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Le Président refuse l'expertise algérienne
Publié dans El Watan le 06 - 09 - 2007

Apprenant que ce barrage devant alimenter en eau potable six wilayas de l'Est (Constantine, Jijel, Batna, Oum El Bouaghi, Khenchela et Mila) souffre d'infiltrations d'eau par les fondations, M. Bouteflika s'en est vite pris à Ahcène Boutaghou, directeur général de l'Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), qui lui faisait la présentation de l'ensemble de l'ouvrage dont le montant de réalisation avoisine les 3 milliards de dollars. «Y a-t-il encore des infiltrations ?», a-t-il demandé au directeur de l'ANBT, lequel lui répond par la positive. «Nous ne pouvons pas en 2007 nous permettre le luxe de parachever un projet commencé en 1968. Ou vous trouvez une solution définitive à ce problème ou nous abandonnons tout», clamera-t-il encore. Le Président s'est montré ferme et intransigeant sur la question : «Je veux un (barrage) Beni Haroun sans faute, sans failles et sans infiltrations.» Il a exhorté les responsables du projet à ramener l'expertise et la technologie de l'étranger pour pouvoir réparer de manière définitive les failles. «Il n'y a pas une technologie en Chine, en Russie ou en Amérique pour prendre en charge ce problème ?», a-t-il lancé à l'adresse du présentateur du projet, qui venait de lui expliquer que le barrage ne pouvait pas être rempli un mètre de plus au risque de provoquer des dégâts irréparables. Et au Président de lui demander si les risques étaient trop élevés. Le directeur de l'ANBT approuve. «Si vous êtes incapables de garantir la sécurité du barrage, je suis prêt à abandonner le projet plutôt que de faire courir le risque d'une catastrophe écologique et humaine à la région. C'est une mer qui va se déchaîner sur la région», a-t-il tonné avant d'ajouter : «On ne peut pas être approximatif. Il faut être sûr. Nous avons veillé à ce que la sécurité soit assurée, c'est pour cette raison que nous avons limité le taux de remplissage.»
«Je ne fais pas confiance au comena»
Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, est intervenu, de son côté, pour apporter des éclairages au Président en lui faisant savoir qu'une expertise a été déjà confiée au Commissariat à l'énergie atomique (Comena) qui dispose de quatre centres de recherche. «Je ne fais pas confiance au Comena ni à la technologie locale, tous secteurs confondus.» Tout en acceptant que le Comena continue son travail, le chef de l'Etat a demandé à ce que l'on fasse appel à des entreprises internationales de grande renommée afin de solutionner ce problème. «L'évolution en technologie est tellement rapide que nous nous retrouvons très en retard. Il est donc tout à fait clair que l'expertise du Comena n'est pas suffisante», précise-t-il. Et de poursuivre : «Quand on débourse 3 milliards de dollars sur un projet, on ne va pas faire des économies de bouts de chandelle.» Le premier magistrat du pays a également critiqué les responsables du secteur quant à leur choix d'équiper ce barrage d'une mégastation prototype, réalisée par la société française Alstom. «Pourquoi prendre une station prototype alors qu'il y a d'autres solutions de rechange ?», lancera-t-il. M. Bouteflika refuse ainsi que l'on soit «prisonnier d'une pompe qui peut mettre tout le système en panne et priver d'eau six ou sept wilayas». Tout en faisant remarquer que la station n'a pas fonctionné à son premier essai, le Président recommande l'installation d'une autre station afin d'éviter de mauvaises surprises. M. Sellal a rassuré le Président en lui disant qu'Alstom est responsable de la gestion de la station pendant dix ans. En attendant, le ministre promet de trouver une autre solution. Le chef de l'Etat a insisté sur l'importance d'alimenter de manière continue la population en eau. «Ou on fait les choses de façon sérieuse ou on arrête tout. Il ne faut pas jouer avec des milliards.» Il faut préciser que le barrage de Beni Haroun dispose d'une capacité totale de 960 millions mètres cubes. Actuellement, il ne contient que 435 millions mètres cubes.


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