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Patrimoine-Antique Rusuccuru
Publié dans El Watan le 10 - 01 - 2008

Elle a été berbère, phénicienne (carthaginoise), romaine, arabe, andalouse, turque, française, algérienne… Tadless du temps d'Ibn Khaldoun, Rusuccuru (le cap du poisson) du temps des Carthaginois, Adyma à l'époque romaine pour enfin adopter Dellys, la ville se sera identifiée au gré de son évolution. Le présent contraste violemment avec le passé à Dellys dont la vieille cité est menacée de disparaître totalement. Universitaires, chercheurs et spécialistes étaient réunis, à Boumerdès, pour souligner sa valeur archéologique historique. De même qu'ils se sont penchés sur le plan permanent de la préservation et de restauration de cette cité.
Se dressant à près de 30 m au-dessus de la mer, La Casbah fut séparée en deux par la Nationale 24, en 1844, lors de l'occupation française. A leur arrivée, les colons détruisirent plusieurs habitations mitoyennes avec Sidi El Boukhari, notamment la Grande Mosquée où séjourna l'émir Abdelkader en 1839 qu'ils convertirent en hôpital militaire. Elle comptait un millier de maisons et un très grand nombre de fontaines, de mausolées, de fours et de forts. L'ensemble est entouré d'un rempart encore présent, dont certaines parties datent des époque romaine et hammadite. Quelques portes telles que Bab El Bhar, Bab Eldjiyad, Bab Essour et Bab Eldjnane sont encore désignées comme des lieux clés par les habitants de la ville. La Casbah de Dellys est, si l'on en croit les historiens, la plus ancienne d'Algérie. Antérieure à la période turque, elle fut fondée en 1068 par Moaz Edawla Ben Samadah qui accosta à Tadless chassé d'Almeria en Espagne par les Mourabitine. Sous son règne, Dellys devint très prospère. La conception de l'habitat et quelques propriétés architecturales témoignent de cette époque révolue. D'ailleurs, sa principale caractéristique est le Riyad qu'on ne retrouve pas dans les autres Casbah turques comme celle d'Alger. Celle de Dellys évoque plutôt les bâtisses d'Andalousie, et de Grenade en particulier. On sait que Dellys avait été entièrement dévasté par un tremblement de terre en l'an 42 après J.-C. Plusieurs siècles après, elle arriva à se reconstruire tant bien que mal. Le second, celui du 21 mai 2003 a faillit l'anéantir une fois de plus. Ce n'est qu'en 2005 que cette cité a été classée patrimoine culturel national protégé. Et ce n'est qu'en septembre 2007 qu'un décret exécutif a été promulgué portant création et définition de la zone protégée de la Casbah de Dellys. Mais bonne nouvelle, si l'on en croit le directeur général de l'agence nationale de gestion et exploitation des biens culturels protégés, M Dahmani Mohamed, durant ces journées d'étude, le lancement du plan d'urgence de restauration des sites archéologiques très endommagés interviendra durant ce mois de janvier. On ne demande qu'à le croire… et on espère !

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