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Persistance du blocage marocain
L'ONU et la question sahraouie
Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2009

Le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara-occidental, Christopher Ross, n'a pas réussi à faire évoluer le dossier du Sahara-occidental, lui qui se proposait de réunir les deux parties en conflit (Maroc et Front Polisario) autour d'un nouveau round de négociations.
Lui, qui avait comme feuille de route la résolution du Conseil de sécurité de 2008, appelant à des négociations sans conditions préalables en vue de l'autodétermination du peuple du Sahara-occidental, s'est heurté à l'obstination de l'occupant marocain malgré les résolutions des Nations unies traitant cette question sous l'angle de la décolonisation. Fort de ce soutien que lui apporte la communauté internationale, le Front Polisario refuse, quant à lui, de céder à une question de principe et de simple justice. La conclusion coule de source pour les Nations unies. Dans son nouveau rapport, le premier depuis le mois d'avril 2007, son plus haut responsable indiquera que les conditions d'une reprise des pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario sur l'avenir du Sahara- occidental ne sont pas réunies tant leurs positions sont éloignées, alors qu'il lui revient d'aller au fond de cette question en cernant les raisons véritables et en proposant les solutions en vue de lever tous les types d'obstacles. Mais ce n'est pas l'échec, car le Maroc et le Front Polisario, ont consenti à tenir une réunion préparatoire à un 5e round de négociations directes, indique Ban Ki-moon dans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara-occidental. « Comme il semblerait au vu des consultations tenues jusqu'ici, que la situation ait peu évolué depuis le dernier cycle de négociations, il faudrait, pour qu'un cinquième cycle de pourparlers aboutisse, procéder à des préparatifs minutieux », écrit-il. L'ancien diplomate américain qui a effectué une première visite dans la région en février dernier, a estimé que « les positions des parties demeuraient très éloignées ». Conséquemment à ce blocage, et sans rien renier des positions de l'ONU au sujet de cette question, Ban Ki-moon appelle le Conseil de sécurité de demander « à nouveau aux parties de négocier sans conditions préalables, de bonne foi et de faire preuve de volonté politique pour engager un débat de fond et assurer le succès des négociations », comme cela avait été souligné dans les résolutions invitant le Maroc et le Front Polisario à ouvrir des négociations en avril et octobre 2007. Rappelons que les deux parties ont tenu cinq séries de négociations à Manhasset près de New York qui n'ont rien donné de concret, du fait de l'intransigeance du Maroc, en posant un préalable contre l'avis des Nations unies, et il s'agit de ce qu'il appelle l'autonomie sous sa souveraineté ou encore dans le cadre de son intégrité territoriale qu'il s'est toujours gardé de définir, l'ONU refusant le fait accompli colonial et s'en tenant aux frontières mondialement reconnues sur la base desquelles il avait été admis en son sein. Voilà donc une question sur laquelle l'ONU une constance. Il en est d'autres comme l'état des droits de l'homme dans les territoires occupés que l'on sait fermés à tout regard et par conséquent à tout témoignage. Et comme le veut la règle depuis l'entrée en vigueur du plan de paix de l'ONU en septembre 1991, Ban Ki-moon demande au Conseil de sécurité de renouveler le mandat de la Minurso pour « une période d'une année », une période fixée antérieurement à six mois seulement. Ce sera la deuxième fois que le mandat de cette force (Mission des Nations unies chargée de l'organisation du référendum au Sahara-occidental) sera prorogé d'une année, une période jugée suffisante pour plus de consultations. C'est la règle, dira-t-on. Mais qu'en est-il du peuple du Sahara-occidental obligé d'attendre comme il le fait depuis au moins 1991, date à laquelle le plan de paix onusien a connu un début d'application ? Un simple cessez-le-feu, et puis plus rien. Ses dirigeants ont fait savoir à quel point il leur était difficile d'accepter le statu-quo.

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