Le service de rééducation fonctionnelle relevant du Chu de Blida fonctionne seulement à 40% de ses capacités, apprend-on auprès du professeur Nouar, chef du service en question. C'est la « pénurie » en paramédicaux qui demeure la cause principale de ce « dysfonctionnement ». Ce service, qui a été refait à neuf, emploi seulement 5 kinésithérapeutes, dont certains ont appris ce métier sur le tas, alors que pour faire fasse convenablement à la forte demande des patients, 15 professionnels y sont indispensables. Les patients, qui y sont soignés, viennent de différents services comme la cardiologie, la pédiatrie, la rhumatologie, la neurochirurgie, l'orthopédie et la traumatologie ainsi que la pneumologie, et ce, pour tout type de rééducation. Les personnes tétraplégiques et paraplégiques surtout nécessitent un suivi rigoureux, vu la gravité de leur cas. Dans le même contexte, le service de rééducation fonctionnelle du Chu de Blida possède un centre d'appareillage qui demeure non opérationnel. C'est le manque d'appareilleurs qui en est aussi la cause. Dernièrement, lors de la visite du président de la République au niveau de ce service, le professeur Nouar avait profité de cette occasion pour informer le premier magistrat du pays de la « pénurie » des paramédicaux. Le président avait saisi à son tour, le ministre de la Santé pour qu'il prenne en charge ce problème, mais depuis plus rien…
