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La question du nucléaire iranien
Publié dans El Watan le 19 - 06 - 2007

L'enrichissement actuel de l'uranium par les Iraniens concerne le nucléaire civil seulement.
En effet, l'enrichissement du nucléaire militaire nécessite un uranium de 99% au moins, contrairement au civil qui ne demande que 3,5% ; donc, pour arriver à l'uranium militaire, il faudra beaucoup de temps (des années), de l'argent, une technologie adéquate, — ce que les Iraniens ne disposent pas encore, — et l'aide de la Russie.
Cette dernière profitant de sa position pour soutirer le maximum des Iraniens (des surcoûts artificiels), n'a jamais été l'amie des Arabes ou des musulmans qui doivent comprendre, un jour ou l'autre, à ne compter que sur eux-mêmes en instituant la liberté d'expression au sein des classes politiques, de leurs sociétés, sans diktat ni censure (paramètres qui font le lit de l'extrémisme et donnent le prétexte aux Occidentaux).
A mon humble avis, les bruits de bottes ne sont que des bruits et ne resteront que des bruits. En effet, je pense qu'il n'y aura pas d'attaque surprise américaine sur les installations nucléaires iraniennes et pour cause, les USA se sont bien accommodés de la bombe atomique «islamique» pakistanaise, car elle n'est pas dirigée contre l'Occident, pour peu qu'on laisse les dictateurs militaires se suivre et se ressembler à la tête de ce pays.
Bien que l'essentiel des travaux de recherches ont été réalisés du temps de Zulfikar Ali Bhutto (pendu par les militaires ayant pris le pouvoir), il en sera de même pour l'Iran «islamique», car, c'est avant tout un pays beaucoup plus démocratique que le Pakistan mais peut-être moins avancé technologiquement parlant (les scientifiques). L'Iran ne menace nullement l'Occident (provocateur) malgré ses discours, l'Iran cherche une place au soleil dans l'échiquier mondial et une place de choix dans la région, compte tenu de ses capacités de toutes sortes. Les menaces contre lsraël ne sont que du leurre (l'Occident et Israël le savent parfaitement). Imaginons un scénario catastrophe prévoyant la destruction des installations et infrastructures nucléaires iraniennes, (quoique les plus sensibles comme l'enrichissement sont enfouies sous terre et sous les montagnes, donc indestructibles).
Cela amènerait fatalement une riposte des forces iraniennes préparées à cette éventualité qui :
– détruiraient tous les navires de guerre, pétroliers marchands etc., croisant dans le golfe arabo-persique ;
– Attaqueraient les installations pétrolières de la région ;
– Fermeraient le détroit d'Ormuz où aucun bâtiment n'oserait s'aventurer en pénétrant dans la région, sachant que l'Iran dispose de 3000 km de côtes (contrairement à l'Iraq de Saddam qui ne dispose que de 15 kilomètres). Sachant que 80% du pétrole du Moyen-Orient transite par ce verrou (détroit d'Ormuz). Alors, il est facile d'imaginer les conséquences catastrophiques de cette aventure :
– Pénurie de pétrole (donc de l'énergie)
– Affolement des prix (supérieurs à 500 dollars le baril) ;
– Crash boursier des principales places (New York, Londres, Paris, Frankfurt, Tokyo, etc.) ;
– Chute du dollar ;
– Récession ;
– Crise économique majeure (supérieure à celle de1929) ;
– Chômage en masses.
Les Occidentaux et leur économie supporteraient instantanément un prix du baril de pétrole autour de 150 $ (ils l'ont prouvé par le passé notamment en 1973, lors de l'embargo arabe), car ils répercuteraient immédiatement les prix sur les biens pour lesquels ils ont le monopole :
– Les produits alimentaires (les céréales en particulier) ;
– Les biens d'équipement ;
– Les services ;
– Les matières premières stratégiques ;
– L'or (produit refuge dans toutes les crises) ;
– Les armes défensives ;
– Les produits pharmaceutiques comme ils l'ont fait auparavant après les accords de Téhéran, de Tripoli et suite aux nationalisations par prise de majorité de 50 à 51% des actions.
Par ailleurs, leur puissance militaire, économique, géopolitique et géostratégique leur permet de juguler ces crises et certaines conséquences, en particulier en faisant pression sur les pays faibles, limités ou sans souveraineté quand bien même ces pays disposeraient d'un important matelas de réserves en devises (les pétrodollars) placées dans les banques des pays occidentaux.
Une augmentation des prix de l'énergie :
– permettra des investissements sous influence occidentale là où les coûts sont encore élevés ;
– augmentera les bénéfices des compagnies des Majors. Ces conséquences sont très bien imaginées par l'Occident pour ne pas les perdre de vue.
Par conséquent, les USA et leurs alliés s'accommoderont bien volontiers (malgré eux) de cette «partition» et laisseront faire l'Iran pour enrichir son uranium et fabriquer même sa bombe atomique (qui resterait une arme de dissuasion contre les Arabes plus que contre lsraël).
Une bombe qu'aurait dû et pu être fabriquée par les Arabes depuis bien longtemps (du temps de la guerre froide) pour contrebalancer lsraël, possesseur réel ou supposé de la bombe atomique, ou simple grand bluff. Cependant, lsraël n'est pas contraint d'appliquer les résolutions pertinentes de l'ONU et le droit international, ni même faire inspecter ses installations nucléaires par l'AIEA encore moins, ratifier. Le TNP c'est-à-dire un poids et plusieurs mesures. Mais les Arabes sont très forts pour combattre leurs concitoyens et très faibles pour combattre un ennemi réel.
L'auteur est Membre fondateur – Membre
du bureau national – Doyen, Docteur du PRA


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