Ils sont venus de plusieurs localités de la wilaya pour observer un rassemblement devant les grilles du portail de la Caisse nationale des retraités (CNR) qui a duré plus d'une heure. Ils ont dénoncé la discrimination en matière d' augmentations et d'attribution des pensions de retraite. Un responsable local de la section syndicale a lu devant l'assistance un communiqué relatif à la plate-forme de revendications des retraités. Le communiqué exige le respect de la décision du président de la République concernant l'amélioration de la situation sociale de ces derniers. Il insiste particulièrement sur : 1° -L'augmentation des pensions proportionnelles et celles des autres catégories des travailleurs libérés sans condition d'âge. 2° -L'augmentation en faveur des non-salariés affiliés à la CASNOS en application de l'article 43 de la loi 83/12. 3° -L'harmonisation et le relèvement des pensions des ayants droit touchant des pensions inférieures à 6 500 DA. 4°-La non-imposition des pensions inférieures à 15 000 DA et l'assujettissement de celles dépassant ce montant à un taux de 15%. 5°- L'obligation pour les œuvres sociales des retraités d'appliquer la réglementation en la matière à l'instar des salariés en activité. En marge du rassemblement, plusieurs retraités révèlent que les ayants droit des anciens mineurs des années 1960-1970 versés à la Sonarem continuent de percevoir des pensions de misère oscillant entre 1500 DA et 3000 DA, calculées sur la base de vieux barèmes et qui ont été oubliés par le récent relèvement des pensions. A Sidi Bel Abbès, près d'un millier de retraités a observé, hier matin, un sit-in devant le siège de la Caisse nationale des retraites (CNR) pour dénoncer le caractère «restrictif et discriminatoire» de la procédure de revalorisation des pensions de retraite. Cette action de protestation, organisée à l'appel de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR-UGTA), fait suite à l'exclusion de trois catégories de retraités de la récente décision portant augmentation des pensions, parmi lesquels les titulaires de retraites proportionnelles et sans condition d'âge. Sereinement, les retraités ont occupé durant plus de trois heures l'esplanade du siège de la CNR, au quartier ex-Bremer, pour exprimer leur détresse sociale et dénoncer la précarité dans laquelle ils s'enlisent au quotidien à cause de l'érosion de leur pouvoir d'achat. Selon le coordinateur de la FNTR pour la région Ouest, Abdelkader Dellal, une revalorisation «juste et équitable» des retraites s'impose plus que jamais.
