L'année 2007 devrait être pour Annaba celle de l'emploi et de la formation professionnelle. Le chef-lieu de la commune annonce déjà la couleur en injectant 200 millions de dinars à destination des chômeurs intéressés par un poste vacataire dans un de ses nombreux services. Quelque 1000 postes de travail créés par la commune de Annaba iront s'ajouter aux 23 000 annoncés par la wilaya dans le cadre de nouveaux investissements privés, nationaux et étrangers dans différents secteurs d'activité économique. Les jeunes et les moins jeunes, les femmes et les handicapés pourraient décrocher le poste de travail pour le métier de leur choix ou en fonction de leur aptitude intellectuelle, professionnelle ou physique. Le budget primitif communal 2007 de la ville de Annaba sera soumis demain à l'approbation des élus du conseil communal. Ces initiateurs ont placé l'emploi parmi les toutes premières priorités de la politique de la commune. Il est également axé sur l'insertion professionnelle. C'est dans ce même ordre d'idées qu'ont planché les membres de la commission économique et financière de l'Assemblée populaire de wilaya. Dans leur projet de budget de la wilaya 2007, ces derniers ont prévu, dans leur chapitre 940, plus de 587 277 122,00 DA pour les activités professionnelles, soit plus de 50% de ce budget d'un montant de 989 523 585,76 DA. Générer des emplois et donner des perspectives aux jeunes, deux missions que les élus s'engageront à accomplir en adoptant, demain, le budget primitif 2007 de la commune de Annaba. Tout autant que l'assainissement, l'environnement, l'eau potable, les routes et l'éclairage, l'emploi fait également partie du combat mené pour l'amélioration du cadre de vie global de la commune. «Il manque dans notre commune, une maison des métiers et de l'artisanat. Celle existante n'est plus fonctionnelle. La commune a les moyens pour la création de pareilles structures. Elles permettraient de créer le lien économique avec les entreprises et les jeunes à la recherche d'un métier, de même que l'amélioration de l'orientation professionnelle des uns et des autres filles ou garçons», considère Mlle Fouzia Debabza, ingénieur en informatique.
