C'est autour du thème « L'éducation sexuelle chez l'enfant » que des psychologues cliniciens et psychiatres se sont réunis, hier, à la salle Rezik Kacem du CHU, pour débattre le sujet, considéré par ailleurs tabou, qui se refuse à toute évocation. Animée par le Pr. Lounis Oukassi, maître de conférence à l'université Mentouri, la communication a été une opportunité pour les participants, dont des psychologues cliniciens et des psychiatres, d'apporter plus de lumière sur le développement sexuel de l'enfant. Certains rappellent le rôle de l'école en matière de santé sexuelle, alors que d'autres estiment que l'implication de la famille est nécessaire pour assurer à l'enfant un développement sexuel sain, tout au long de sa croissance. Pour le Pr. Lounis Oukassi, les élèves attendent beaucoup des éducateurs, de leurs familles et de la société, afin de « poser des questions sans gêne et obtenir des réponses correctes, enfin pour être compris dans leur spécificité d'adolescents ». D'aucuns estiment qu'avant de mettre en œuvre une stratégie de l'éducation sexuelle, il est nécessaire de chercher les raisons ayant fait de la sexualité matière à équivoque « dans une société qui mélange toujours les concepts ». D'ailleurs, de l'avis des participants, ce mot a été réduit à un sens exclusivement génital, « ce qui est totalement faux », estiment ces derniers.
