Il a préféré, par contre, s'étaler sur l'objectif en matière de sécurité dans le milieu professionnel qui, selon lui, table sur une réduction de 25% du nombre d'accidents par rapport à l'année précédente. Annaba. De notre bureau Le partenariat qui lie notre groupe ArcelorMittal à Sider, dont le bail ratifié s'étale sur 99 ans, ne peut être que durable. ». C'est ce qu'a déclaré en substance hier Bernard Bousquet, PDG du complexe ArcelorMittal El Hadjar, en marge de la célébration de la Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail qu'a abritée son complexe. Serein, le patron des sidérurgistes d'El Hadjar, qui sera remplacé par son compatriote le Français Vincent Le Gouic le 3 mai prochain, n'a pas semblé particulièrement affecté par la série de scandales qui secouent actuellement son usine. « Je n'ai pas de commentaire à faire sur des affaires traitées actuellement par la justice », a-t-il fait savoir aux journalistes venus en nombre pour s'enquérir de la situation avant son départ à la retraite. Il a préféré par contre s'étaler sur l'objectif en matière de sécurité dans le milieu professionnel qui, selon lui, table sur une réduction de 25% du nombre d'accidents par rapport à l'année précédente. Ainsi, selon les statistiques établies par ArcelorMittal El Hadjar, une réduction de 52% d'accidents a été enregistrée durant le premier trimestre 2009 par rapport à la même période de l'année précédente, soit 21 accidents contre 44. Ce résultat est, selon M. Bousquet, le fruit du projet BBS qui apporte des solutions basées sur le comportement des travailleurs, le port de la tenue spéciale dans les unités du complexe et le lancement d'un nouveau projet dont la mission est l'analyse des risques.
