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Les événements des printemps d'avril 1980 et de 2001 : Une commémoration sous un air d'automne
Publié dans El Watan le 18 - 04 - 2009

Les printemps en Kabylie sont rythmés par la douleur et la colère. La féroce répression des événements du printemps berbère d'avril 1980 et les meurtrières émeutes du printemps noir d'avril 2001 laissent, en 2009, un sentiment de douloureuses épreuves. Si les générations de militants se régénèrent, la capitalisation des combats dégénère. Le Mouvement culturel berbère fait partie des vieux meubles en 2009. La défense de la cause amazighe et la protection des droits démocratiques ont déserté les esprits. Ce sont les relais locaux du pouvoir politique qui récupèrent l'événement, le vidant de sa substance de contestation politique. La folklorisation de la célébration de ces faits historiques dans l'Algérie indépendante est favorisée par des acteurs politiques et des militants associatifs qui ont prêté le flanc.
Le printemps berbère, qui en est à sa 29e édition, est essentiellement fêté par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, dirigée par Ould Ali L'hadi, qui a conduit la campagne électorale du président Bouteflika à la présidentielle du 9 avril. Ce cadre de l'exécutif de wilaya met sur pied un énigmatique « Mouvement associatif amazigh » et un mystérieux « Comité des activités culturelles et artistiques de la wilaya de Tizi Ouzou » pour organiser « une semaine de l'amazighité » à partir d'aujourd'hui jusqu'au 23 avril dans l'enceinte de la maison de la culture dont il est responsable également. Le programme comprend une série de conférences qui seront données par des enseignants universitaires et des journalistes, dont on a souligné, pour certains, le soutien à la candidature de Bouteflika. Ainsi, Madjid Benyaou de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou donnera une conférence sur « La revendication amazighe et l'Etat-nation », Idir Benyounès, directeur du quotidien La Dépêche de Kabylie, et Kamel Amarni, secrétaire général du Syndicat national des journalistes, traiteront de « l'apport de la presse dans le combat identitaire ».
Mouloud Lounaouci, ancien militant de la cause amazighe et ex-cadre du RCD, est désigné pour clôturer les 11 conférences publiques programmées. Les partis, comme le FFS et le RCD, qui habituellement prenaient part aux manifestations à travers les mouvances du Mouvement berbère de manière imposante, paraissent se limiter à des questions de survie. L'organisation des archs se réduit à l'image singulière de Bélaïd Abrika. A défaut de manifestations, de grèves et de marches populaires, qui mobilisaient des milliers de manifestants, la coordination des archs de Tizi Ouzou lance, pour aujourd'hui, des invitations personnelles pour assister cet après-midi au niveau de leur siège à une table ronde qui sera animée par le professeur Mohand Issad, président de la Commission d'enquête sur les événements du printemps noir 2001. Ce juriste de renommée interviendra sur le thème « Pourquoi l'impunité et comment pouvoir juger les assassins des 126 martyrs du printemps noir 2001 ? »
La commémoration du 8e anniversaire du 18 avril, jour où le lycéen Massinissa Guermah a été tué par un gendarme dans l'enceinte de la brigade à Beni Douala, qui débute ce matin à 10h par le dépôt d'une gerbe de fleurs sur sa tombe, reste modeste. Bélaïd Abrika a expliqué la raison à El Watan : « Nous sommes affaiblis, c'est clair, comme toutes les organisations politiques et la société civile. » La fatigue est générale. Le vivier de la protestation reste l'université. C'est justement sur la communauté estudiantine que s'appuie le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) de Ferthat M'henni pour organiser des actions de protestation. Le MAK appelle à une marche, lundi 20 avril, de l'université Mouloud Mammeri vers l'ancienne mairie de la ville de Tizi Ouzou.


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