dans l'agglomération d'Alger». Il reçoit le même jour les pleins pouvoirs de police dans la capitale. Le 20 janvier, le FLN lance la grève de 8 jours. Le 28 du même mois, les parachutistes, pour faire échec à cette grève, obligent les commerçants à ouvrir leur magasin, perquisitionnent dans des maisons et répriment les populations dans la rue pour les contraindre à se rendre sur les lieux de travail. Le 10 février, deux bombes explosent dans deux stades d'Alger. Le 23 février, Larbi Ben M'hidi est arrêté à la rue Claude Debussy. Il mourra quelques jours plus tard dans des conditions controversées. Les autres membres du CEE réussissent à quitter Alger, laissant seul Yacef Saâdi. Le 9 juin, une bombe explose au Casino de la Corniche. Il est dénombré huit morts. Massu et le colonel Bigeard usent de tous les moyens pour éradiquer le FLN, y compris la torture. L'étau se ressert sur Yacef Saâdi. Il ne reste en contact permanent qu'avec Ali La Pointe (Ali Amar), Debih Chérif, Yacef Omar, dit petit Omar, âgé de douze ans, Kamel de son vrai nom Hadji Othmane, et les trois filles, Djamila Bouhired, Zohra Drif et Hassiba Ben Bouali. Avec eux, il tenta de reconstituer son état-major. Il est arrêté à son tour le 24 septembre 1957 avec Zohra Drif au 3 rue Caton par le premier régiment étranger des parachutistes (1er EP). Le 8 octobre, Ali La Pointe est repéré au 5 rue des Abderame, avec Hassiba Ben Bouali, le petit Omar et Mahmoud. La maison où ils se cachent est plastiquée. Après plusieurs détonations, la maison s'effondre ainsi que les bâtiments alentours. Outre Ali La Pointe et ses compagnons, ont trouvé la mort en la circonstance, 17 autres personnes dont quatre fillettes de 4 à 6 ans. La mort du dernier noyaux de Yacef Saâdi marque la fin de la bataille d'Alger. Mais le 11 décembre 1960, la population algéroise sort dans la rue, réclamant l'indépendance. Dans sa brève intervention après la fin du film, Yacef Saâdi, s'adressant aux collégiens présents, a relevé que le plus dur reste à faire. Il s'agit de «construire l'Algérie, et c'est à vous de vous acquitter de cette mission.»
Cela dit, à voir tous ces sacrifices, l'Algérie est-elle aujourd'hui libre ? La révolution de 1954 a libéré la terre mais pas l'homme. «Heureux les martyrs qui n'ont rien vu», disait Benaoud Mohand Arab en conséquence.

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