En effet, la voie express reliant Oran à Mostaganem était, hier, dans un état lamentable, créant des embouteillages atteignant par endroit jusqu'à 2 kilomètres. A la sortie est d'Oran, le rond-point de l'USTO était complètement inondé, les usagers qui vaquaient à leurs occupations habituelles manifestaient des signes d'irritation perceptibles. Au niveau de Bir El Djir et du pont desservant le quatrième périphérique, en allant vers Haï El Yasmine, la circulation était totalement paralysée dans les deux sens. Un peu plus loin, à hauteur de la montagne des Lions, c'est un affaissement de terrain et un éboulement qui ont bloqué la circulation dans les deux sens. De nombreux automobilistes et transporteurs ont vu leurs véhicules englués par les coulées de boues et immobilisés sur le bas côté de la chaussée. C'est le même scénario catastrophe qui se répète tout au long du trajet menant vers Béthioua. A plusieurs endroits, au niveau de Gdyel, à l'entrée de la ville d'Arzew, de la zone industrielle au niveau de l'accès P2, du camp 7, l'oued Ayaida est complètement sorti de son lit pour inonder et bloquer la route sur plusieurs centaines de mètres. Par ailleurs, l'on saura qu'un mur de soutènement s'est effondré au niveau du camp 5 et plusieurs habitations au niveau de Haï Es Salam (ex-Phénix) ont été inondées : l'eau a atteint, selon des témoignages, un mètre de hauteur, causant ainsi des dégâts matériels importants, particulièrement à la literie, aux appareils électroménagers et autres. Selon les mêmes sources, les habitants craignent que ces précipitations persistent plus longtemps et revendiquent déjà, pour certains d'entre-eux, le statut de sinistrés.
