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Emigration clandestine : Les harraga victimes d'un réseau international bien structuré
Publié dans El Watan le 26 - 04 - 2009

Le phénomène de la harga par mer n'est qu'une partie de l'émigration clandestine. Il y a plusieurs manières de quitter clandestinement le pays. De nombreux subterfuges que des réseaux de passeurs très bien structurés ont inventé sont utilisés, mais les services de sécurité spécialisés, la police des frontières notamment, ont pu les découvrir.
C'est ce qu'il ressort d'une communication présentée, jeudi dernier, lors d'une rencontre sur le phénomène de la harga, organisée au musée du Moudjahid d'Oran par l'Ordre des avocats. Dans cette intervention, l'accent est mis sur ces réseaux qui représentent le maillon le plus important dans cette déferlante qui, au demeurant, est classée troisième dans le monde dans la classification de la grande délinquance après le trafic des armes et de la drogue. « C'est un marché porteur qui ne cesse de connaître une expansion inquiétante. Les réseaux qui l'animent sont très bien structurés avec des ramification internationales, agissant particulièrement dans les pays d'Afrique et actuellement en Afrique du Nord. » Pour étayer ses dires, le communicant a raconté l'histoire du propriétaire d'un « sardinier » qui a embarqué 360 personnes à raison de 10 000 DA chacun pour les emmener de l'autre côté de la Méditerranée. Cette traversée clandestine aurait pu rapporter au trafiquant 36 millions de dinars en l'espace de six heures, dira le communicant, soulignant que ces exemples sont légion et les astuces utilisées pour faire passer clandestinement les humains au-delà des frontières, terrestres ou maritimes, sont très variées, à l'image d'une fille trouvée allongée à l'intérieur d'un… tableau de bord d'un véhicule ; ou encore d'un jeune découvert moulé avec le siège avant d'une voiture légère. Ces deux jeunes, victimes, en fait, de la cupidité dévorante des réseaux internationaux de l'émigration clandestine, ne doivent leur salut qu'à la vigilance de la police des frontières qui a pu les débusquer de leur « cachette de la mort », sinon ils auraient péri au moins de deux à trois heures après leur enfouissement. Au cours des débats un ex-émigré clandestin algérien, revenu dans sa terre natale après un séjour qui n'a pas duré un mois en France, a énuméré les principales raisons qui l'ont poussé à fuir son pays. Il a déclaré qu'au moment où il voulait se faire délivrer sa carte nationale d'identité, on lui a signifié qu'il lui faudra deux personnes pour témoigner de sa véritable identité – il ne possédait pas d'extrait d'acte de naissance pour des raisons qu'il n'a pas voulu citer –, il leur a présenté ses deux frères qui le connaissent mieux que quiconque. Le préposé a refusé les deux témoins frères et lui a demandé de faire venir deux personnes étrangères à sa famille pour confirmer son identité ? La salle a éclaté de rire.

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