Les examens programmés à compter du 10 juin seront toutefois maintenus. Dans un communiqué rendu public hier, le conseil qualifie la situation de «grave» et déplore le fait que «des groupes d'enseignants se déplacent pour empêcher les enseignants et les étudiants de (passer) leurs examens et même des soutenances de thèse de doctorat». Il qualifie le comportement d'une partie de la corporation de «dérive grave» qui constituerait une «entrave à la liberté de travail prévue par la loi et un mépris de toute éthique universitaire». Le conseil regrette que l'accord signé le 31 mai 2006 entre le bureau national du CNES et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n'ait pas été respecté et «prend acte» de l'appel du bureau de la section CNES/USTHB à refuser d'appliquer la décision de justice de la chambre administrative d'Alger rendu début mai 2006. Le mouvement de grève entame sa troisième semaine d'action avec pour principales revendications l'augmentation des salaires ainsi qu'une plus grande liberté syndicale. A noter que le recteur de l'USTHB rencontrera aujourd'hui la presse pour expliquer la situation au sein de l'université.
