L'aéroport «Sidi Mohamed Belekbir» d'Adrar, sera fermé dès le mois de février, soit quelques temps après l'opération de retour des pèlerins de la Mecque. C'est ce que nous venons d'apprendre auprès de la direction des Travaux Publics. Cette fermeture, d'une durée de 9 mois, selon le délais contractuel du marché avec l'entreprise des infrastructures de base E.V.S.M, est imposée par la réfection de la piste (3 000m x 45m) d'atterrissage qui a connu une dégradation ces dernières années, due principalement aux intempéries et aux fortes chaleurs qui caractérisent la région du Touat. Durant toute la période d'inactivité de cette plateforme, tous les vols sur Adrar seront transférés vers l'aéroport de Timimoun, distant de 210 km, qui assurera le relais. La capitale du Touat est reliée, par les vols Air Algérie, avec les villes du Nord comme Alger (1 500 km) et Oran (1 200 km) sur une fréquence de 3 vols par semaine, et certaines autres villes du Sud et de l'extrême sud comme Ouargla, Hassi Messaoud et Bordj Badji Mokhtar. Cependant, en cette circonstance, les passagers vers ces destinations ou en provenance devront impérativement transiter par l'aéroport «Gourara» de Timimoun. Réfections tous azimuts Nous apprenons aussi qu'à la fin des travaux de réfection de la piste d'atterrissage d'Adrar, l'opération se poursuivra sur celle de l'aéroport de Timimoun, dans les mêmes conditions et les mêmes délais de réalisation. D'autre part, la piste de 3 000 mètres sur 45 mètres tant attendue par les habitants de la ville la plus éloignée de la capitale, celle de l'aéroport de Bordj Badji Mokhtar, est enfin prête à servir, après 3 années d'exécution de travaux. En effet, ces derniers ont débuté vers la mi-avril 2004 pour se terminer au cours de l'automne 2007. La piste a été réalisée par l'entreprise E.V.S.M, pour un coût globale de 250 milliards de centimes. Cependant, elle sera bientôt ouverte au trafic aérien, juste après le vol d'homologation prévu par le ministère des Transports pour la deuxième quinzaine du mois en cours.
